Il y a longtemps, vivaient un grand roi et deux mendiants qui se tenaient tous les jours à la porte de son palais. Pendant que le roi passait tous les jours, le premier mendiant disait : «béni est celui que le roi aide», tandis que le second mendiant affirmait : «béni est celui que Dieu aide». Le roi s’est toujours senti heureux d’entendre l’éloge du 1er mendiant. Un soir, le roi décida de récompenser le premier mendiant pour toutes ses louanges ; il a ordonné à son boulanger de faire un gâteau dans lequel était enrobé de l’or. Le jour suivant, alors qu’il passait, il donna le gâteau au 1er mendiant. Le 1er mendiant qui avait un besoin urgent d’argent a vendu le gâteau au 2ème mendiant à un prix bon marché. Quand le deuxième mendiant a ouvert le gâteau, il a vu de l’or, l’a vendu et est devenu un homme riche. Il n’est pas retourné à la porte du roi le lendemain. Comme le roi sortit de son palais le lendemain, il vit le premier mendiant qui continuait de mendier de l’argent et s’arrêta pour lui demander s’il avait mangé le gâteau qu’il lui avait donné.
Devoir de mémoire
Lors de la présidentielle décriée du 11 mai 1997, le Premier ministre était Ibrahim Boubacar Keita (IBK) ; le ministre des finances était Soumaïla Cissé ; le patron de la sécurité d’Etat : Soumeylou Boubèye Maïga. Les 3 acteurs sont au cœur du processus électoral de 2018. L’élection présidentielle organisée le 11 mai 1997 a été boycottée par tous les partis politiques de l’opposition regroupés au sein du COPPO (Collectif des partis politiques de l’opposition). Les candidats en lice étaient Alpha Oumar Konaré et Mamadou dit Maribatrou Diaby (paix à son âme). Le résultat : Alpha Oumar Konaré réélu avec 95%. Ni IBK (Premier ministre), ni Soumaïla Cissé (ministre des finances) n’ont appelé au soulèvement du peuple après cette élection qualifiée de mascarade électorale par l’ensemble des opposants d’alors (ils étaient tous au pouvoir). Le Mali est demeuré après cet épisode. Morale : les régimes et les hommes politiques passent, mais le Mali reste. Dieu préserve notre patrie !
SOS pour Diré
Tombouctou vient de recevoir une bonne pluie ; la région et ses cercles ont été très bien arrosés. La grande pluie à Goundam et Diré a commencé de 01h 10 jusqu’à 03h. Des maisons effondrées, des digues débordées, des rues remplies d’eau. Certaines vieilles personnes ont été blessées et sont sans aucune assistance. Le maire de Diré a lancé des appels en vain, aucune assistance de la part des autorités. Ce sont des bonnes volontés plus des ONG qui sont venues au secours des populations sinistrées. Le maire et la jeunesse ont lancé un SOS afin que les gens puissent leur venir en aide. À Ansongo, dans la région de Gao, il y a eu une inondation, suite à une forte pluie le 17 août 2018 de 17h à 18h avec des dégâts matériels très importants.
Encore Douentza
Le 17 août, vers 17h30, il y a eu l’enlèvement de l’ambulance du CSREF de Douentza immatriculée KA 3393 à Gnimignama. À peu près 43 km à l’ouest de Douentza. Le véhicule sanitaire en question venait de Sevaré à destination de Douentza. Ce qui démontre que l’axe Sevaré-Douentza n’est toujours pas bien sécurisé. L’enlèvement de l’ambulance a été opéré par 4 hommes armés de PM non identifiés, évoluant sur 4 motos. Ils ont tiré à l’air avant de faire descendre les 5 occupants avant de leur retirer leurs téléphones portables. Ils se sont ensuite dirigés avec l’ambulance en direction de N’Gouma à 83 km au nord de Douentza.
Pas légitime
Les Maliens ne sont pas massivement sortis pour aller voter. Mieux, depuis l’avènement de la démocratie au Mali, aucun scrutin présidentiel n’a enregistré 50% de taux de participation. Normalement, il doit y avoir dix-huit millions (18.000.000) d’habitants au Mali. Pour voter en 2018, huit millions quatre cent mille (8.400.000) électeurs ont été recensés. Au premier tour, trois millions quatre cent mille (3.400.000) électeurs ont voté ; au second tour, deux millions six cent mille (2.600.000) électeurs. Il y a donc un problème. Merci de respecter notre intelligence, nous voulons juste vivre en paix dans notre pays, le Mali, notre héritage. Parce que, avant tout, aucun des deux candidats n’a la légitimité, parce qu’une grande partie des Maliens ne sont même pas inscrits à plus forte raison aller voter.
Martin quitte l’opposition
Le parti lumière pour l’Afrique (PLA) quitte l’opposition pour la majorité. Son président Seydou Diawara dit Martin affirme ne pas partager les convictions de Soumaïla Cissé et compagnie. Seydou Diawara dit Martin quitte définitivement l’opposition pour la majorité. Ce jeune plein d’avenir s’est vite démarqué alors qu’il avait longtemps côtoyé le leader de l’opposition. Des premières marches depuis le début du mandat d’IBK, à la contestation «AN TE À BANA», jusqu’aux manifestations pour des élections libres et transparentes, il a été de tous les combats de l’opposition et était même au devant avec ses collègues chefs de partis. Bien avant Martin, Amadou Koita et d’autres jeunes présidents de partis avaient quitté l’opposition pour la majorité. En tout cas, Martin faisait partie des rares jeunes présidents de partis politiques à qui Soumaïla Cissé faisait confiance.
Banditisme
Deux individus armés à moto ont intercepté un véhicule d’un transporteur de Niafunké le 18 août vers 16 heures, près du village d’Arabebé, commune de Soboundou, dans le cercle de Niafunké, à environ 33 km au nord-est de Niafunké. Tous les passagers hommes ont été dépossédés de leurs téléphones et argent. Les femmes ont été épargnées, leurs biens n’ont pas été touchés. Le véhicule transportait des forains quittant Tonka pour Niafunké. Aucune violence physique n’a été rapportée par les passagers.