De quoi retournent ces dissolutions tous azimuts de Conseils communaux

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Les journées de mercredi sont devenues cauchemardesques pour les équipes communales sortantes, depuis l’avènement de cette transition. Et pour cause, il se passe rarement un conseil des ministres sans ce leitmotiv au sujet de tous les conseils communaux dans la mire de la tutelle : «dysfonctionnement consécutif à la violation de la loi ». C’est à la fois le réquisitoire et la sentence au nom desquels chaque équipe communale sortante est susceptible d’être virée au profit d’une délégation spéciale, au gré des humeurs ou d’intérêts inavoués. À l’échafaud sont passées des municipalités de grande envergure comme les communes du Mandé, de Kalaban Coro, ainsi que trois des 6 communes du district dont le conseil est également remplacé par une délégation spéciale. Plusieurs autres collectivités sont depuis longtemps paralysées par le vide de directoire alternatif après leur décapitation et sont ainsi vouées au même dysfonctionnement ayant prévalu à leur dissolution. De quoi intriguer bon nombre d’observateurs qui s’interrogent finalement sur la pertinence et les motivations réelles de la démarche. Elle est d’autant plus suspecte qu’elle intervient dans la foulée des préparatifs des élections.

Tickets désormais indésirables à la pompe

S’approvisionner en carburant par les tickets est devenu un casse-tête et oblige les détenteurs de ce précieux sésame à parcourir toute la ville avant de tomber sur une station disposée à l’échange. En cause, l’insolvabilité criante de la clientèle des opérateurs pétroliers. Face au retard qu’accuse le paiement de leurs factures, le rythme des importations en est fortement affecté et la course à la liquidité rend indésirable tout ce qui n’est pas liquide. C’est le cas, manifestement, des tickets de carburant que certains pompistes fuient comme la peste. Il suffit de les surprendre dans les mains de la clientèle pour déclarer la pompe sèche. La pénurie de carburant devient du coup la règle et l’astuce, chaque fois que le règlement ne s’opère pas par l’argent liquide. Il faut noter qu’il s’agit le plus souvent de fournisseurs modestes et de faibles calibres, n’ayant hérité des commandes publiques de dotations en carburant qu’après le renoncement des plus gros opérateurs, à cause justement des difficultés à recouvrer leurs dus.

Rassemblées par la Rédaction

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