Confidentiel : les brèves du Républicain

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* Office du Niger : panique dans les rangs des cadres

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Dans la zone Office du Niger, tous les cadres sont sur le qui-vive. De sources sûres, certains d’entre eux ont déjà commencé à faire leurs valises pour rejoindre leurs collègues emprisonnés depuis des mois, d’autres par contre ont trouvé mieux : détruire tous les documents comptables compromettants susceptibles d’être retenus contre eux.

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Toutes ces mesures prises tendent à préparer sérieusement la prochaine descente du Bureau du vérificateur général dans cette zone considérée à tord ou à raison comme l’épicentre de la délinquance financière au Mali. D’ailleurs, il y a quelques mois, un seul tour des hommes de Sidi Sosso Diarra a mis à nu un trou de 7 milliards de F Cfa dans la gestion de la redevance eau.

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Selon certaines indiscrétions, le Bureau du vérificateur général n’a pas encore touché à la gestion de l’engrais et à la gestion de la direction générale. Toujours selon les mêmes informations, le manque à gagner au niveau de l’Office du Niger avoisinerait au moins 15 milliards de F Cfa.

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* Rapport du Vérificateur général : l’Assemblée nationale refuse d’ouvrir le débat

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De source sûre, la nouvelle assemblée nationale dirigée par Dioncounda Traoré serait opposée à l’ouverture de tout débat sur le rapport du Vérificateur général.

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Raison invoquée par certains députés membres de la mouvance présidentielle : les dossiers sont pendants devant la justice.

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Cette thèse est battue en brèche par un député membre de l’opposition qui estime que le rapport du vérificateur est la réponse adéquate à la prétendue bonne gouvernance dont le Mali se targue. Selon le même député, cette fois-ci ce n’est pas l’opposition qui porte la contradiction mais une institution mise en place par le chef de l’Etat lui-même et cette institution vient de lui dire que sa gestion est mauvaise.

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Le pouvoir, toute honte bue, devait prendre le rapport du Vérificateur au sérieux et chercher à récupérer les milliards volés au peuple malien.
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rn* Révision des listes électorales : quand l’administration refuse d’inscrire des électeurs potentiels

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En vue de mettre à jour le fichier électoral avant les élections municipales de 2009, l’administration malienne vient d’initier sa révision annuelle des listes électorales. Occasion pour tous ceux qui ont atteint l’âge de participer au vote depuis la précédente révision de se faire inscrire. Mais, c’est aussi l’occasion, pour certains petits malins de minimiser le nombre de potentiels électeurs qui ne seraient pas favorables à leur parti. Depuis quelques jours, la tension est montée d’un cran dans le cercle de Koutiala. Le parti SADI dénonce des manœuvres qui visent à empêcher leurs militants à s’inscrire sur les listes électorales.
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rnPour qui connaît le taux de Maliens non détenteurs de cartes d’identité nationale, l’exigence de la présentation de ce document pour avoir son nom sur la précieuse liste, est tout simplement synonyme d’une exclusion.  Malgré la présentation de leur extrait d’acte de naissance ou de leur carnet de famille, on refuse d’inscrire des Maliens supposés militants SADI à Koutiala. La capitale de l’or blanc n’est pas la seule localité où ces disfonctionnements sont signalés. Et que dire de l’exclusion systématique de représentants de certains partis de l’opposition des commissions administratives de révision des listes électorales ? En tout cas des partis se plaignent de leur exclusion des commissions de Bougouni.

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