Le thème : «Les Réformes importantes à la Protection Civile de 2015 à nos jours » était à l’ordre du jour de la traditionnelle rencontre du Centre de Communication du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile avec la Presse. C’était le mercredi 17 mai 2017 au siège de la Direction Générale de la Protection Civile. La Conférence, animée par le Colonel Seydou Doumbia, directeur général de la Protection Civile, s’est déroulée en présence de ses proches collaborateurs et de plusieurs autres personnalités, dont le maire de la Commune IV. Dans son intervention, le premier responsable des soldats du feu du Mali dira qu’entre 2015 et le premier trimestre 2017, ses hommes ont effectué plusieurs missions de secours. Ainsi en 2015, il y a eu 13771 interventions pour secourir et assister 20304 personnes, en 2016 avec 14972 pour assister et secourir 22325 victimes. Quant au premier trimestre 2017, il a déjà enregistré 4085 interventions pour assister et secourir 5427 personnes. S’agissant des réformes importantes pour cette période, on note au plan institutionnel la prise d’une Loi, de 12 Décrets, de 15 Arrêtés et autres décisions ministérielles. Sur le plan équipement, la Direction Générale de la Protection Civile a bénéficié de 24 véhicules dont des ambulances, des Engins incendie, des camions de transports pour le personnel et le matériel, 13 motos, 2 zodiacs, 2 pirogues à moteur, 7 groupes électrogènes, et des matériels divers. L’année 2016 a aussi vu le recrutement de 500 élèves sapeurs-pompiers. Un autre recrutement a eu lieu, celui en cours de 350 élèves fonctionnaires de la Protection civile. Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie du personnel, on note la dotation individuelle conséquente du personnel en effets d’habillement et l’adoption du décret octroyant des primes et indemnités aux fonctionnaires de la protection civile.
Malgré le tableau reluisant que présente la Protection civile malienne d’aujourd’hui, elle connait cependant quelques insuffisances qui méritent d’être pris en compte, afin de rendre le Service encore plus performant. Il s’agit notamment de l’insuffisance des effectifs, de formation, d’infrastructures et des équipements.
Le thème «les vaccins protègent tout le monde, faites-vous vacciner » au cœur de la septième édition de la semaine africaine de vaccination qui prend fin le 21 mai 2017
La situation sanitaire au Mali se caractérise par la persistance des maladies infectieuses et parasitaires et le niveau élevé de morbidité chez les enfants et les femmes. La plupart de ces maladies meurtrières ou handicapantes sont évitables. C’est pourquoi au Mali, les plus hautes autorités mènent depuis 2010 la campagne nationale de la semaine de vaccination contre ces maladies. L’édition 2017 de cette campagne a été lancée le lundi 15 mai 2017 au siège de l’OMS-Mali à travers une conférence de presse. Animée par le Dr Ibrahim Diarra, la rencontre s’est déroulée en présence du Dr Yao Théodore Kouadio de l’OMS, du Dr Deogratos Manirakiza de l’UNICEF et de plusieurs autres personnalités dont les représentants des partenaires comme Rotary, Lions Club, l’USAID, Helen Keller, la Croix rouge malienne et autres. Cette septième édition de la Semaine Africaine de la Vaccination (SAV) se déroule du 15 au 21 mai 2017 sous le thème : « les vaccins protègent tout le monde, faites-vous vacciner» sur toute l’étendue du territoire national. Selon les autorités sanitaires, cette campagne de vaccination permettra de renforcer les programmes nationaux de vaccination existants et de sensibiliser la population sur l’importance pour chaque personne d’avoir le droit d’être protégé contre les maladies évitables par la vaccination. Rappelons que la Semaine Africaine de la Vaccination est née en 2010 à l’initiative des ministres de la Santé réunis lors de la soixantaine session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique à Malabo en Guinée équatoriale. Ils ont alors adopté la Résolution « d’institutionnaliser une semaine annuelle de la vaccination en Afrique comme moyen de maintenir le plaidoyer, d’élargir la participation communautaire et d’améliorer la prestation des services de vaccination ». Sa participation est flexible et les objectifs et activités nationales de la SAV sont fixés en fonction des objectifs nationaux de santé reposant sur de solides données factuelles. Aussi, les pays ont la latitude de mener des campagnes à grande échelle ou de se concentrer sur des activités de vaccination à petite échelle ou sur des campagnes de sensibilisation ou des initiatives de promotion.
Quinzième session du Conseil d’Administration de l’Agence malienne de radioprotection
L’Agence Malienne de Radioprotection (AMARAP) a tenu le lundi 15 mai 2017 la 15ème session ordinaire de son Conseil d’administration sous la présidence de M. Ismael Oumar Touré, secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’Eau. On notait aussi la présence du Dr Nagantié Koné, directeur général de l’Agence et des autres administrateurs de la structure. Cette 15ème session avait à son ordre du jour l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session précédente et les rapports d’activités et financier de l’année 2016. Ouvrant les travaux de cette session, M. Ismael Oumar Touré, secrétaire général du ministère en charge de l’Energie dira que la maitrise du développement socio-économique est fortement liée à celle des applications pacifiques de l’énergie atomique et des techniques nucléaires. Ainsi, au Mali, grâce à l’appui de l’AIEA, les techniques nucléaires sont utilisées dans plusieurs domaines socio-économiques, notamment la santé, l’industrie, les mines, l’agriculture, l’élevage, l’enseignement et la recherche. L’utilisation de ces techniques, qui connait un regain d’intérêt à travers le monde, doit s’effectuer dans un cadre sécurisé, pour un développement durable. M. Touré soulignera que la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne requiert d’accorder une attention particulière pour les questions de sureté et de sécurité radiologiques et nucléaires. Il indiquera que l’Agence a apporté un appui considérable aux forces de Défense et de Sécurité pour la sûreté nucléaire des sites sensibles lors du dernier Sommet Afrique-France de janvier 2017. Aussi, en 2016, l’Agence, sous l’impulsion de son Conseil d’Administration a enregistré des avancées significatives. Il s’agit de la mise sous contrôle de 531 sources de rayonnements, répartis dans 130 établissements, de la délivrance de 312 autorisations, de l’accomplissement de 170 contrôles dans les établissements détenteurs de sources de rayonnements ionisants. A cela, il faut ajouter le suivi dosimétrique d’environ 600 travailleurs affectés aux travaux sous rayonnements ionisants et le suivi des conventions et traités internationaux du domaine nucléaire, dont le Mali est membre.
40ème ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DU PRESIDENT MODIBO KEÏTA : l’émotion reste toujours intacte
16 mai 1977 – 16 mai 2017. Il y a exactement 40 ans que disparaissait le 1er président du Mali et père de la nation, Modibo Kéita. Respectant une tradition bien ancrée, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a déposé dans la matinée du 16 mai, une gerbe de fleurs sur la tombe du président Modibo Kéita, au cimetière de Hamdallaye. C’était en présence du Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maiga, du président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé, des chefs des autres institutions de la République, des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique, des membres de la famille de l’illustre disparu et de nombreuses autres personnalités. C’est aux environs de 10h 00 que le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, est arrivé au cimetière de Hamdallaye. Accueilli par le chef du gouvernement, le président Kéita, a, aussitôt, passé en revue la troupe, rendant les hommages militaires, avant l’exécution de l’hymne national. Juste après, le chef de l’État a, dans une atmosphère particulièrement solennelle, déposé la gerbe de fleurs sur la tombe du président Modibo Kéita. Livrant ses impressions à la fin de la cérémonie, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a déclaré : « C’est comme si c’était hier, l’émotion est intacte. Vous savez, tout homme est mortel. La mort des uns a plus de poids que les Monts mandingues. Celle des hommes, qui se sont, toute leur vie, dépensés pour leur peuple, leur patrie, a plus de poids que les Monts mandingues. Celle de ceux qui, le long de leur vie, n’ont été que pour eux-mêmes, n’ont eu souci que d’eux-mêmes, ont été opposés aux intérêts du peuple, la mort de ceux-là a moins de poids qu’une plume ». Et le chef de l’État d’ajouter que la mort du président Modibo Kéita est une montagne qui continue de nous en imposer. « J’ai encore eu cette émotion très vive, hier soir, en arrivant à Sénou, en voyant briller, comme il se doit, les lettres de « Aéroport international Feu Président Modibo Kéita Sénou ». Cet homme mérite d’être célébré, de la plus belle des façons, de la plus belle des manières. C’est donc avec une très vive émotion que chaque fois, l’an révolu, je viens ici m’acquitter de ce devoir de mémoire, d’honneur que la patrie doit à Modibo Kéita, fils de Daba. Il a servi la patrie malienne, de la plus belle des façons. Il demeurera pour l’éternité un exemple beau, magnifique, porteur pour ce pays », a encore dit Ibrahim Boubacar Kéita. Neveu du président Modibo Kéita, Boubou Kéita, a, au nom de la famille, assuré que les autorités ont fait leur devoir en rétablissant le père de la nation dans sa dimension historique. « C’est un souvenir et un devoir de mémoire. Je pense que le président Modibo Kéita a été un grand panafricaniste, la pensée et l’idéal de Modibo Kéita sont toujours d’actualité. Je pense que cela permettra à tous les patriotes de faire leur introspection, de voir le chemin parcouru et de se projeter dans l’avenir avec une foi et une vision correctes », a-t-il conclu.
La Rédaction