Au niveau des Entrepôts du Mali en Mauritanie, on relève le faible niveau du trafic n’atteignant pas 6.000.000 Fcfa pour des crédits de fonctionnement de 163.750.000 Fcfa ; le non transit des bateaux affrétés par les importateurs et exportateurs maliens ; la disparition des lettres de voitures et des bons d’entrée ; l’inexistence du quittancier centralisateur grand format…
Bamako
Faute de viande, on mange la peau
Depuis quelques temps, dans certains marchés de Bamako, des peaux fraîches de vaches sont vendues. Non pas à des cordonniers, mais à des ménagères à des fins de consommation.
Le produit est traité au feu comme le poisson fumé ou la viande boucanée. On le gratte ensuite pour enlever les poils, puis on le met à sécher. L’opération dure une petite demie heure. Ensuite, la peau de vache (ou de mouton…) est découpée en petits morceaux qui seront mis dans la marmite.
A défaut de ce qu’on veut manger, on se contente de ce qu’on peut… manger !
Garage administratif
Le laisser-aller ?
Vols de moteurs de véhicules et de pièces de rechanges, surfacturations à la pelle, au garage administratif, sur le dos de l’Etat, certains Maliens feraient la pluie et le beau temps.
Pire, ici, personne ne connaîtrait ni même le nombre exact des véhicules qui composent le parc auto.
Abus des biens de l’Etat
L’ardoise “carburant et téléphone”
Ce sont plusieurs centaines de millions que l’Etat Malien payerait annuellement pour ses factures “téléphoniques”.
Seulement, le hic est que, ce sont des “djandjigui” (grandes dames) qui passent leur temps dans nombre de ministères et “d’autres lieux” à causer et à “régler des affaires” avec des amis à Paris, New York, Londres et ailleurs.
Aussi, il y aurait trop de lignes téléphoniques dans certains départements ministériels dont celui-ci où, il y aurait 29, avec chacune, une facture mensuelle de 1 million de Fcfa.
Concernant le carburant, on parle d’un service rattaché à un département ministériel qui brûlerait à lui seul, 1000 litres d’essence par jour.
Institutions de microfinance au Mali: Finances sans conscience…
Elles sont aujourd’hui des centaines, ces structures de base en matière d’épargne et de crédit, dispersées sur l’étendue du territoire du Mali.
Parmi elles hélas, de nombreuses “mafias” qui opèrent paisiblement, boostées par le laxisme de nos autorités.
Le monde des caisses d’épargne et de crédit est reconnu pour son dynamisme, tant il brasse des milliards surtout dans le secteur informel.
Ce secteur a ainsi connu une respectabilité certaine avec des “réseaux” comme Kafo Jiginew, Nyesigiso, mais c’était sans compter avec la cupidité de nombreux autres, dont certains, entrés par effraction dans le domaine; et surtout, la négligence, sinon le laxisme de l’Etat dans sa mission de contrôle.
Pour en savoir davantage sur la réglementation de ce pan de l’activité financière qu’est la microfinance au Mali, nous avons rencontré en spécialiste dans le domaine.
Selon l’homme qui requiert l’anonymat (c’est compréhensible par ces temps) “d’ameuta”, le secteur des microfinances est régi au Mali par la loi n° 94-040 du 30 juin 1994 ; qui se situe dans le cadre de loi l’orientation communautaire (de l’UEMOA), dite loi PARMEC.
« Ce texte définit les conditions d’octroi, l’autorisation d’exercice du métier (microfinance), les mécanismes de surveillance et de contrôle de l’Etat et les sanctions en cas de non respect de la réglementation », indique notre interlocuteur, avant de préciser : “Nul n’a le droit de mener des activités de microfinance sans l’autorisation formelle du ministère des Finances”.
Toutefois, souligne-t-il, “avant l’adoption de la loi susvisée, il y avait un certain nombre de structures qui exerçaient déjà. Il a donc fallu leur délivrer des “agréments d’office”, pour ainsi mener ensuite une surveillance accrue, afin qu’elles se conforment aux exigences de cette loi et de ses décrets d’application. Or, les textes ne prévoient pas cette régularisation rétroactive de ces institutions de microfinance”.
En outre, regrette l’économiste, bien de caisses d’épargne et de crédit se créent aujourd’hui en violation flagrante de la loi.
Quelles dispositions, l’Etat Malien a-t-il prises pour gérer les situations de faillite comme c’est le cas aujourd’hui avec certaines caisses célèbres ?
Selon le spécialiste, « Avant les cas d’aujourd’hui de certaines caisses, on avait connu la cessation de paiement d’une autre caisse à Sikasso… Mais là, l’Etat avait pu rapidement sauver les meubles, du fait que le portefeuille financier des déposants (clients) n’était pas très important ; alors que les crédits octroyés étaient considérables.
Pour ce qui concerne les caisses d’épargne et de crédit en faillite, l’Etat doit étudier les modalités d’une mise sous administration provisoire de ces établissements. C’est-à-dire que, compte tenu des intérêts importants en jeu (des centaines de millions des déposants, les crédits à recouvrer…), l’Etat doit mettre sur pied, un comité de redressement, qui se chargera (pour un temps) de la gestion de ces structures… »
Par ce épisode des institutions de microfinance bancales ayant laissé des milliers d’adhérents sur le carreau, se pose alors toute la problématique de ces structures dans notre pays.
Un contrôle trop laxiste
En effet, l’articule 58 de la loi de 1994 dispose que « le contrôle et la surveillance (de ces structures de microfinance) porte sur tous les aspects touchant à l’organisation et au fonctionnement de ces institutions et des organes financiers… »
Mais, dans la réalité, le contrôle de l’Etat, grâce à la CCS/SFD se fait attendre ; ou en tout cas, n’est pas à hauteur de souhait.
C’est ainsi qu’au niveau de certaines caisses, la pratique des crédits fictifs, des dépenses d’investissement engagées sur les fonds des adhérents et autres malversations, conduisent ces institutions dans le gouffre.
Conséquence : des cessations de payement, dont le risque est fort élevé dans ce secteur.
En outre, dans nombre de ces structures de microfinance, une concurrence malsaine et déloyale est menée grâce à des taux d’intérêts plus ou moins élevés, visant seulement à attirer la clientèle d’autres caisses, etc.
Ainsi, dans le secteur de la microfinance de notre pays, c’est la loi de la jungle qui prévaut ; sans que l’Etat arrive à y mettre de l’ordre.
Selon notre interlocuteur, la réglementation du secteur des microfinances est très délicate du fait que, c’est un domaine sensible par ses incidences sur la situation socio-politique nationale.
Les caisses sont en effet implantées pour aider les populations à lutter contre la pauvreté ; mais également, ce sont des structures qui constituent de grands enjeux pour les pouvoirs locaux et décentralisés, où ceux qui ambitionnent d’y accéder (élections municipales par exemple) et qui font des promesses dans ce sens.
Tout compte fait, la loi n° 94-040 du 30 juin 1994 dispose clairement en son article 66 que « le ministre (des finances) peut procéder ou faire procéder à tout contrôle des institutions (de microfinance) ».
Hélas, ce contrôle demeure, timide, sinon inexistant.
Malick Camara
SEM l’espert en audit des entrepots maliens en mauritanie .tu avances des chiffres qui te donnent une mauvaise haleine.SEM le profane, connais-tu le contenu d’un budjet de fonctionnement d’une structure de l’ETAT,quant au trafic de bateaux affretes des importateurs et exportateurs maliens. Dis toi que, depuis la création des entrepots du MALI en Mauritanie,aucun bateau jusqu’à preuve du contraire n’a été affrete par qui que ce soit du mali donc tu es un malhonnete un menteur inveteré.Il faut etre des entrepots pour parler de quittancier grd format. Arretes tes discredis.Entre nous je pense que tu est un veritable megalo… (pathologique),un aigri social de la derniere generation,un degeneré mental que l’on doit eleminer de la societé.TU sais, quant on est intellectuelement malhonete,on devient pire que la peste.Etant un grand malade phsychologique il est de notre devoir de t’apprendre la methode “Couet” Ettu repetes apres moi:je suis un megalo sorti des méandres de enfer(un million de fois matin, midi, soir)
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