Les forces françaises de l’opération Barkhane ont arrêté, jeudi dernier dans le nord du Mali, le présumé cerveau de l’organisation de l’attaque de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire. Vingt-deux personnes, dont deux terroristes, avaient été tuées et 33 autres blessées dans cette station balnéaire, le 13 mars 2016.
Le présumé cerveau de la dernière attaque contre la station balnéaire de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire a été arrêté dans le nord du Mali par des militaires français de l’opération Barkhane.
Une source proche du dossier explique que très récemment, l’individu avait été localisé au sud de Gao, vers la localité de Gossi. En fait, ses va-et-vient étaient surveillés.
Avant d’arriver à Gossi, il avait effectué un séjour en Algérie. Les services secrets maliens suivaient ses traces. Ils ont alors alerté l’armée française dans le nord du Mali qui a envoyé des éléments sur place pour « cueillir l’individu ».
Le suspect s’appelle, Mimi Ould Baba Ould Cheikh. Il est toujours, ce jeudi 12 janvier, aux mains de l’armée française dans le nord du Mali.
Selon les dernières informations, il aurait reconnu avoir supervisé l’attaque, organisé le transport des exécutants, le transport des armes du Mali vers la Côte d’Ivoire et la mise en route des véhicules des présumés jihadistes.
Ségou
5 militaires maliens tués
Un véhicule de l’armée malienne a sauté mercredi dernier sur une mine à Macina, dans la région de Ségou. Selon certaines sources locales, le bilan serait de 5 militaires tués et de nombreux blessés.
La Direction de l’information et des relations publiques des armées confirme l’attaque.
Kidal
Le gouvernorat transformé en QG par la CMA
C’est un nouvel acte de provocation qui vient d’être posé par les ex-rebelles de la CMA. Ceux-ci sont passés à la vitesse supérieure dans leur désir de séparer la capitale de l’Adrar des Ifoghas du reste du Mali. C’est dans ce cadre qu’ils ont transformé les locaux du gouvernorat de Kidal en quartier General. Désormais, ce bâtiment abrite la présidence de la CMA dirigée actuellement par le leader du HCUA, Algabass Ag Intalla. Aussi, Les ex-rebelles prévoient d’ici le 17 janvier d’installer quatre structure dénommées commissions nationales de l’Azawad ‘ afin de répondre de manière efficace aux besoins des populations. Il y aura ainsi la commission politique, celle en charge de la sécurité et la défense, une autre qui s’occupera des affaires administratives et enfin une dernière qui aura pour taches le développement économique, social et culturel.
La Rédaction