Un vieux marabout s’est installé depuis mardi dernier avec “armes et bagages” devant la porte de ce candidat malheureux à l’élection du 28 juillet et compte y rester jusqu’au paiement intégral de ses prestations de service.
Le candidat qui aurait déniché son marabout à Sabalibougou, aurait promis à ce dernier, la somme de 400.000 Fcfa dont la moitié devrait lui être versée avant le 28 juillet. Mais, à ce jour encore, le marabout n’aurait perçu ni même une pièce de 25 Fcfa.
Tombouctou
Lumière sur l’obscurité
Depuis quelques jours, les populations de Tombouctou voient de plus en plus clair. En effet, tous les jours, la ville est fournie en électricité de 18 heures à 00 heure. Une première depuis maintenant 2 ans au cours desquels, la ville pouvait être plongée dans le noir pendant des jours, voire des semaines.
Agence Nationale de l’Emploi
Un effectif pléthorique
A l’agence Nationale de l’emploi, il y a trop d’employés. Certains bureaux abritent plus de 10 secrétaires.
Et quand aux gardiens, plantons et manœuvres, le nombre est impressionnant : plus de la cinquantaine. Un effectif qui représente 44,4% de l’effectif total du personnel de l’ANPE.
Accroissement de la contrebande au Mali
La douane malienne est inefficace
Il n’est un secret pour personne, que notre marché national est envahi par des produits importés.
Ce qui est particulièrement révoltant, c’est que, ces produits qui nous viennent de tous les horizons sont pour la plupart contrefaits et/ou avariés.
Pour s’en convaincre, il suffit de faire un tour dans un n’importe quel marché du pays, ou même dans les simples boutiques de vente.
L’évidence crève les yeux puisque, des tissus, en passant par les chaussures, les pâtes dentifrices, l’huile, etc, la contrefaçon n’épargne pratiquement aucun produit.
Mais, curieusement, cette malheureuse situation, qui du reste, tue nos entreprises locales ne semble point interpeller la Douane malienne.
Chic ou choc ?
Vous avez dit liberté de presse ?
L’histoire médiatique de notre pays se présente sous deux périodes : celle du parti unique et l’autre de l’après 26 Mars où, le Mali a connu pour la première fois, une Presse véritablement libre.
Sous le parti unique, notre pays avait en effet une presse privée engagée et pour laquelle, aucune dérive n’était tolérée.
Malgré la persécution et la répression, les rares journalistes (presse privée) de l’époque ont pu forcer le respect par la rigueur, la clairvoyance de leurs plumes, le traitement méticuleux de l’information.
Engagée, cette presse privée-là, aura sans conteste joué un rôle moteur dans l’acquisition de la liberté d’expression et été le chantre d’une nouvelle conscience nationale.
De cette période à nos jours, le Mali a connu une explosion médiatique certaine qui sera favorisée par l’avènement (hélas) des « journalistes de fortune ».
Ainsi, de nombreux jeunes diplômés ainsi que des “n’importe qui” (en quête d’emploi) se sont glissés dans la profession, sans aucune formation en la matière et sans autre conviction que celle de faire du journalisme un honteux commerce, un instrument de chantage.
Conséquence logique de cette situation : la détérioration de la qualité de l’information et surtout la désinformation.
Pis, nombre de ces nouveaux journalistes (entrés par effraction dans le métier), sont plutôt motivés par le gain pécuniaire que l’acquisition d’un professionnalisme digne d’un journaliste.
En effet, comment peut-on objectivement exercer ce noble métier, lorsque l’on n’y rentre que pour les besoins du ventre ?
Comment peut-on dans ce cas, respecter l’éthique et la déontologie que lui confèrent sa noblesse ?
Face à cette situation, ce sont les pauvres citoyens (toutes catégories sociales confondues) qui payent le prix fort, parce que, martyrs d’une presse en dérive qui sombre sans vergogne dans le chantage, la calomnie et l’amalgame.
Pourtant, il y a des instances de régulation de la presse que sont : le Conseil Supérieur de la Communication et l’ODEP.
Inutiles ornements, créés avec tambours et trompettes, mais, dont l’efficacité et la crédibilité sont mortes, le jour même qui les a vu naître.
Le premier s’est vite distingué par sa lassitude, son laxisme et son manque de courage, et le second s’est tout simplement… “suicidé”.
Excellente occasion pour les opportunistes et arrivistes d’entrer dans le métier, par… effraction.
Incolores, inodores et sans saveur, ils boivent avec n’importe quelle louche, mangent dans toutes les marmites et dansent toutes les danses. Pourvu qu’au rendez-vous, il y ait l’argent.
Adeptes du gain facile, ils sont capables d’humilier d’honnêtes pères de famille, d’injurier publiquement l’épouse innocente, de saper les fondements d’une famille, d’un quartier, de distiller la haine et le mensonge et même de compromettre la paix et la sécurité nationale.
Il y a certes et de nos jours, encore une poignée d’hommes de presse dignes de la profession, mais ceux-ci demeurent complément effacés, à cause de l’invasion massive du métier par l’ivraie.
Boubacar Sankaré