Confidentiel : les brèves du Républicain

0

• Nord-Mali : le Chef de la rébellion malienne est-il un Nigérien?
rn
rnLe vrai chef de la rébellion au Mali serait Rhissa Ag Boula du Mouvement nigérien pour la justice (MNJ). Cette information surprenante est parue dans les colonnes de « La lettre du continent », un bimensuel confidentiel édité à Paris. Rhissa Ag Boula est une figure emblématique de la cause touarègue au Niger.
rn
rnAncien Chef du Front de libération de l’Aïr et de l’Azaouad (FLAA), il avait signé des accords de paix avec les autorités nigériennes le 24 avril 1995. Ag Boula avait été nommé ministre du Tourisme en 1996, un poste qu’il occupa jusqu’en février 2004 avant d’être limogé et arrêté à la suite du meurtre d’un dirigeant local du parti au pouvoir.
rn
rnLes liens entre la rébellion nigérienne du MNJ et la dissidence malienne conduite par Bahanga semblent très étroits. Ce qui explique que les rebelles nigériens assurent le gardiennage des militaires maliens faits prisonniers dans le secteur de Tinza-Mali à la fin du mois d’août.
rn
rn• Nord-Mali : le colonel Mamy a-t-il évité l’erreur du général Kafougouna?
rn
rn« Les négociations ont été définitivement rompues quand le colonel Coulibaly de la sécurité d’Etat malienne n’a pas pu s’entretenir directement avec le porte-parole des rebelles, Sid’Ahmed». Cette révélation parue dans le numéro spécial de « La Lettre du Continent » daté du 12 octobre 2007 indique que le DGSE a eu une attitude qui tranche avec celle du général Kafougouna Koné lors des négociations
rnd‘Alger en juin et juillet 2006. En effet « le Républicain » a appris de bonnes sources que le négociateur malien de 2006 n’a rencontré le commandant Ahmada Ag Bibi et ses amis que le jour de la signature de l’Accord d’Alger, le 4 juillet 2006.
rn
rnLes Algériens ont un procédé connu : ils font le va-et-vient entre les protagonistes qui ne se voient qu’à la conclusion d’un accord. Les Maliens sont-ils obligés d’accepter une telle façon de faire?
rn
rn• ATT/Choguel Maïga : le désamour?
rn
rnQui aurait cru un seul jour qu’entre le Président ATT et un de ses plus grands thuriféraires, Choguel Maïga président du MPR, le désamour atteindrait un seuil où les deux s’adressent à peine la parole.
rn
rnC’est arrivé la semaine dernière à Daoudabougou, un quartier de Bamako , où les deux hommes participaient à une cérémonie. La formation du gouvernement Modibo Sidibé est passé par là. Le patron des tigres n’a pas digéré son limogeage. Il avait pourtant entrepris plusieurs manœuvres pour rester ministre. Au risque de créer de fortes tensions au sein de son parti.
rn
rn• ATT/Me Mountaga Tall : le balafon crevé…

rn
rnLe principal porte-voix de la campagne d’ATT ne résonne plus. Me Mountaga Tall ressemble à un balafon crevé. On ne l’entend plus ni en public ni en privé dire qu’ATT est le meilleur président que le Mali ait jamais eu. L’homme est déçu et découragé. Ses inconditionnels disent qu’ATT l’a fait monter sur un arbre qu’il a coupé à la tronçonneuse. Il n’a pu être président de l’Assemblée nationale comme la promesse lui en avait été faite, assurent ses proches. Pire, la liste de ministrables qu’il a envoyée à Koulouba a été ignorée. De quoi va-t-il avoir l’air devant ses fidèles? ATT est catégorique. A un de ses visiteurs, début septembre, il a dit: « J’ai fait de mon mieux pour aider Mountaga. J’ai beaucoup fait pour lui. Si les gens ne l’aiment pas, je n’y peux rien ! ».
rn
rn
rn• La déception des balafonistes de Kignan et des flûtistes de Dionan!
rn
rnA Kignan, dans le cercle de Sikasso, les joueurs de balafon avaient été mobilisés pour célébrer la reconduction dans le gouvernement de M. Djibril Tangara. Le président du Mouvement citoyen et du futur parti du même nom avait, semble t-il, reçu une ferme assurance. Quel ne fut le désarroi des balafonistes et de la famille quand ATT a décidé autrement!
rn
rnPlus loin à Dionan (cercle de Douentza) des flûtistes s’apprêtaient à fêter la promotion de Oumar H Dicko au poste de ministre des affaires étrangères. Après la diffusion de la liste du nouveau gouvernement à la radio, les flûtes et les tambours sont restés muets.
rn
rn

Commentaires via Facebook :