Confidentiel : les brèves de Le Républicain""

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* Libération des détenus de Yélimané : Le député Gassama a concocté un accord factice

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Grâce aux efforts de tous les hommes épris de liberté, notamment le président du Conseil supérieur de la Communication, Moussa Kéita ; l’ancien président de l’Urtel, Yaya Sangaré et bien d’autres anonymes, le maire de Toya, le préfet et le juge mal inspirés de Yélimané ne pouvaient que lâcher prise. Le député dit « étrangleur » qui serait derrière toutes les basses manœuvres pour torpiller le projet de radio «Jemu» de Yaguiné, pour ne pas perdre la face, a concocté un accord factice sous le vocable de « procès verbal de réconciliation du village de Yaguiné » qui ne rime qu’à une coquille vide. Cet accord a été arraché à des responsables de la radio moralement entamés par cinq jours de détention arbitraire.

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Cet accord a été pratiquement érigé en conditionnalité pour qu’ils recouvrent la liberté : c’est un accord de la honte. Et à cette occasion le député «étrangleur», Mamadou Hawa Gassama n’a pas manqué de réunir toutes les sensibilités pour se faire voir. N’avait-il pas dit aux responsables de cette radio qui sont des conseillers municipaux Parena, qui s’ils ne le rejoignent pas l’URD, ils n’auraient pas la paix à Yélimané ? Que le maire URD fasse son jeu, cela pourrait se comprendre, mais que le préfet et le juge entrent dans ce jeu de politique politicienne, cela devient inquiétant pour la République et la démocratie.

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Les responsables de la radio «Jemu» qui ont été victimes de l’arbitraire sont Tambo Soukhouna (Conseiller municipal et ancien maire de Toya, cultivateur, né vers1961 à Yaguiné), Simballa Touré (Conseiller municipal, cultivateur, né vers 1957 à Yagui), Lassana Diawara (président de l’Association Jemu, cultivateur, né vers 1956 à Yagui) et Biramara Cissé (cultivateur, né le 16 septembre 1961 à Yaguiné). Leur seul crime a été de vouloir s’exprimer en ouvrant une radio qui réunit toutes les conditions de légalité.

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* Trafic clandestin de coton graines, destination Dakar : Le chef d’expédition de Bougouni et un commis écroués 

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La semaine dernière, la course est arrêtée pour deux camions remorques chargés de coton graines dans la région Cmdt de Bougouni. Il s’agirait de camions maliens affrétés par des opérateurs sénégalais, destination Dakar.

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Les deux camions auraient été interceptés par des agents de la Direction commerciale de la Cmdt à Bougouni grâce à des informations fournies par la Fédération des éleveurs de la localité.

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Selon des sources proches de la région Cmdt de Bougouni, les camions sortaient en dehors de toute procédure régulière. Le Directeur régional affirmant n’être pas au courant de ce trafic clandestin. Le bordereau d’expédition porterait le nom d’un certain Yaya Konaté. Le chef d’expédition de Bougouni et son commis ont fait les frais de cette contrebande de coton graines en direction du pays voisin de l’Ouest. En effet, le Directeur commercial s’est fait le devoir de conduire les malfrats à la police de Bougouni où ils ont été mis aux arrêts.

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Cependant, du haut de son séjour entre les quatre murs, le chef d’expédition Boubacar Diaw dit Blaise n’entend pas porter seul le chapeau de ce commerce clandestin. Il a porté plainte contre son Directeur régional, M. Diallo pour complicité. Le premier reproche au second d’être entré dans son bureau et d’ouvrir son tiroir par effraction pendant son séjour carcéral. Cela dans le but de faire disparaître les preuves de son implication, estime le chef d’expédition.

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Selon certaines opinions, cette affaire n’irait pas loin car dit-on, le chef d’expédition pourrait faire recours à son ange protecteur qui serait la belle sœur de quelqu’un d’en haut. « Le Directeur tombera dans le trou qu’il a creusé en faisant arrêter le chef d’expédition », aurait elle déclaré comme entrée en matière. Abè la kalé ( ça se racontera).

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Affaire à suivre…

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