Demande de levée de l’immunité du député Mahamadou Hawa Gassama : L’Assemblée nationale rejette la requête du premier ministre

Lors de sa séance plénière du jeudi 30 avril 2015, l’Assemblée nationale du Mali a rejeté la demande de levée de l’immunité parlementaire de l’honorable Mahamadou Hawa Gassama. En effet, le député Gassama, élu à Yelimané sous les couleurs de l’Union pour la République et la démocratie (Urd) est mis en cause dans deux procédures pour des infractions présumées de faux et usage de faux en écriture, de dépossession frauduleuse de la chose d’autrui et de l’infraction d’escroquerie. Et sans complaisance, les députés ont adoptés une résolution pour rejeter catégoriquement cette demande de la primature à hauteur de 141 voix contre, zéro pour et zéro abstention.

Questions Orales à l’Assemblée nationale

Encore le ministre Sada Samaké devant les députés

La salle Modibo Keïta de l’Assemblée nationale a abrité le jeudi 30 avril 2015, la séance de question orale de l’honorable Oumar Mariko adressé au ministre de la sécurité et de la protection civile, le général Sada Samaké. Les questions posées par Mariko faisaient allusions au syndicat national de la police, la situation des élèves commissaires, le problème de passeport et de la carte d’identité, du vol de voiture et enfin la sécurité au Mali. Pendant plus d’une heure d’horloge, un duel fracassant a opposé le ministre Sada au député Mariko, qui, n’eut été les contraintes du temps, allait tourner au vinaigre. En réponse aux différentes questions de l’honorable Mariko, le ministre n’a pas souhaité développé les affaires concernant le syndicat national de la police et du vol présumé de voiture, tout en arguant que les dossiers sont devant la justice. S’agissant de la situation des élèves commissaires, le ministre a fait savoir que certains fonctionnaires de la police nationale suivant décret 2013-028 du 9 janvier 2013 ont été nommés en qualité d’élèves commissaires pour suivre une formation à l’école nationale de police. A rappeler que durant cette cinquième législature, le ministre Sada est à sa troisième interpellation par les députés.

Lutte contre le trafic des stupéfiants

1 Kg de Cocaïne, d’une valeur de 60 millions FCFA, saisi sur un jeune Nigérien à l’Aéroport de Bamako-Sénou

Les éléments de la Cellule Aéroportuaire Anti Trafics Antenne de l’Office Central des Stupéfiants (CAAT/AOCS) ont saisi, le Mardi 28 Avril 2015 aux environs de 00 heure, 66 boulettes de cocaïne faisant 1 Kg d’une valeur marchande de 60 à 62 millions de FCFA sur un jeune passager de 26 ans du nom de Ewurum Chinedi, de nationalité Nigérienne du vol TAP Portugal à l’Aéroport International de Bamako-Sénou. L’information a été donnée par le chef  de la cellule, le Capitaine Alhader Yoro Maïga à la faveur d’un point de presse tenu, le jeudi 30 Avril 2015, dans les locaux de la direction de l’Office central des stupéfiants (OCS). Selon le chef de la cellule, le Capitaine Alhader Yoro Maïga, la présente saisie de 66 boulettes de Cocaïne d’un kg a été une grande surprise pour le présumé suspect, un jeune footballeur amateur jouant dans un club appelé Botafoco au Brésil. Pour lui, Ewurum Chinedi voulait profiter de son statut de footballeur pour échapper à la vigilance au contrôle des agents. L’intéressé en provenance de Sao polo au Brésil via Lisbonne au Portugal devrait continuer sur Lagos (Nigéria). Il a été appréhendé et interpellé par les agents contrôleurs à sa descente de l’avion. « Ensuite, il a été soumis à un test urinaire qui a été révélé positif mais il avait totalement nié les faits en disant qu’il avait pris un médicament. C’est ainsi qu’il a été placé en garde à vue jusqu’au lendemain vers 12 heures où il a avoué les faits pendant que les contrôleurs voudraient procéder à un test Echographique dans un centre hospitalier de la place », a-t-il expliqué.

Présidence du Conseil national des arabophones du Mali

Salam Traoré investi pour un mandat de 3 ans

La salle de conférence de l’ONG Al Farouk a servi de cadre, le dimanche 26 avril 2015, aux travaux du 1^er congrès ordinaire du Conseil national des arabophones du Mali (CNAM). A l’issue de ces travaux, les congressistes ont porté Salam Traoré, professeur de Medersa, à la tête du conseil pour un mandat de trois ans. Il remplace à ce poste Hamza Maïga et place son élection sous le signe de la « consolidation de l’union entre les différentes associations et regroupements des arabophones du Mali ». Le nouveau président du conseil a remercié le bureau sortant pour le travail abattu malgré les difficultés rencontrées. Selon Salam Traoré, son ambition est de rassembler toutes les organisations et regroupements des arabophones du Mali afin de mieux défendre leurs intérêts. « Nous travaillerons  à l’amélioration des conditions de vie et de travail des professeurs d’écoles de Merdersa dans une démarche démocratique», expliqué Salam Traoré.

Accord d’Alger

Le Coren rejette catégoriquement l’appellation Azawad

Le Cicb a abrité le dimanche 26 avril 2015, la conférence des cadres des notables et des leaders ressortissants des 4 régions du nord du Mali. L’objectif général de cette rencontre était de mobiliser les ressortissants des quatre régions, ainsi que les compatriotes du reste du pays pour agir et réagir face à la propagande des séparatistes et aux risques qui planent sur le pays dans son intégrité, sa cohésion sociale, son organisation politique et administrative, et sa sécurité si «l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger» venait à être mal appliqué. Les travaux étaient dirigés par le président d’honneur du Collectif des ressortissants du nord (Coren), Ousmane Issoufi Maïga en présence du président du Coren, Malick Alhousseyni, des anciens premiers ministres, des anciens ministres, des honorables députés et de nombreuses autres personnalités. La majorité des intervenants à cette conférence se sont farouchement opposé contre le mot Azawad inscrit dans le document d’Alger. « Ce mot Azawad est une source de conflit et de division du Mali, le terme est incongru, c’est une véritable imposture. Toute concession au terme Azawad constitue le démantèlement de la nation malienne. L’appellation Azawad doit tenir compte de l’avis de la population du nord », c’est en ces termes que le chargé des questions juridiques du Coren, Me Maliki Ibrahim a dénoncé le mot Azawad stipulé dans le document d’Alger.

Accord d’Alger

Les femmes de la section RPM de la Commune I soutiennent le document

Dans le cadre de la célébration du 8 mars, journée internationale de la femme, les femmes de la section Rassemblement pour le Mali (Rpm) de la Commune I du District de Bamako ont organisé dans ladite commune, une grande manifestation pour expliquer non seulement le contenu de l’Accord d’Alger mais aussi évoqué l’autonomisation du genre. La cérémonie était parrainée par Mamadou B. Kéïta, promoteur de l’Université privé Ecosup, en présence du secrétaire général de la section Rpm de la Commune I, Mamadou Frankaly Kéïta non moins ministre de l’énergie et de l’eau, de la présidente des femmes de la commune, Mme Camara Fatoumata Sacko  et d’autres personnalités. Tous les intervenants, sans exception, ont mis l’accent sur la bonne qualité de l’accord d’Alger. La manifestation fut agrémentée par les artistes et les humoristes de la place.

Aéroport du Mali

Le comité syndical Cstm exige l’amélioration des conditions de travail

A l’occasion de la commémoration du 1er mai, journée internationale de la fête du travail, le comité syndical de l’Aéroport du Mali (Adm) et celui d’Assistance aéroportuaire du Mali (Asam Sa), affiliés à la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (Cstm) ont organisé une grande manifestation le 1er mai 2015 à l’Aéroport international Bamako-Sénou. Au cours de cette cérémonie, il y’a eu la signature d’un protocole d’accord entre l’Adm et l’Asam Sa. C’était en présence des responsables des trois structures et des syndiqués. L’occasion a été saisie par le secrétaire général du comité syndical Adm affilié à la Cstm, Mohamed Diallo d’exiger l’amélioration des conditions de travail du personnel. La manifestation a pris fin  par la signature de convention entre l’Adm et l’Asam Sa pour défendre les droits des travailleurs. La cérémonie fut agrémentée par la prestation des humoristes.

Gestion des ressources de la commune II du district de Bamako

Le bureau Ramgma porté sur les fonds baptismaux

Afin de veiller sur la bonne gestion des ressources engendrées au sein de la commune II du district de Bamako et enclenchée une farouche lutte contre la corruption et la gabegie financière, le Réseau d’Appui pour une Meilleure Gouvernance au Mali (Ramgma) a été porté sur les fonds baptismaux le samedi 25 Avril 2015 au foyer des jeunes de Quinzambougou. C’était sous la houlette du président du Bureau national Moussa Traoré avec à ses côtés Bassirou Coulibaly le président de la section de la commune II et en présence de plusieurs membres de son bureau ainsi que des notabilités de la commune. Signalons que c’est un bureau de 28 membres qui a été mis sur place afin de veiller sur la bonne gouvernance au sein de la commune II du district de Bamako.

Grande Tombola Malitel

Issa Garico de Mopti gagne un réfrigérateur

Après le 1er tirage de sa grande  tombola qui a eu lieu dans son agence d’Hamdalaye ACI 2000 et dont l’heureux gagnant a reçu une moto Jakarta,  l’opérateur de téléphonie mobile Malitel a procédé le vendredi 31 Avril 2015, à l’agence de Bamako-Coura au 2ème tirage de la “grande tombola recharge 2015“ en cours jusqu’au 31 mai. Une occasion pour les quatre heureux gagnants de recevoir leurs cadeaux. Et le gros lot, un réfrigérateur, est revenu à Issa Gariko de Mopti.  Djibril Kemenani et Christophe Dembélé ont empoché chacun 100.000 FCFA en espèce, le deuxième étant à 15 km de la ville de Niono a reçu son gain via mobicash. Mahamadou Diarra a reçu son Smartphone des mains du chef marketing du Malitel, Mostapha El Mouti.

Prévention des risques professionnels au Mali

Les acteurs de la santé et de la sécurité sensibilisent

Le Mali à l’instar des autres pays africains, a célébré le 30 avril 2015, la 19ème journée africaine de la prévention des risques professionnels sous le thème « renforcement des capacités des structures de la santé et de la sécurité au travail et des compétences ». C’était au CICB, sous la  haute présidence du ministère de la solidarité, de l’action humanitaire et de la reconstruction du nord. Au Mali rien qu’en 2013 plus de 570 cas d’accidents de travail ont été enregistré et le coup de réparation dépasse chaque année les 500 millions de FCFA. Pour le Directeur Général de l’INPS,  cette journée  sera une occasion pour les techniciens de présenter les avantages de la prévention des risques professionnels au niveau des entreprises et surtout au niveau des sociétés minières où le travailleur côtoie à chaque instant le danger.

Ecole publique de journalisme au Mali

L’ouverture prévue à la prochaine rentrée universitaire

Dans le cadre des activités de la Semaine nationale de la liberté de la presse (Senlip 2015), un dialogue intergénérationnel s’est tenu le mercredi 29 avril 2015 à la maison de la presse. C’était en présence des doyens et doyennes de la presse malienne dont Sadou Yattara et Massiré Yattassaye. Lors des débats, Mamadou Talata Maïga, administrateur délégué à la maison de la presse a précisé que l’ouverture de l’école publique de journalisme au Mali est prévue pour la prochaine rentrée universitaire. La rencontre a débuté par la présentation de certaines écoles de journalisme et de communication dont l’Institut des Sciences Politiques, Relations Internationales et Communications (Ispric), l’Ecole Supérieure de Technologie et de Management (Estm) et l’Université Catholique de l’Afrique de l’ouest (Ucao). Les frais d’inscriptions à ces écoles vont de 350 000 FCFA à 1 500 000 FCFA. Puis le doyen de la presse écrite, Sadou Yattara a invité la jeune génération de se cultiver, à faire la différence entre la communication et l’information. Il a dénoncé le laxisme dans la création des journaux. A quand l’ouverture de l’école publique de journalisme au Mali ? En réponse à cette question, l’administrateur délégué à la maison de la presse, Mamadou Talata Maïga non moins membre du directoire de cette école,  a précisé que l’école ouvrira ses portes à la prochaine rentrée universitaire (2015-2016) et dont l’accès sera par voie de concours.

Semaine de la citoyenneté en milieu scolaire et universitaire

Pour le retour du civisme dans nos habitudes

L’Ecole centrale  pour l’industrie, le commerce et l’administration (ECICA), a servi de cadre le 28 avril 2015, au lancement de la semaine de  citoyenneté, organisée par le Bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem). L’objectif de cette semaine est d’inviter les élèves et étudiants à plus de civisme, de travail, de patriotisme, du  respect des parents, des maîtres, des lieux publics, du drapeau, de l’hymne national, etc. La semaine, est organisée avec la collaboration de l’Association des pionniers du Mali. Selon le secrétaire général du bureau de coordination de l’Aeem, Ibrahima Traoré, à travers cette semaine de sensibilisation, il s’agit d’inviter nos camarades à se retourner vers nos coutumes et à redevenir malien tout court. Après Bamako, la semaine de poursuivra à l’intérieure du pays.

Santé publique au Mali

L’Usaid lance 2 programmes d’environ 40 milliards de FCFA

L’hôtel Salam de Bamako a abrité le jeudi 23 avril 2015, la cérémonie de clôture du programme Usaid (Agence des Nations unies pour le développement international) «survie de la mère et de l’enfant», et le lancement des nouveaux programmes Usaid « services de santé à grand impact » et « communication et promotion de la santé ». Ces deux nouveaux programmes d’environ 40 milliards de FCFA permettront de réduire la mortalité maternelle néonatale et infantile au Mali. La cérémonie était présidée par le secrétaire général du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Ousmane Doumbia en présence du directeur de l’Usaid, Gary Juste et de nombreuses autres personnalités. Ces programmes permettront de consolider les acquis dans l’offre des services de qualité accessibles et abordables, et d’impulser un changement de comportement considérable au sein des communautés, a précisé le directeur de l’Usaid.

Quatrième édition du jeu concours BF

Unilever à la recherche de la femme BF 2015

Dans le but d’encourager l’entreprenariat féminine, de renforcer le positionnement de la marque BF sur le territoire malien ; de contribuer à accroitre le capital sympathie pour la marque, Unilever a initié un vaste projet à l’endroit des femmes du Mali en détectant certains nombre d’entre elles via leurs performances au sein de leur Enterprise pour les récompenser. Le concours a été lancé, le vendredi 17 Avril 2015 à l’hôtel Massaley sous la houlette du directeur commercial d’Unilever Mali Mohamed El Moctar Touré, en présence de plusieurs membres de la société. Le Directeur commercial a énuméré les critères d’éligibilité de la femme BF 2015 : être une femme âgée et résider sur le territoire malien ; être reconnue comme étant performante dans son domaine d’activité, bénéficier d’une bonne probité et avoir de bonnes valeurs morales tout en ayant un projet contribuant à l’épanouissement de la communauté.

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