Ça y est ! Le Mali sort sain et sauf d’une élection présidentielle dont l’issue a été à l’origine de nombreuses inquiétudes. Cette grâce, on le doit à l’engouement ferme des organisations de la société civile et des formations politiques ; lesquelles ont toujours appelé à la retenue. Ce, avant et après les deux tours du scrutin.
Parmi ces organisations dont le geste demeure encore salutaire, figure la Coordination « Mali Ka Wélé Kan », une plateforme de plusieurs regroupements de la société civile. La dernière sortie de ladite coordination date du lundi 12 Aout 2013. C’est-à-dire, 24 H seulement après le 2ème tour du scrutin de la présidentielle. C’était à la faveur d’une conférence d’information et de sensibilisation à l’endroit de la jeunesse des différentes formations politiques ayant compéti à l’élection présidentielle 2013.
Durant la rencontre, les participants ont échangé à propos du processus électoral. Ils ont félicité la bonne organisation des scrutins. Les jeunes ont réaffirmé leur attachement à la culture de la paix.
Dans ses mots de clôture, M. Yagaré B. Diakité, président de la coordination « Mali Ka Wélé Kan », a exhorté les uns et les autres à la retenue.
Faut-il le noter ? Dans le souci d’éviter une crise postélectorale la coordination « Mali Ka Wélé Kan » avait initié plusieurs activités dont des conférences débats sur la paix entre les différents candidats.
Djibi
Coordination civilo-militaire
Le 2ème stage a vécu
Organisées avec l’appui financier de l’Allemagne, les assises du 2ème stage sur la Coordination Civilo- Militaire ont pris fin Mercredi 23 Août 2013 à « l’Ecole de Maintien de Paix Me Alioune Blondin Bèye».
Deuxième du genre au titre de l’année 2013, cette rencontre a regroupé au total 25 stagiaires venus de dix pays différents à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, les Comores, la République du Congo, la Côte d’Ivoire, la République de Guinée, la RDC, l’Ile Maurice et le Mali.
Durant les deux semaines que le stage a duré (du 12 au 23 août), les séminaristes ont été élucidés sur ce que représente l’interface entre la composante militaire et les composantes civiles. Ils ont également étudié les interfaces prévalant entre toutes les autres parties prenantes évoluant au sein du secteur d’opérations de paix. A travers des exercices pratiques, des études de cas et des ateliers de groupes, les stagiaires ont pu mettre en pratique les connaissances théoriques acquises en salle.
C’est le Général Mahamane Touré, directeur général de l’Ecole de Maintien de la Paix qui a présidé la cérémonie de clôture du stage. Dans son discours, il a remercié les participants pour leur courage et les formateurs pour la qualité des cours. De son avis, les enseignements donnés ont été de qualité et permettront d’approfondir les capacités des participants.
Des diplômes de participation ont été remis aux stagiaires.
Djibi