Depuis quelques mois, les habitants des quartiers de Sabalibougou, Baco djicoroni, Kalabancoro et Kabala vivent la peur au ventre.
Cela est consécutif à une insécurité sans précédant dans ces quartiers où, les assassinats, les agressions physiques, les vols à mains armées, les viols et les enlèvements d’enfants sont légion.
Désespérées, les populations, face à la situation, n’ont eu désormais d’autre choix que de se défendre et même… d’attaquer.
Et elles ne font plus de distinction entre un malfaiteur et un innocent.
C’est ainsi que, dans la nuit du samedi 28 mai dernier à Baco djicoroni, un instituteur sportif (domicilié à Badalabougou) accusé de vol par une prostituée, a été abattu par une foule qui ne s’est rendue compte de son erreur qu’après l’irréparable. Puisque, la victime n’avait tout simplement pas honoré ses engagements financiers vis-à-vis de sa compagne de nuit.