Pour la première fois depuis la crise politico-sécuritaire qui a secoué le Mali des scènes de lapidation sont signalées dans le nord ou le centre.
La dernière en date remonte à mardi dernier dans la région de Kidal où un homme et une femme ont été lapidés parce que soupçonnés de vivre en concubinage, en violation de la loi musulmane.
Le couple non marié aurait été arrêté par les islamistes lundi 16 mai dernier à Taghlit, entre les localités d’Aguelhok et Tessalit. Ces derniers les ont accusés d’avoir « violé la loi musulmane » et décidé « qu’il fallait les lapider ».
Pour cela, quatre personnes ont été chargées d’appliquer la sentence qui a coûté la vie au couple.
A noter que, ni l’identité, ni l’appartenance de ces islamistes ne demeures toujours inconnu.
Corridor Dakar-Bamako
Un camion malien contenant 200 kilos de chanvre indien arrêté
Selon une source digne de foi, un camion en provenance du Mali, à bord duquel se trouvait 200 kilogrammes de chanvre indien aura été immobilisé la semaine dernière par la gendarmerie vers Fatick, localité située à 150 km au sud-est de Dakar.
A bord du camion, indique la source, les passagers (maliens et les deux Sénégalais) ont été arrêtés et conduits à la caserne de Fatick.
A noter que, le corridor Dakar-Bamako est réputé pour faire passer des marchandises prohibées d’un pays à un autre sans éveiller de soupçons.
Anefis
Barkhane arrête plusieurs combattants du MAA-Plateforme
Dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 mai dernier, une patrouille de l’opération Barkhane a investi un camp contrôlé par le MAA-Plateforme à l’entrée de la ville d’Anefis, localité située à une centaine de kilomètres au sud de Kidal.
Selon nos informations, les combattants de ce mouvement ont été interpellés, parce qu’ils seraient soupçonnés de collaboration avec les terroristes qui ont récemment attaqué des convois de la force française à Kidal.
Attaque à Tombouctou
Casques bleus et FAMa blessés
Le camp de la MINUSMA à Tombouctou a été la cible mardi dernier de tirs de mortiers. Le bilan provisoire fait état de sept blessés, soit quatre Casques bleus et trois membres des Forces Armées maliennes (FAMa). Selon les rapports préliminaires, huit obus auraient été tirés en direction de l’aéroport, non loin duquel se trouve le Super Camp de la MINUSMA.
Cette attaque survient moins de deux semaines après celle du 3 mai, qui avait fait un mort et neuf blessés parmi les Casques bleus de la MINUSMA à Tombouctou.