Depuis le décès, le 18 janvier dernier, de Madame le Médiateur de la République, Me M’Bam Datigui Diarra, les personnalités viennent de tous les horizons pour présenter à sa famille, à ses collaborateurs et aux autorités maliennes. Si le Médiateur du Bénin, non moins président de l’Association des Médiateurs de l’Espace Uemoa Albert Tévoedjere et le Directeur de cabinet du Médiateur de la France, Christian Leroux, ont tenu à être présents aux obsèques nationales, le Médiateur délégué de la Côte d’Ivoire, Lamine Ouattara, a pris part aux cérémonies de sacrifice du 7è jour.
A la suite de la directrice de cabinet du Médiateur du Faso, Mme Nafarina Sanogo, qui a fait le déplacement pour la même circonstance, de fortes délégations sont venues du Sénégal et de la Guinée Bissau. Hier mercredi, le Médiateur de Guinée, le général Fancinet Touré et son directeur de cabinet ont bouclé un séjour de près d’une semaine à Bamako. Ils s’y trouvaient presque au même moment que l’ancien président de la Fédération internationale des droits de l’homme des droits (Fidh), Me Sidiki Kaba. Tout ce beau monde a tenu à témoigner sa solidarité avec le peuple malien en ces moments.
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rnSept sur sept
rnUn carrefour dangereux entre Eléphant et N’Krumah
rnEntre les ronds-points Eléphant et Kwame N’Krumah s’ouvre désormais une mini autoroute à deux voies et pistes cyclables bâbord et tribord. Au milieu de cette bretelle en forme d’arc, située juste entre le cimetière d’Hamdallaye et l’Agetic, la mort guette les chauffards au beau milieu d’un carrefour dépourvu de tout.
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rnDans cette gueule de loup dégagée, rien, absolument rien, n’indique, selon les dispositions du Code de la route, le danger permanent qui peut frapper à tout moment les usagers toujours pressés d’arriver à bon port.
rnQu’ils viennent du rond-point Eléphant ou N’Krumah, les automobilistes roulent à la vitesse du «son». A moins qu’ils ne soient obligés de s’y arrêter dans un crissement de frein à rompre les tympans. A la hâte, ils se fraient, à coups de klaxons intempestifs, un passage pour continuer leur course folle.
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rnAu niveau de ce carrefour dangereux, il n’y a pas de balises et de rond-point. Il n’y a pas non plus de panneaux et de feux de signalisation pour indiquer la direction à suivre et la priorité.
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rnCet avatar ne relève pas de la responsabilité de l’entreprise à lui confiée les travaux de cette belle mini-autoroute.
rnFaute de moyen ? Ce n’est pas le cas. Est-ce que l’argent devant servir à matérialiser, sécuriser, ce rond-point a été chapardé par les charognards du ministère en charge des routes ? Le danger qui plane à feu continu sur ce carrefour porte à le croire.
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rnEn tout cas, la faute -cerise sur le caca- repose sur la tête du ministre des Transports.
rnFaut-il attendre un carambolage, une catastrophe inédite, des morts, pour apprécier justement la bêtise commise lors de la reconstruction, à coups de milliards, de cette route ?
rnIl n’est jamais trop tard pour protéger la vie des usagers de la route.
rnA bon entendeur, salut ! Ou, alors, c’est le médecin après la mort!
rnPar Goor MAG
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