L’imam Mahmoud Dicko, lors d’un entretien a élucidé une question clé concernant la prolongation ou pas de la transition, tout en rappelant le rôle qu’il a joué dans l’inflexion de la position des chefs d’Etat de la sous-région. « Ce débat est trop sérieux pour que je le fasse de façon solitaire. Le Chérif de Nioro est un personnage respecté de notre pays. Son statut lui permet de dire certaines choses et nous respectons ses avis. Je me souviens, si je ne me dédis pas qu’au moment où l’on parlait de transition, j’étais parmi les gens qui avaient proposé 18 mois. J’en ai même discuté avec certains chefs d’État qui proposaient 12 mois. Je leur ai dit que 12 mois étaient peu et qu’à la limite ils nous donnent 18 mois. Il y a des chefs d’État qui m’ont appelé pour me dire qu’ils étaient d’accord avec ces 18 mois, à condition que ce délai soit respecté. Aujourd’hui, la décision de prolonger ou pas émanera du peuple souverain du Mali qui doit se concerter de façon consensuelle pour que ce débat ne nous mène pas à des contradictions internes. C’est mon point de vue».
Mahou :
4 militaires et 2 jihadistes tués
Un convoi des Forces armées maliennes (Famas) a roulé, ce lundi, sur un engin explosif improvisé sur l’axe reliant Bankass à Sévaré, dans le Centre du pays. L’accident s’est produit « entre le pont Parou et Songovia », renseigne sur Twitter l’armée malienne. Celle-ci procédait à une « évacuation sanitaire ». Le bilan provisoire de l’explosion est de quatre morts du côté des Forces armées maliennes (Famas) qui poursuivent « les fouilles dans le secteur ». Le 14 septembre, le poste des Famas à Mahou (Sud) a subi une « attaque terroriste ». Dans cet assaut, deux assaillants sont morts. En outre, 91 motos, une radio, deux maillons de PKT et quatre boîtes chargeurs ont été récupérés. Par la suite, un ratissage du terrain a permis aux militaires maliens de tuer quatre autres jihadistes.
Point G :
10 machines au secours des reins
Jusqu’à la fin de la première moitié du 20ème siècle, les insuffisants rénaux mourraient systématiquement. La possibilité de remplacer les reins par une machine, la dialyse, a révolutionné la prise en charge et surtout l’espérance de vie des malades. L’hémodialyse consiste en la filtration du sang grâce à un circuit de circulation extracorporel.
Un générateur d’hémodialyse est ainsi une machine permettant l’extraction, l’épuration et la réinjection automatique du sang. Cette filtration s’effectue à travers une membrane filtrante contenue dans le dialyseur et permettant la diffusion. La membrane sépare le sang d’un liquide appelé dialysat contenant de l’eau pure minéralisée (potassium, calcium…) aux concentrations voulues.
L’hôpital du Point G vient d’effectuer la mise en service de 10 appareils de dialyse qui vont réduire le temps d’attente très long et améliorer la qualité des services offerts aux malades.
La dialyse est utile pour des patients souffrants d’insuffisance rénale : les reins n’assurant plus leur fonction de filtrage de façon optimale, le sang se charge de différentes substances qu’il faut alors éliminer de façon artificielle.
Axe Bandiagara – Sévaré
Un véhicule enlevé
Un commando d’une dizaine d’hommes armés a enlevé mardi matin un véhicule appartenant à l’organisation non gouvernement Muso. Il a neutralisé sous la menace de leurs armes les occupants. Le commando a pu repartir avec le poids lourd.
Le centre du pays est régulièrement le théâtre d’enlèvements de véhicules Il est vrai que, qu’ils sont presque l’apanage exclusif des groupes armés. Le marché en pleine expansion des véhicules séduit les jihadistes soucieux de trouver de nouveaux secteurs d’activité. Plusieurs affaires récentes en témoignent. Ces braquages moins risqués permettent d’approvisionner de véritables filières de reventes, avec des complices ayant pignon sur rue dans des pays voisins.
En raison du conflit, le Nord du pays est devenu tellement dangereux que les personnes ne se déplacent que très peu.
Rassemblées par la Rédaction