Echec des négociations secrètes d’Alger :
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Un journal de la fameuse cellule de communication de Koulouba a écrit la semaine dernière que les autorités maliennes avaient refusé de prendre part à des négociations à l’initiative des autorités algériennes. « Le Républicain » est en mesure de révéler que l’information distillée par la gazette du Palais est fausse. Des négociations ont bel et bien eu lieu à Alger. Elles viennent d’échouer et le Mali y a bel et bien pris part. Le constat d’échec des négociations a été fait à Alger le 11 octobre, à la veille de la fête du Ramadan.
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rnLa délégation malienne à ces négociations était conduite selon nos sources par le colonel Mamy Coulibaly , Directeur Général de la Sécurité d’Etat (DGSE). « Le Républicain » a appris que les chefs de la dissidence touarègue, les colonels Ibrahim Ag Bahanga et Hassane Ag Fagaga et le porte-parole de la dissidence, le fameux Sid’Ahmed étaient présents à Alger où ils sont arrivés le 28 septembre. Comme était présent le chef du Mouvement Nigérien pour la Justice (MNJ) Aghaly Ag Alambo qui a rejoint la capitale algérienne le 1er octobre. Le patron des services spéciaux algériens et ses collaborateurs jouaient les intermédiaires.
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rnUn représentant des services français aurait assisté la facilitation algérienne. De hauts responsables algériens proches du président Abdelaziz Bouteflika auraient supervisé les négociations qui se sont déroulées selon un modus-operandi cher aux Algériens depuis 2006: les protagonistes ne se rencontrent pas; les services algériens font le va-et-vient entre les délégations souvent logées dans le même hôtel, à des étages différents, jusqu’ à ce qu’un accord soit trouvé. C’est ainsi qu’ils ont procédé en juin et juillet 2006 avec le général Kafougouna Koné et le commandant Ahmada Ag Bibi qui ne se sont vus que lors de la signature de l’Accord d’Alger le 4 juillet 2006.
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Les prisonniers de guerre maliens au Niger !
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Les 34 militaires maliens capturés par le groupe de Ag Bahanga seraient, selon des sources dignes de foi, détenus à Iférouane dans le massif montagneux de l’Aïr au Niger sous la garde de la rébellion nigérienne du MNJ. Selon nos sources, l’armée nigérienne s’apprêterait à lancer une offensive de grande ampleur contre les bases du MNJ. Une offensive qui mettrait en danger nos soldats captifs des deux rébellions.
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La dissidence de l’Alliance du 23 mai pour le Changement avait deux visages: les colonels Bahanga et Fagaga et une voix, celle du fameux Sid’Ahmed! Elle a désormais un nom.
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Selon notre confrère parisien, La Lettre du Continent, le groupe de Bahanga et Fagaga s’appelle désormais: le Mouvement du Nord-Mali pour le Changement(MNMC.)
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Les sources bien informées à Alger et à Paris indiquent que les nouveaux rebelles maliens ont des revendications précises:
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– le versement d’une somme de 2,5 millions d’euros soit un milliard six cents trente sept millions de francs CFA,
rn- l’évacuation de la région de Kidal par l’armée
rn– la création d’un poste de Ministre-Résident à Kidal. Ce ministre proviendrait des rangs de la la nouvelle rébellion.
rn- La renégociation des accords d’Alger.
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On le comprend, tout DGSE qu’il est, le colonel Mamy Coulibaly n’avait aucune qualité pour donner un accord aux revendications qui lui ont été transmises par les négociateurs algériens. Sans doute surpris par la gravité des revendications, le colonel malien demande à rencontrer au moins le porte-parole de la dissidence. Les facilitateurs n’auraient pas donné suite à cette demande. Impuissant le DGSE demande à retourner à Bamako pour rendre compte. On était le 11 octobre, veille de l’Aïd El Fitr.
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Le droit à l’information des Maliens? La DGSE ne connaît. La tradition de ce service, c’est l’obstruction à l’information quand elle ne manipule pas et n’intoxique pas par l’intermédiaire de ses nombreux journaux crées à cet effet.
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Muni de la nouvelle de l’échec de négociations sectètes à Alger, “le Républicain” tente d’obtenir confirmation auprès de la DGSE. En vain. C’est le black-out! Circulez! Il ne se passe rien au nord du Mali! Pauvre de nous!
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