Démarrage des MOC de Tombouctou et Kidal attendu pour le 30 avril prochain

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Des soldats se rassemblent près d'un pick-up après l'attaque kamikaze qui a ensanglanté un camp de Gao, au Mali, le 18 janvier 2017. © STRINGER / AFP

Selon nos sources, les mouvements armés de la CMA et de la Plateforme auraient remis leurs armes lourdes à la disposition des différents MOC dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal. Ce, après que le gouvernement ait promis de remettre le même genre d’équipements. En tout cas, c’était l’une des recommandations phares issues de la dernière session des travaux de la Commission Technique de Sécurité (CTS) tenue le mercredi 11 avril dernier, à Bamako. Ce qui permettra le démarrage effectif des activités du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) dans les régions de Tombouctou et Kidal, prévu pour le 30 avril prochain. Aussi, devant la presse le 19 avril dernier, le ministre malien des Affaires Etrangères a confirmé cette date du 30 avril prochain pour l’opérationnalisation des MOC de Tombouctou et de Kidal, ce qui permettra selon lui, le démarrage du processus de DDR. Egalement, avant cette date, les mouvements auraient promis de fournir la liste de leurs combattants devant participer à cette opération. Toutefois, selon nos sources, des difficultés subsistent puisque les mouvements de l’Entente, invités en tant qu’observateurs dans cette réunion, n’ont pas voulu prendre part à ces opérations, s’estimant faire l’objet d’exclusion de la part des autres parties de l’accord. En outre, signalons que les bâtiments devant servir de quartier général à ces structures ont été aménagés depuis un certain temps. Le MOC de Gao a, quant à lui, timidement commencé des patrouilles qui ne se limitent pour l’instant qu’à l’intérieur de la ville. Pour l’heure, les trois parties, censées participer à ces opérations à Tombouctou et Kidal, à savoir les FAMAs, la CMA et la Plateforme ont promis de mettre à la disposition de ces structures 17 éléments chacune. En tout, pour un début, ils seront donc 51 éléments à participer dans les MOC de Tombouctou et le même nombre pour Kidal. On est donc loin des 200 éléments armés pour chaque partie mis à la disposition du MOC de Gao. De sources dignes de foi, la réticence des autorités maliennes à mettre des armes lourdes à la disposition des différents MOC s’explique par le fait qu’elles craignent de voir ces équipements disparaitre ou atterrir dans des mains indésirables comme ce fut le cas pour certains véhicules Pick-up enlevés par certains éléments de groupes armés.

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Le cri de cœur des populations du Nord face à la Haut du formulaire

dégradation du tronçon Sévaré-Gao


Le constat est clairement établi que la route qui relie Sévaré à Gao, en passant par Konna, Boré, Douentza, Hombori ou encore Gossi est en mauvais état depuis plusieurs années. Malgré le cri de cœur des usagers, les autorités maliennes feraient la sourde oreille.
Construite depuis 1986, la route Sévaré-Gao devient de plus en plus désastreuse et impraticable. Les bus et les rares camions qui empruntent cette voie sont confrontés à tous les maux du monde. Emprunter cette route c’est prendre des gros risques, sans oublier les mines qui y sont posées au quotidien. Il ne se passe pas un mois sans qu’un ou deux bus transportant des passagers ne soient attaqués et dépouillés de tous leurs biens. Les passagers arrivent parfois bredouilles à destination. Bien que considéré comme un facteur du développement des localités qu’elle traverse, cette route semble être oubliée par les autorités maliennes. De Douentza à Gao, les populations ont carrément perdu l’espoir. Certains pour rallier Bamako préfèrent la voie du Niger pour sortir directement sur Sévaré ou négocier avec la MINUSMA pour rallier Bamako par vol.

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Dans la lutte antiterroriste, les FAMa neutralisent des terroristes à Tenenkou

Selon des sources militaires, les Forces Armées du Mali (FAMa) ont mené le vendredi 20 avril 2018, une opération de ratissage dans la forêt de Tina, cercle de Tenenkou, région de Mopti.
Le bilan est de 15 terroristes neutralisés, des armes récupérées et des motos détruites. On déplore 1 mort et 2 blessés du côté des forces armées maliennes.

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CONSOMMATION DU TABAC EN MILIEU JUVENILE : PLUS D’ENGAGEMENT DANS LA LUTTE

Selon une enquête réalisée en 2016 par la Direction nationale de la santé, le taux de prévalence de  jeunes consommateurs du tabac est de 16,6%  et  10,4% pour la cigarette.  Nous avons poursuivi notre enquête sur la consommation du tabac au Mali, en nous intéressant au cas des jeunes. Selon le rapport 2017 de  l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac tue chaque année dans le monde plus de 7 millions de personnes, dont 80% proviennent des pays en voie de développement. Au Mali,  une enquête  réalisée sur la consommation du tabac  en milieu scolaire révèle ceci : le taux de prévalence des jeunes de 13 à15 ans est de 12% en 2013 ;  12,1% des adultes de 15 à 64 ans fument la cigarette.  L’avenir de toute une nation repose sur sa jeunesse. Il est donc important que la santé de cette frange de la population soit préservée. Chez nous, il se trouve que la jeunesse se met en danger en s’adonnant à la consommation de la cigarette. Quelles sont les mesures prises par les pouvoirs publics pour lutter contre le fléau ? Afin de pouvoir répondre à toutes ces interrogations, nous avons rencontré les acteurs concernés par la question.   Un soir,  autour  de la tasse de thé au grin (cercle d’amis), nous sommes tombés sur Fily Dembélé qui avait arrêté de fumer avant de revenir à la cigarette.  Confortablement assis dans son fauteuil, notre interlocuteur raconte que c’est la  fierté  enfantine et le mimétisme qui l’ont poussé à fumer depuis son plus jeune âge. Entre 15 à 16 ans, il était déjà devenu un grand fumeur. Voit-il une importance à fumer ? Le jeune Fily, avec le sourire, admet que fumer n’a aucune importance, et s’empresse d’ajouter que cela procure quand même du plaisir. Il sait que la nicotine que contient  la cigarette, agit comme de la drogue.  Comme toute drogue, elle crée de l’accoutumance. Et ce n’est pas le seul danger. Fumer quand il fait chaud, gène beaucoup voire étouffe.

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SAHEL Infusion à l’honneur au Salon de l’Industrie du Mali

L’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) a gratifié l’entreprise malienne « SAHEL Infusion » du prix de la « MEILLEURE CHEF D’ENTREPRISE industrielle » qui exploite les produits actifs de la Propriété intellectuelle. Voilà donc un bel exemple d’entreprenariat à la fois femme et locale. A travers cette distinction, l’entreprenariat féminin au Sahel est magnifié. Le prix d’une valeur de 1 million 500 mille de F CFA a été réceptionné par Mme Aminatou Abdou Saleye, directrice de Mandingo Industrie qui fabrique la marque « SAHEL Infusion.

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