Le président du Conseil économique, social et culturel (Cesc), Jeamille Bittar, a présidé le jeudi 3 aout 2012, la cérémonie d’’ouverture de la 6è session ordinaire de la 4è mandature de l’institution. L’événement s’est déroulé à Koulouba, au siège du Conseil, en présence du chef du gouvernement, Cheick Modibo Diarra, et de plusieurs membres de son Cabinet.
Dans son allocution de bienvenue, Jeamille Bittar a d’abord rappelé que la session qui s’ouvrait ainsi, a été reportée à cette date en raison des événements politiques et sécuritaires majeurs que notre pays a connus au lendemain de la mutinerie du 22 mars dernier.
Profitant de cette rencontre, Jeamille Bittar a évoqué que le Conseil économique, social et culturel place cette session sous le signe du vert, qui selon lui, est la «couleur de l’espérance comme l’indique la première bande de notre drapeau national…Le vert fait l’objet d’une actualité brûlante. C’est pourquoi nous avons structuré le thème de notre Session : «Economie verte : opportunité de création de richesses et de promotion d’emplois. Aussi, les conseillers travailleront sur la synthèse de la déclaration de Rio et étudieront l’économie verte et les moyens de sa mise en œuvre dans le contexte du développement durable et de l’éradication de la pauvreté», a conclu Jeamille Bittar.
Pour visiter le chantier du nouveau siège de la délégation de la Ccim à Koulikoro : Bittar et les membres du bureau effectuent le déplacement
La délégation de la Ccim conduite par son président, Jeamille Bittar, a effectué une visite, le mercredi 1er août 2012, sur le chantier du nouveau siège de la délégation de Koulikoro. Bâti sur une superficie d’un demi-hectare, ce nouveau siège, d’un coût de 360 millions de Fcfa, comprend des bureaux, une salle de conférence, une annexe et un parking. Cette visite a permis au président de la Ccim et sa délégation de constater l’état d’avancement des travaux exécutés à hauteur de 60%. Selon le maitre d’œuvre, Boubacar Diarra, suite aux évènements du 22 Mars 2012, les travaux avaient pris un léger retard, mais à la date d’aujourd’hui, le processus de réalisation suit son cours normal. Baba Sanogo, président de la délégation Ccim de Koulikoro, n’a pas caché sa satisfaction pour la réalisation d’un tel joyau dans la capitale du Meguetan.
Jeamille Bittar, pour sa part, dira que l’objectif de cette visite est à deux niveaux: voir l’état d’avancement du chantier, malgré les périodes douloureuses de Mars et Avril 2012; rassurer l’opinion nationale et internationale de la disponibilité de son équipe à travailler sans relâche pour le bien-être du secteur des affaires. Rappelons que la pose de la première pierre a eu lieu le 7 Aout 2012. La fin des travaux est prévue pour le 1er novembre de cette année. Les travaux sont effectués par l’entreprise Volcan Négoce (SARL)
Journée de reboisement à Tabacoro : les amis de la nature plantent 650 pieds d’arbres
Les amis de la nature et les résidents de la cité bolivarienne de Niamana, ont procédé à la plantation de 650 pieds d’arbres le samedi 4 Aout 2012. Outre les habitants de la Cité, ladite cérémonie a regroupé les élus locaux, le directeur général des Eaux et forêts et les familles déplacées du Nord-Mali.
La population des 105 logements est sortie en masse pour reboiser et procéder au regarnissage de certains sites. Le coût d’envoi a été donné par Alassane Maiga, directeur des Eaux et forêts. Selon le directeur des Eaux et forêts, Alassane Maïga, cette année, il est prévu de planter 36 millions d’arbustes à travers le pays. De son côté, Moctar Coulibaly dit Att, qui était présent à la cérémonie, a insisté sur l’entretien des arbres et invité les résidents de cette localité à faire preuve de patriotisme en sauvegardant les espaces reverdis.
Semaine mondiale de l’allaitement maternel au Mali : c’est parti pour l’édition 2012
C’est sous la présidence du ministre de la Santé, Soumana Makadji, qu’a été lancée la Semaine mondiale de l’allaitement maternel, le jeudi 2 août 2012, au Camp des déplacés des régions du Nord à Niamana. Le thème de cette année 2012 est: «Comprendre le passé, planifier l’avenir: célébration des 10 ans de la Stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant de l’Oms et de l’Unicef». Dans son mot de bienvenue, le ministre de la Santé a d’abord rappelé que le choix de Niamana n’est pas fortuit dans la mesure où l’organisation de cette cérémonie dans le camp des déplacés permet de les associer à l’événement et de leur témoigner ainsi toute l’attention du Mali dans la dure épreuve qui leur a été imposée.
Ensuite, le Ministre a précisé qu’au plan national, les tendances du moment portant sur les pratiques recommandées de l’allaitement se sont substantiellement améliorées. «Ces 10 dernières années, les taux d’amélioration enregistrés ont été de 10 à 48 % de nourrissons mis au sein dans l’heure qui suit la naissance et de 8 à 38 % d’enfants de moins de 6 mois d’âge nourris exclusivement au sein», a souligné le Ministre.
Collectif cri de cœur : Bme fait don d’une valeur de 13 millions de francs
Beyound Mining Explosives (Bme) a fait, mardi dernier, un don en riz, moustiquaires et cartons d’eau de javel au collectif Cri de cœur pour les populations affectées par la crise du nord. Bme est une filiale du groupe sud africain Omnia basé au Mali, opérant dans la vente d’équipements miniers, plu spécifiquement dans les explosifs miniers. Selon le responsable financier et administratif, Abdel Kader Dieng, l’épreuve difficile que surmontent les Maliens, notamment les populations du nord, touche particulièrement Bme. Et dans la directive de sa politique de responsabilité sociale de l’entreprise, Bme a jugé utile et tout à fait normal de faire un geste de solidarité envers ceux qui en ont le plus besoin actuellement. Cette solidarité, la direction de Bme l’a manifestée à travers un don d’une valeur de treize millions de nos francs, composé de 17 tonnes de riz, 800 moustiquaires imprégnés et de 300 cartons d’eau de javel. Selon le président du collectif Cri de cœur, Almahadi Cissé, cet élan de solidarité est très salutaire.
Préventions sur les dangers des engins explosifs : l’Unicef briefe les journalistes
Le conflit au nord du Mali expose les populations aux dangereux risques des munitions non explosées. L’Unicef a, en partenariat avec la Commission nationale de la campagne internationale de lutte contre les mines et les armes à sous-munition, organisé une session de briefing à l’intention des hommes des médias. C’était à la Maison de la presse, le mercredi 1er août. Il s’avère que plusieurs victimes ont été comptées par des acteurs humanitaires, ainsi que par les autorités locales dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal et dans le cercle de Douentza dans la région de Mopti, depuis mars 2012. Ces accidents sont les effets de la manipulation d’engins non-explosés ou abandonnés tels que les cartouches, les grenades et autres, suite au déclenchement de conflits armés dans plusieurs villes du nord (Abeibara, Aguel’hoc, Tinzawaten, Tessalit). Selon les experts, sur 42 personnes affectées par 27 accidents de restes d’explosifs de guerre, l’on dénombre 8 décès dont 4 enfants. Des exposés, notamment ceux sur les restes d’explosifs de guerre et les mines au Mali, sur l’assistance pour les victimes de mines et de guerre, sur les protocoles d’Ottawa et d’Oslo, ont agrémenté cet atelier de briefing.
Organisations humanitaires : Pendant que les autres décalent Humanity first international s’ancre au Mali
Les membres de Humanity first international étaient face aux hommes de medias le jeudi 26 juillet 2012 à la Maison de la presse, afin d’expliquer les tenants et aboutissants de la mise en place de leur Ong au Mali. Ils en ont également profité pour les autres organisations humanitaires à revenir au Mali.
Le Mali, depuis janvier 2012, est confronté à de nombreux problèmes d’ordre sécuritaire et institutionnel, notamment l’occupation des régions nord du pays par des islamistes et terroristes. Ces problèmes ont poussé beaucoup d’organisations non gouvernementales à prendre le large, contrairement à l’Ong Humanity first international qui a préféré rester aux côtés de notre pays.
Sise à Djelibougou, en commune I du district de Bamako, Humanity first international a été créé en 1992 pendant la guerre du Kosovo et est présente dans plus de 20 pays à travers le monde. Elle est une organisation humanitaire, caritative, internationale, de solidarité, œuvrant en générale dans le cadre social et singulièrement dans des domaines de la santé, l’éducation, l’hydraulique villageoise, la nutrition, la protection de la nature.
Au cours de cette rencontre, le directeur de la filiale du Mali, Wallid Hamad, a tenu à faire savoir à travers une projection, les réalisations faites par l’Ong à travers le monde, notamment en Afrique, où l’Ong est représentée dans plus d’une dizaine de pays, y compris le Mali.