Deux (2) Directeurs d’Ecole du CAP C.C/Bamako injustement révoqués: Les bévues du D.CAP Yamoussa COULIBALY

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Les syndicats d’enseignants dont le SNEC se sont saisi de l’affaire et entendent tout faire pour que les victimes rentrent dans leurs droits au CAP-CC (Centre Commercial de Bamako).

En effet, par note de service n°11-019/CAP-C.C./BKO du 13 juin portant révocation de directeurs d’école au titre de l’année 2010-2011, le Directeur du CAP du Centre Commercial de Bamako, M. Yamoussa COULIBALY a relevé de leurs fonctions, Anna TRAORE Maître du Second Cycle, N°Mle 497-88 A, Directrice de l’Ecole Darsalam B. et Mamadou DIAKITE Maître du Second Cycle, N°Mle 469-01B, Directeur de l’école Bolibana, sans motif.

Cette décision brutale intervenue juste après une réunion au CAP est tombée comme un couperet sur la tête des enseignants des deux établissements. Les différents syndicats d’enseignants rentrent dans la danse et veulent tirer l’affaire au clair. Surtout que le D-CAP n’a trouvé d’autres explications qu’il est tiré par les cheveux et que c’est «un Conseiller du Ministre Salikou SANOGO qui lui aurait imposé cette décision de révocation», rapportent nos sources.

Les mêmes sources indiquent que les Directeurs Mamadou DIAKITE et Anna TRAORE n’ont commis aucune faute professionnelle. Seulement, c’est une goûte d’eau qui aurait fait déborder le vase. L’ONG Aide Action avait initié un concours pour lequel les 2 écoles du CAP-C.C et deux autres du CAP de Djélibougou ont été retenues. Les enseignants devaient concourir peu avant la décision. On en informe les directeurs qui à leur tour ont informé les enseignants concernés-2 par école. Ils travaillent jusqu’à l’heure de la descente sans que les organisateurs se présentent. Ainsi, ont-il libéré les élèves conforment au nouveau programme horaire. Il n’y avait pas cours dans l’après-midi-donc les élèves ne pouvant plus revenir, la délégation se présente. Voilà tout.

Hors, selon une des dispositions de l’arrêté ministériel n°10-06 88/MEALN, notamment l’Article 16, les horaires peuvent être modifiées selon les cas et les saisons par l’Administration scolaire sans pour autant excéder la masse horaire officielle. C’est évidemment ce que le Directeur de l’école de Bolibana avait fait et en avait informer le CAP-CC par lettre accompagnée du rapport sur le changement des horaires de travail depuis avril 2011.

Le Directeur de CAP-C.C. Yamoussa COULIBALY reviendra-t-il en de meilleurs sentiments ? En tout cas, les syndicats n’entendent pas baisser les bras. Il veulent aller jusqu’au bout afin que lumière soit faite sur une décision hasardeuse et injustifiée. Puisque ces deux Directeurs n’ont commis aucune faute professionnelle à l’encontre de la loi, estiment les enseignants que nous avons approchés.

Le ministre Salikou Sanogo va-t-il vraiment intervenir dans la mesure où un de ses conseillers est indexé être instigateur de ces révocations ?
Affaire à suivre
Samakoro KONE 

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