Dialogue politique : Django Cissoko à Kidal?

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Cette surprenante information a été donnée par Jeune Afrique. Selon ce journal, Django Cissoko, le Premier ministre malien se rendra très prochainement à Kidal afin de rencontrer les responsables touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Toujours dans sa révélation, J.A  rapporte qu’à Paris, on se félicite de cette volonté de dialogue. ” On sent une volonté de dialogue des uns et des autres de se parler, on avance dans le bon sens “, estime une source diplomatique.

Pour le moment, l’entourage de Cissoko se montre discret et affirme qu’aucune date n’a encore été fixée. En attendant le jour j, on est en droit de poser cette grande interrogation : ” Quels seront les interlocuteurs ? ” Surtout que certains membres du MNLA sont sous mandat d’arrêt international pour avoir perpétré des actes de terrorisme dans les deux tiers du territoire malien. En outre, doit-on dialoguer avec un mouvement armé ?

 Des fouilles minutieuses dans la vallée

Lors de la première journée de l’opération Gustav le long d’un oued (rivière) asséché, aucun combattant jihadiste n’a été découvert et aucun coup de feu tiré, mais les hommes du Génie ont trouvé et neutralisé environ 340 obus et roquettes de gros calibre, sommairement cachés sous des acacias, dans des ravins creusés par l’érosion. Nous avons encerclé cette vallée au nord de Gao, dont nous pensons qu’elle sert de base logistique aux groupes jihadistes, et nous avons commencé à la fouiller méthodiquement, a précisé le général, basé à Gao mais qui est venu auprès de ses troupes en hélicoptère dimanche en fin d’après-midi.

Tous les accès à la vallée ont été bouclés et ses crêtes contrôlées à 06H00  du matin  dimanche. A 08H00 les hommes de la 3e brigade mécanisée, commandés sur le terrain par le colonel Bruno Bert, ont entrepris la fouille d’un bois touffu, où les renseignements militaires estimaient que pouvait être cachée une base jihadiste. L’opération, dans cette vallée de vingt  kilomètres de long sur deux de large, va se poursuivre au cours des prochains jours. Elle va être passée au peigne fin, en collaboration avec des bidasses et des pandores maliens qui vont pénétrer en premier dans les campements de nomades ou des maisons de terre des habitants. C’est le quatrième oued que nous fouillons dans la région de Gao, il y aura sans doute d’autres opérations de ce genre, mais peut-être pas de la même ampleur, a précisé le général Barrera. Il faut rappeler que quelque 4.000 soldats français sont actuellement engagés au Mali pour lutter contre les groupes islamistes armés. Mais à compter de fin avril, ils vont entamer leur retrait jusqu’à la fin de l’année.

 Moussa Mara revient de Gao

Le Président du parti Yèlèma vient de boucler une visite dans la cité des Askia. Objectif : se rendre compte de visu de la situation sécuritaire suite à la reprise de la ville par les forces armées maliennes et leurs alliées des forces Serval et de la MISMA. Sur place le leader politique a constaté que la vie reprend peu à peu son cours normal. Egalement, Moussa Mara a pu mesurer l’étendue et l’énormité des défis à relever. Ce jeune leader du parti Yèlèma et non moins maire de la Commune IV du District de Bamako fait la restitution ce midi de cette visite au cours d’un déjeuner de presse à l’hôtel Radisson sis à Hamdallaye ACI 2000.

Le Centre Djoliba de Bamako rouvre ses portes

Après un an de fermeture suite à une crise interne, le Centre Djoliba a rouvert officiellement ses portes, ce lundi, par l’organisation d’un point de presse animé par le Père Joseph Tanden Diarra. Ce dernier assure désormais le poste de directeur intérimaire de ce Centre qui a eu à former bon nombre de Bamakois à travers ses programmes de formation, de promotion féminine, de conférences débats et surtout sa bibliothèque légendaire fréquentée par les étudiants et les particuliers.  C’est dans ce Centre que beaucoup de jeunes diplômés chômeurs trouvent la possibilité de lire gratuitement tous les journaux de la place pour s’informer. L’ancienne équipe dirigeante du Centre Djoliba a été remerciée. C’est une nouvelle équipe qui a pris les rênes du centre qui  limite désormais ses activités à deux à savoir la documentation et les conférences débats. Les volets consacrés à la formation et à la promotion féminine et l’enfance sont mis de côté en attendant l’attribution de nouvelles missions sous d’autres formes. Cette réouverture à été précédée par une série réflexions qui a duré deux mois (août et septembre 2012). C’est alors que l’archidiocèse de Bamako a décidé de confier la gestion du Centre Djoliba à l’Université Catholique d’Afrique de l’Ouest (UCAO)-UUBa que dirige le Père Joseph Tanden Diarra. Le dirigeant intérimaire du centre Djoliba n’a pas fermé la porte aux initiatives visant à faire de cet édifice de culture par excellence un véritable pôle d’attraction aux apprenants. Des réflexions seront menées pour que le Centre puisse se prendre en charge tout en gardant son indépendance d’esprit et d’action. C’est un Centre catholique qui ambitionne d’inculquer à l’homme malien la culture de l’excellence qui l’a caractérisé dans le temps, mais, qui est, aujourd’hui, en déperdition.

ILK

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