Depuis 2007 rien ne va plus à la mairie de Kati. Les raisons de cette situation se résument entre autres à la non signature des délibérations par les conseilles, au recrutement de personnel sans appel à la candidature, à la non certification des facteurs par l’ordonnateurs des dépenses.
A ceux-ci s’ajoutent, le non enregistrement systématique des marchés, le paiement direct par le percepteur aux services bénéficiaires des décisions de mandatement établis au nom du régisseur des dépenses pour un montant de 38.427.300 F CFA.
Hôpital Régional de Kayes
Des millions volatilisés !
A l’hôpital Régional de Kayes, c’est le désordre total. Et pour preuve, au niveau de cette structure, il existe de procès verbal de réception de matériels non livrés pour un montant de 9.876.410 F CFA.
Ambassade du Mali à Genève
Des pertes financières inadmissibles
A l’ambassade du Mali à Genève, l’on signale des irrégularités criardes qui ont engendré des pertes financières inadmissibles.
Parmi ces irrégularités il y a, le dépassement des dotations budgétaires, les frais élevés de déplacement du personnel, le paiement du salaire de la cuisinière à l’ordre du représentant permanent.
Assemblée Régionale de Sikasso
Des irrégularités inadmissibles
L’existence d’un écart de 659.485 Fcfa entre le solde des banques et celui du trésor, le non respect du solde, et des procédures administratives et fiscales d’enregistrement des marchés et contrats, la mauvaise tenue de la comptabilité matière sont entre autres des irrégularités qui handicapent depuis un certain temps l’Assemblée Régionale de Sikasso.
Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA)
Une structure "infectée"
Selon des sources crédibles, l’ANSSA ne respecterait pas des mesures d’hygiène et de sécurité sanitaire dans les unités agroalimentaire.
Aussi, elle ferme les yeux sur l’inexistence de laboratoire d’analyses dans certaines usines pour détecter la présence de produits toxiques.
45ème Session extraordinaire des Ministres africain de l’Environnement
Bamako a abrité l’évènement
La 4ème session extraordinaire de la Conférence des Ministres africains de l’Environnement s’est tenue du 14 au 16 septembre dernière au Cicb. L’évènement a permis aux Etats africains d’élaborer des recommandations qui pèserons dans les décisions internationales par rapport à l’atténuation des effets des changements climatiques
Comme un seul homme, l’Afrique semble finalement décidé à faire face aux changements climatiques. En témoignent les objectifs de la 4ème Conférence extraordinaire des décideurs contre le phénomène.
Placée sous la présidence du président ATT, représenté par son PM Cissé Mariam Kaidama, cette conférence arbore le témoignage éloquent de l’engagement indéfectible des Etats à poursuivre la concertation autour des défis environnementaux singulièrement ceux de la lutte contre les changements climatiques et la désertification. Les invités de cette rencontre de Bamako étaient entre autres, la Banque mondiale, le Fonds mondial pour l’environnement, le Programme des nations unies pour l’environnement…
En effet, la 17ème session ordinaire de l’Union africaine tenue du 30 juin au 1er juillet 2011 à Malabo (Guinée Equatoriale), a invité les Ministres de l’environnement africains à plancher sur les questions non résolues par la Conférence de Cancun. 1 savoir, la forma juridique d’un accord climat, la nécessité de trouver une meilleure option et la mobilisation de fonds sûrs et nécessaire au financement de la lutte contre les changements climatiques sur le long terme.
Bref, cette Conférence se penche sur l’épineuse problématique de l’élimination de la pauvreté, du cadre institutionnel du développement durable, de l’instauration d’une économie verte et de la gouvernance internationale en matière d’environnement.
Pour le PM Cissé Mariam Kaidama, la réussite du Développement Durable tant pour l’Afrique que les autres continents passe inexorablement par une lutte efficace et solidaire contre les changements climatiques.
A noter que la jeunesse africaine a également pris part à cette conférence. Elle pense que les efforts doivent fédérer dans le combat contre les changements climatiques.
David Dembélé