Selon des sources médiatiques et plus précisément le site Akhbar al-Sahel, citant des sources spéciales a indiqué que le mercredi 23 juin, les mouvements d’un groupe d’éléments d’Al Qaïda étaient aperçus dans la ville de Gavinané, dans le département d’Anouar, situé à proximité de la frontière mauritano-malienne. Selon les mêmes sources, le groupe susmentionné se composerait d’une quarantaine d’hommes armés et roulant à moto. Certains éléments du groupe étaient repérés auparavant dans la ville malienne de Didiéni, où ils auraient prié dans une des mosquées et invité des jeunes à adhérer au jihad.
Sous les coups de butoir des forces françaises du G5 Sahel et des Forces armées maliennes le groupe terroriste tente de s’organiser plus à l’ouest et de recruter de jeunes après avoir essuyé d’importantes pertes ces derniers mois.
Vendredi sanglant
6 soldats tués, 15 casques bleus blessés
Notre pays a connu un vendredi tragique marqué par la perte cruelle de 6 miliaires à laquelle s’est ajouté un blessé dans l’attaque de leur poste un poste dans le dans le village de Boni. Rappelons que 10 soldats avaient péri en février dernier dans le même village.
Les troupes maliennes ont « vigoureusement repoussé » des « attaques simultanées » dont été le théâtre vendredi dans l’après-midi ce village, peut-on lire sur la page Facebook des Forces armées maliennes.
Plus tôt dans la journée, 15 casques bleus, allemands pour la plupart ont été blessés dans une attaque au véhicule suicide contre une position temporaire. Trois des 12 casques bleus allemands touchés sont grièvement blessés, a précisé la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer. Deux d’entre eux sont dans un état stable tandis que le troisième a été opéré. Tous les blessés ont été évacués de la zone par hélicoptère, a-t-elle ajouté.
Un soldat belge a également été blessé, a rapporté le ministère belge de la Défense. Il a reçu les premiers soins sur place avant d’être transporté dans un hôpital.
La Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a fait état de quinze blessés dans cette attaque au véhicule piégé contre une base temporaire près du village d’Ichagara. Elle avait établi là une position depuis jeudi dernier, le temps de » sécuriser une opération de remorquage d’un véhicule endommagé par l’explosion d’un engin artisanal. L’engin avait explosé au passage d’un convoi de la Minusma qui escortait le déploiement d’un bataillon « reconstitué » de l’armée malienne, c’est-à-dire intégrant d’anciens rebelles signataires de l’accord de paix de 2015.
Issa Kaou Djim
Pourfendeur de ChoguelMaïga
Invité lundi sur les antennes de radio Rampart, Issa Kaou Djim, bon client de la presse, a brillé dans les critiques acerbes visant principalement le Premier ministre coupable à ses yeux d’avoir dévoyé la mémoire des victimes de la répression féroce qui s’est abattue sur les militants du Mouvement du 5 juin appelant à un changement dans la conduite des affaires du pays. Il a reproché à ChoguelKokallaMaïga sa visite à l’ancien Premier ministre Boubou Cissé qui porte, à ses yeux, une part de responsabilité dans ces tueries. Ce dernier serait signataire de l’ordre de déploiement sur le terrain des forces spéciales anti-terroristes (Forsat) pointées du doigt dans les tueries de la mosquée de Badalabougou où s’était retranché un groupe de manifestants.
Issa Kaou Djim, ancien camarade de lutte Choguel KokallaMaïga durant des semaines de braises, a vu d’un mauvais œil la multiplication des visites du Premier ministre aux institutions de la République, aux chefferies traditionnelles et à ses prédécesseurs à la primature. Le trublion de la politique malienne a estimé qu’il a des urgences à traiter, se résumant à la gestion de la crise sécuritaire et à la lutte contre la vie chère. Au rythme où vont les choses, l’échec serait patent. D’ailleurs, Issa Kaou Djim ne croit point aux chances de réussite du Premier ministre, d’autant plus que ces visites masqueraient une recherche de solutions clés en main, alors qu’il faisait croire avant sa nomination que son regroupement, le M5, avait des solutions simples aux problèmes les compliqués. Issa Kaou Djim l’attend de pieds fermes au Conseil national de transition où il devra décliner son plan d’action avec un chronogramme précis.