La contribution du Fonds Saoudien pour la réalisation de la route Didiéni-Kwala-Mourdiah-frontière de Mauritanie et la 5ème phase du projet de forage et d’équipements de puits

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Le jeudi 1er mars 2018 a été signé au ministère de l’Economie et des Finances l’accord de prêt relatif au projet de la route Didiéni-Kwala-Mourdiah-frontière de Mauritanie et du mémorandum d’entente relatif au programme saoudien de forage de puits et de développement rural en Afrique, phase 5. C’était entre le Fonds Saoudien pour le Développement et le  ministère de l’Economie et des Finances.

En effet, le Projet de route « Didiéni-Kwala-Mourdiah-Nara-frontière de la Mauritanie», d’un montant total de 110 millions d’euros soit 72,155 milliards de FCFA environ, consiste en la réhabilitation et le bitumage de cette route sur une longueur d’environ 232,51 Km de la route nationale numéro 4. Cela, dans le cadre du réseau de transport communautaire de l’UEMOA et du réseau routier prioritaire de la CEDEAO. Il a comme objectifs, entre autres, d’assurer le désenclavement du pays grâce à l’accès du Mali aux ports de la Mauritanie et de favoriser les échanges commerciaux entre le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. Le Fonds Saoudien pour le Développement participe au financement à hauteur de 6,9 milliards de F CFA.

Quant au mémorandum d’entende relatif au projet de forage de puits, d’un montant de 3,9 milliards de F CFA, il vise l’approvisionnement des localités et des zones rurales en eau potable à travers la réalisation de 110 forages équipés d’un système de pompage par énergie solaire, la fourniture de châteaux d’eau et l’installation de réseaux de distribution d’eau dotés de fontaines et de robinets.  A ce titre, il permettra aux populations bénéficiaires de pouvoir se tourner vers des activités génératrices de revenus et d’améliorer leurs conditions de vie, notamment les femmes et les enfants avec la construction d’environ 77 km de réseau de distribution. Les zones d’intervention du projet sont les régions de Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti.

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15ème session ordinaire du Conseil d’Administration du Laboratoire national des Eaux

 

Le Laboratoire National des Eaux a tenu le jeudi 1er mars 2018, la 15ème session ordinaire de son Conseil d’administration. Cette session avait à son ordre du jour l’examen et l’adoption du rapport d’activités et l’état d’exécution du budget au 31 décembre 2017 et le projet de programme d’activités et de budget pour l’exercice 2018. Il y avait aussi l’adoption du procès-verbal et l’état du point d’exécution des recommandations formulées lors de la 14ème session. La cérémonie d’ouverture, présidée par M. Malick Alfousseyni, ministre de l’Energie et de l’Eau, s’est déroulée en présence de M. Almoustapha Fofana, directeur général du Laboratoire national des Eaux et des autres administrateurs de la structure. Ouvrant les travaux de cette session, le ministre en charge des Eaux a souligné que l’importance du Laboratoire national des Eaux n’est plus à démontrer dans le dispositif institutionnel du secteur, sachant le risque de plus en plus croissant de pollution des ressources en eau. Au niveau national, la pollution des ressources en eau s’est nettement aggravée plus récemment avec l’introduction de l’exploitation aurifère par dragage dans les lits des cours d’eau et surtout le déficit hydrologique de la campagne 2017-2018. S’agissant du bilan des activités du Laboratoire national des Eaux pour l’année 2017, il faut retenir que sur une prévision de 14 mille analyses, le Laboratoire a fait une réalisation de 14 632, soit un taux de 104,5% et une augmentation de 7,74% par rapport à l’année 2016. En matière d’études et de recherches, le Laboratoire, en collaboration avec d’autres institutions de recherche, a réalisé trois études en 2014,  six entre 2015 et 2017, soit deux  études par an, sur des thèmes relatifs à la qualité de l’eau. Aussi, sur trois thèmes retenus par le Comité scientifique et technique du Laboratoire national des Eaux, en sa 8ème session ordinaire 2017, deux ont pu bénéficier de financement. Il s’agit des thèmes sur l’impact de l’orpaillage, sur la qualité des eaux de surface dans les communes de Fourou et Misseni et de l’impact du cyanure et du mercure dans les eaux de surface et souterraine dans le cercle de Kéniéba. Le ministre annoncera que  le premier  semestre 2018 verra l’inauguration du siège du Laboratoire national des Eaux, permettant ainsi à la structure d’améliorer le cadre de travail  des agents et de relever le niveau de performance du Laboratoire.

S’agissant du projet de budget pour 2018, il est arrêté à la somme de 841 millions 79 mille 675 F CFA contre 1 milliard 78 millions 195 mille 514 F CFA en 2017, soit une réduction de l’ordre de 22%. Quant au budget 2017, il a été réalisé à 94,15% à la date du 31 décembre 2017.

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JOURNEE MONDIALE DE LA PROTECTION CIVILE : Au titre de l’année 2017, la protection civile du Mali a fait 16 941 interventions dont  23 894  blessés et 802 cas de décès

 

A l’instar de la communauté internationale, le Mali a célébré la journée mondiale de la protection civile qui est célébrée le 1er mars chaque année à la Direction générale de la protection civile. Le thème retenu par l’Organisation internationale de la protection civile était : « la protection civile et les institutions nationales pour une gestion plus efficace des catastrophes ». La cérémonie a été présidée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita. Il avait à ses côtés le général de brigade Salif Traoré, ministre en charge de la protection civile et le colonel Seydou Doumbia, directeur général de la protection civile. Ont également pris part à cet événement  le représentant de l’organisation internationale de la protection civile, les membres du gouvernement, les présidents des institutions, des diplomates accrédités au Mali ainsi que plusieurs invités de marque.  Le colonel Seydou Doumbia, dans son mot de bienvenue, a fait savoir que c’est la première fois dans l’histoire de la protection civile de notre pays, que la journée mondiale de la protection civile est célébrée sous le haut patronage du président de la République. Il a poursuivi en disant que cela témoigne à suffisance, tout l’intérêt que le président IBK porte à la protection des personnes, la sauvegarde de leurs biens et la préservation de l’environnement, mission essentielle de la protection civile. Le Mali est  pleinement en phase avec ce thème, au regard des actions entreprises dans le cadre de la gestion des risques de catastrophes, dira le DG de la protection civile M. Doumbia. Avant d’ajouter que la Direction de la protection civile a recruté 500 élèves sapeurs-pompiers en 2016, 350 en 2017 et 500 autres pour le compte de l’année 2018 dont le processus est déjà lancé. Pour mener à bien sa mission, elle a enregistré pour la seule année 2017 l’acquisition de 14 véhicules de liaison et de commandement, six motos de liaison, 25 ambulances dont 12 semi-médicalisées, dons du Japon, 60 radios portatifs, du matériel divers et des équipements individuels de protection.  En termes de maillage du territoire national, le DG a fait savoir que « nous  avons enregistré l’ouverture du centre de secours de Kita, des postes de secours routiers de Kéniéba, Didiéni,  de Samanyana, de Zégoua, et de Diboli. Il est prévu dans les semaines à venir l’ouverture des centres de secours de Kabala, de San, du poste de Secours de fluvial de Nafunké, des postes de secours routiers de Bla, de Kourémalé et de Bengadi  dans la commune de Kangaba. A ceci s’ajoute le pré-positionnement des ambulances dans certains carrefours et aux périphéries de Bamako qui permet d’apporter des secours de proximité aux  populations. Toutefois, malgré ses efforts consentis par l’Etat, l’année 2017 a été marquée par l’augmentation des interventions des unités opérationnelles de la protection civile, au titre desquelles nous retenons 16 mille 941 interventions. Il en a été enregistré 802 cas de décès et 23 mille 894 blessés avec une prédominance  des accidents de la circulation qui ont fait 14 mille 543 cas, avec 558 décès et 22 mille 639 blessés.

En termes de perspectives, la protection a l’espoir sur la poursuite de la mise en œuvre intégrale de la Loi de Programmation Relative à la Sécurité Intérieure (LPRSI 2017-2021). Il s’agit entre autres : la dotation en tenue, équipements, la protection individuelle et collective de l’ensemble du personnel ; la réalisation de nouvelles infrastructures ; l’équipement en engin de lutte contre l’incendie, l’instauration de la médecine d’urgence et pré-hospitalière à la protection civile ; etc….

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