Confidentiel : Les brèves du Républicain

0

* Escroquerie : Un homme se fait passer pour Dioncounda Traoré, ATT, Serge Daniel

rn

Selon son humeur, il se faisait passer pour une personnalité de la vie publique. Mal lui en a pris car il a fini sa course au IIIème Arrondissement de Bamako. L’escroc était parvenu à se faire un butin d’une vingtaine de millions sur le dos de gens crédules. Que faisait cet homme ? Dans son dernier coup, il s’est fait passer pour Dioncounda Traoré. Le supposé président de l’Assemblée nationale a donc appelé un chef de village en lui disant qu’il a des tracteurs que le président de la République a mis à sa disposition pour distribution. Il demande ainsi 350 000 Fcfa au village.

rn

Le chef de village qui est Soninké lui parle la langue maternelle de Dioncounda que l’imposteur ne maîtrisait pas du tout. Mais, il ne manque pas d’astuces et signale au chef du village au bout du fil qu’il est présentement entouré de personnalités qui ne replique montre suisse comprendront pas qu’il parle une langue qu’ils ignorent. Le montant réuni sera remis comme il avait prévu, c’est-à-dire arrivé à Bamako, à un certain Khalil qui serait au ministère de l’équipement. Ce dernier indique les dispositions de Western Union et le supposé Dioncounda a tranquillement empoché les sous mal acquis.

rn

Mais le pot aux roses se fera vite découvert quand le vrai Dioncounda a reçu la mission du village pour le remercier. L’opérateur téléphonique mise à contribution, les appels ont été remontés jusqu’à l’escroc qui avait des dizaines de puces chez lui. Suite à des investigations menées par la police l’imposteur  a été mis hors d’état de nuire. Interrogé, il a affirmé avoir réussi plusieurs coups et acquis plus de 20 millions de Fcfa. S’agissant des deux autres personnalités, il a utilisé les mêmes astuces : le téléphone et un complice qui n‘est autre que lui même.

rn

* Avis au Conseil supérieur de la Communication : Choc entre plume et micro, la case brûle !

rn

Un Directeur de Publication de la place, interpellé par un homme politique à propos d’un article paru dans son journal, n’a pas trouvé mieux que de couvrir l’homme politique d’injures des plus graves qu’il soit. Celui-ci reprochait au journal de lui prêter des propos qu’il n’a jamais tenus. L’homme politique qui est un député a demandé au Directeur de Publication de se comporter en El Hadj, comme il a effectué le replique montres de luxe pèlerinage sur les lieux saints de l’islam et d‘éviter de prêter aux gens des propos qu‘ils n‘ont pas tenus. Et cela aura-t-il suffi à ce patron de presse pour couvrir le député des insanités dignes d’un ivrogne irrécupérable.

rn

Comme ces échanges l’ont été par téléphone interposé, le vieux journaliste n’a pas hésité de déposer des injures sur le répondeur du député. Cet homme politique qui est Directeur d’un réseau de radios n’a pas manqué d’évoquer l’incident au cours d’une de ses interventions sur les antennes. Quelle mouche a piqué nos deux confrères ? Pour quelle raison et de quel droit un Directeur de Publication se permet -il d’insulter un député, jusqu’à aller manquer de respect aux parents de ce dernier ? Apparemment, les colonnes de ce journaliste ne lui suffisent plus et il veut en sortir pour se donner un autre moyen d‘expression. Pour ce faire, il doit savoir que le téléphone n’est pas le moyen approprié. Il doit se creuser davantage les méninges et trouver une nouvelle formule plus civilisée.

rn

* Assemblée nationale : Les journalistes, c’est toujours après !

rn

Lors du lancement de l’ouvrage « l’Assemblée nationale du Mali sous la troisième République », écrit par l’ancien ministre Zeïni Moulaye et le Dr Amadou Kéita, la Fondation Friedrich Ebert a rendu disponible dans la salle Aoua Kéïta où a eu lieu la cérémonie, un lot de 250 livres pour les invités. Parmi ceux-ci une dizaine de journalistes. Mais quel ne fut la surprise des hommes de média de se voir refuser le précieux sésame par certains députés organisateurs de la rencontre. «Il faut attendre». Quand est-ce que l’honorable Dioncounda Traoré et ses collègues vont-ils comprendre que notre rôle n’est pas d’attendre qu‘ils décident du moment pour nous ?

rn

Sur la lettre d’invitation du Friedrich Ebert Stiftung, il est bel et bien prévu à la fin du programme de la cérémonie, « distribution et dédicace du livre aux invités ». Pourquoi l’Assemblée décide de ne pas le faire ? Pourquoi les journalistes ont-ils été invités, sinon pour vulgariser cette contribution de qualité qu’apportent les auteurs du livre et la Fondation allemande qui a toujours été présente dans le processus de renforcement de la démocratie au Mali ?

rn

 

Commentaires via Facebook :