Connexions mafieuses avec le Mnla : La levée de l’immunité parlementaire d’Oumar Mariko en question

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Oumar Mariko

Le bouillant Secrétaire général du parti Sadi, Dr. Oumar Mariko, risque gros. Il lui est en effet reproché de troubler l’ordre public et d’avoir eu des connexions mafieuses non seulement avec l’ex-junte dont il était, dit-on, le «conseiller spécial», mais aussi avec les groupes armés du Nord du Mali, notamment le Mnla. On se rappelle aussi qu’il a tout récemment, lors du 2ème anniversaire du Mouvement populaire (Mp22), «salué le coup d’Etat du 22 mars 2012, avant de soutenir qu’il faut, sans condition, libérer le chef des putschistes, Amadou Haya Sanogo, incarcéré actuellement à Sélingué. Car, soutient-il, Sanogo n’est rien d’autre qu’un «détenu politique» dont les commanditaires, les vrais, ne sont autres que le ministre sortant de la Justice, Mohamed Ali Bathily ; le juge Yaya Karembé et le ministre Soumeylou Boubèye Maïga. Au regard de ce comportement peu orthodoxe d’Oumar Mariko, il se murmure dans les salons feutrés de Bamako qu’une levée de son immunité parlementaire n’est pas à exclure, afin qu’il soit entendu par la justice malienne. Affaire donc à suivre de très près !

 

 

Attaque du domicile d’Alpha O. Konaré : Une affaire drôle qui défraye les chroniques

 

Le domicile de l’ancien président  de la République du Mali, Alpha Oumar Konaré, a été attaqué dans la nuit du 4 au 5 avril 2014 par des bandits armés. Que voulaient-ils en réalité ? Si d’aucuns estiment que ce ne sont que des cambrioleurs en quête de files électriques du poteau de l’Edm-Sa, d’autres soutiennent qu’il s’agissait d’un coup prémédité dans l’intention de tuer. De toutes les façons, les enquêtes sont en cours pour démasquer ces assaillants. A noter que l’ex-président Alpha Oumar Konaré, aujourd’hui médiateur dans la crise égyptienne, n’était pas à Bamako au moment de cette attaque. Mais, sa femme et son enfant Iba étaient dans les locaux. C’est la dextérité des gardes en faction qui a permis de limiter les dégâts des assaillants. Bilan final : un assaillant tué, les autres ayant pris la tangente. Mais, ils ne tarderont pas à tomber dans les mailles de nos forces de sécurité et de la justice.

 

Deux ans après le coup d’Etat : une véritable désolation

 

Alors que le pays était en proie à une rébellion déclenchée par les irrédentistes rebelles armés du Mnla et de ses alliés, le capitaine Amadou Haya Sanogo, sorti de nulle part et à la faveur d’une mutinerie au départ anodine, renversa le 22 mars 2012 le général Amadou Toumani Touré. Ce coup d’Etat dont on dit qu’il était inutile puisqu’ATT n’était qu’à environ un mois et demi de la fin de son 2ème mandat et donc, qu’il devait partir, précipita le pays au bord du gouffre. Dès lors, ce ne fut que désolations et lamentations. En effet, profitant de ce coup d’Etat, le Mnla et ses alliés, notamment les jihadistes, s’emparèrent des trois régions du Nord, avec l’ambition d’avancer vers le Sud pour mettre fin au pouvoir central de Bamako. Et c’est leur prise de Konna qui précipita l’intervention de la France à travers l’Opération serval pour neutraliser les jihadistes et libérer les régions du Nord. Mais, jusqu’à présent celle de Kidal demeure sous le joug du Mnla, même si les Forces Serval, de la Minusma et une portion congrue de l’armée malienne s’y trouvent. A présent que les autorités maliennes et la Communauté internationale tentent de stabiliser le pays, voilà que les terroristes du Mnla et les jihadistes ont opté pour une autre tactique : les kamikazes et les lance-roquettes. Autant dire que le Mali qui est actuellement convalescent, en a pour longtemps ; sa délivrance totale n’est pas pour demain.

 

 

Untm : Siaka Diakité passe le témoin à Yacouba Katilé

 

La Bourse du travail a servi de cadre le 2 avril dernier à la passation de service entre Siaka Diakité, Secrétaire général sortant et l’Inspecteur des Douanes du Mali, Yacouba Katilé, nouveau Secrétaire général et non moins Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’administration d’Etat (Syntade). C’est à la faveur d’une cérémonie sobre, mais pleine de signification, que le nouveau Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), Yacouba Katilé, a pris officiellement fonction. Lui passant le flambeau, le Secrétaire général sortant, Siaka Diakité, a rendu un vibrant hommage à Yacouba Katilé, avant de lui souhaiter plein succès dans sa nouvelle fonction à la tête de l’Untm. Il a reconnu les divergences de points de vue qui existaient entre lui et le nouveau patron de la 1ère Centrale syndicale des travailleurs du Mali. Tout un symbole donc, surtout quand on sait qu’il a fallu un imbroglio juridico-judiciaire avant que le Congrès de l’Untm ne soit organisé et que Siaka Diakité ne constate avec amertume qu’il était persona non grata à l’Untm. Qu’à cela ne tienne, le nouveau N°1 de ladite Union, M. Katilé, visiblement ému, a indiqué que les portes de l’Untm restent ouvertes à toutes les bonnes volontés désireuses d’œuvrer avec lui au bonheur des travailleurs du Mali. Pour ainsi dire, le nouveau Secrétaire général est bien conscient que les défis qui l’attendent sont énormes et qu’il faut impérativement une synergie d’actions pour les relever.

 

Tripatouillages constitutionnels en Afrique :

 Un virus contagieux !

Les révisions constitutionnelles sont désormais devenues un mot de passe entre les présidents des pays africains. Tel un virus contagieux, il affecte dangereusement nos différents chefs d’Etat qui, en fin de leur deux mandats, cherche coûte que coûte à modifier les Constitutions de leurs pays respectifs en leur faveur, et donc en vue de sauter les verrous de la limitation des mandats présidentiels. C’est d’ailleurs actuellement le cas au Burkina Faso de Blaise Compaoré, du Togo de Faure Eyadéma, en RD Congo du président Joseph Kabila…

 

Dans ces tripatouillages, le président burundais en a appris à ses dépens. Lui dont le parti est pourtant majoritaire à l’Assemblée nationale, a vu son coup de force de sauter le verrou constitutionnel, se foirer, même s’il ne lâche pas encore prise en parlant maintenant de soumettre la modification de la constitution burundaise à un référendum. Mais, a-t-on besoin de tout cela pour s’éterniser au pouvoir ? Quand est-ce que les chefs d’Etat africains comprendront que l’alternance politique fait partie du jeu démocratique ? Non, il est temps d’arrêter ces pratiques qui sont suicidaires pour nos Nations, car on ne peut pas tuer un peuple qu’on prétend vouloir gouverner.

Bruno LOMA

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3 COMMENTAIRES

  1. c est tres drole cet article sur mariko suivi de l affaire alpha oumar konaré, en vous lisant, on s est tout de suite qu’on vous a dicté cet article, car un vrai journaliste ne publi pas n importe quoi; il ya trop de harcelement et de haine contre cet type; occuper vous des vrais problemes des populations maliennes.

  2. Oumar Mariko et Bakary Mariko aux arrêts pour complicité avec les criminels: Djihadistes et Sanogo

    Il est temps d’arrêter et juger tous les complices des criminels.
    Oumar Mariko et son jouet Bakary Mariko doivent répondre de leurs actes de complicité avec les réseaux criminels contre le Mali dont Sanogo et Iyad Ag Agaly.

  3. Mon DIEU, laissez le Dr Mariko en paix.
    Il est un peu en avance sur les événements avenir. Regardez derrière vous pour comprendre!

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