Consensus CMA-plateforme sur Kidal : Le gouvernement n’a pas souhaité réagir

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Le gouvernement n’a pas souhaité réagir à cet accord. Joint par la rédaction de Studio Tamani, l’un des responsables du bureau du Haut représentant du chef de l’Etat dans la mise en œuvre de l’accord dit attendre les rapports des deux mouvements sur la réunion de Niamey. Pour certains observateurs comme Serge Daniel, journaliste et écrivain, joint au téléphone par Studio Tamani, ce consensus est “un pas important dans le processus de paix et de réconciliation”. Selon ces analystes, l’accord de Niamey devrait désamorcer la tension qui existe entre le HCUA et le Gatia sur la gestion administrative et militaire de la ville de Kidal.

 

ACCORD DE NIAMEY

La reculade de la CMA

Plate-forme et CMA ont convenu de se partager la gestion administrative et militaire de Kidal. Le Gatia, qui réclamait la coopération dans le domaine sécuritaire, a obtenu gain de cause. Désormais, des combattants du Gatia seront aux côtés de ceux de la CMA aux check-points. Ils seront associés à la sécurisation de la ville.

Des deux côtés de la délégation, les représentants affichent leur optimisme quant à “un retour à la normale”. Selon eux, “des mesures concrètes vont être prises pour faire baisser la tension à Kidal”. La CMA, qui avait toujours refusé de collaborer avec le Gatia sur le plan sécuritaire, considère cet accord comme une “avancée” dans la décrispation de la situation. “Tout ce qui peut nous faire avancer vers la paix est une bonne chose”, explique Almou Ag Mohamed, le porte-parole de la CMA.

 

APRES LA SIGNATURE D’UN NOUVEL ACCORD

La CMA réaffirme son attachement à l’accord d’Alger, mais ne convainc pas

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) du Mali et la coalition de groupes armés “la Plateforme” ont réaffirmé dimanche à Niamey leur “attachement” à l’accord d’Alger, indique un “document d’entente” signé par les responsables des deux parties. L’accord d’Alger peine à être mis en œuvre depuis sa signature en mai 2015 par le gouvernement malien et des groupes armés pour instaurer une paix durable dans le Nord du Mali, également théâtre de nombreuses rébellions. Mais cela ne trompe personne.

 

Un chef jihadiste mauritanien, tué au Mali

AL-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a informé de la mort, au Mali, de l’un de ses chefs, un Mauritanien du nom de Aboubacar Al-Chiguity.

Le Mauritanien a été tué lors d’une attaque menée par des jihadistes contre un camp de l’Armée malienne près de la frontière avec le Burkina faso, note un communiqué d’AQMI.

 

Kita : condoléances aux familles des victimes d’un conflit foncier

Une mission parlementaire s’est rendue samedi dans la Commune de Sofeto à Kita. L’objectif de cette visite, selon le chef de la délégation, était de présenter des condoléances aux familles des victimes tombées lors du conflit foncier entre les villages de Djoukounté et Nafadji, il y a 2 semaines.

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Qui va parler du MALI là bas ???? même le Mali ne veut pas qu’on mette son nom dans les histoires de famille. Malien est trop fatigué, on n’a rien compris de ce problème, malien a trop de ressort encaisse toujours trop jusqu’à une limite….

  2. Magellan IBK est occupé à aller se changer les esprits loin du Mali, donc le gouvernement n’a pas réagir.

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