Crise post-electorale : Libération des militants de l’opposition

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Douze militants de l’opposition, dont quatre femmes, interpellés, le vendredi 21 septembre dernier, lors d’une manifestation non autorisée, ont été libérés dimanche et lundi derniers. «Huit des militants de l’opposition interpellés le 21 septembre ont été libérés dimanche, et quatre femmes ont été libérées lundi », a déclaré à  Me Demba Diallo, un de leurs avocats, par ailleurs membre de l’Union pour la république et la démocratie (URD), parti du chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé. Une source judiciaire a confirmé la libération de ces 12 personnes, arrêtées lors de la manifestation contre la réélection du président Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Axe Soumpi-Niafunké :

Un véhicule des  Famas saute sur une mine

Mardi 25 septembre dernier, un véhicule militaire a sauté sur un engin explosif improvisé, probablement une mine dans la région de Tombouctou. Le bilan fait état de 2 militaires tués et 2 autres blessés. Le véhicule à bord duquel a été très endommagé à cause de la déflagration.

Pour l’instant, on ignore encore l’identité des auteurs de cet acte, faute de revendication. Tout de même, cette attaque porte la signature des éléments du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM). Lequel a déjà revendiqué plusieurs attaques sur cet axe routier.

 

Menaka :

12 civils tués par des hommes armés

Au moins douze civils ont été assassinés par des hommes armés, le mardi 25 septembre 2018, dans une localité du nord. C’est non loin du bourg d’Inekar, à quelques dizaines de kilomètres de la ville de Ménaka, que le drame s’est produit. Selon les témoignages, mardi, des hommes armés circulant à moto sont arrivés sur les lieux. Certains portaient des armes en bandoulière, d’autres des grenades à la ceinture. Il y a eu d’abord des scènes de violence contre les populations civiles, puis des exécutions sommaires. Et avant de battre en retraite, les assaillants auraient annoncé aux civils épargnés qu’ils reviendraient. Le mobile de ces tueries n’est pas encore connu. Mais certains éléments posent question. La quasi-totalité des victimes sont des Touaregs de la fraction des Ibogolitans. Ils cohabitent notamment avec les Touaregs de la fraction Idourfane. S’agit-il alors d’un règlement de compte entre groupes sociaux de la même localité ? Ou s’agit-il de représailles d’un groupe terroriste contre des civils ?

 

Burkina Faso :

Recrudescence des attaques

8 soldats burkinabè ont été tués, le mercredi dernier, par l’explosion d’une mine artisanale aux environs de Baraboulé, dans la région du Sahel, alors qu’ils se rendaient à Djibo, chef-lieu de la province du Soum, a annoncé la présidence burkinabè. Dimanche 23 septembre, trois gendarmes ont été tués dans un accrochage avec des individus armés près d’Inata, dans la même province du Soum, où trois employés d’une mine d’or, un indien, un Sud-africain, un burkinabé ont été enlevés.

De nombreuses attaques et explosions d’engins artisanaux (IED) visant les forces de l’ordre se sont produites ces derniers mois dans la région de l’Est.

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