En 2007 et 2008, la Délégation Générale aux Elections (DGE) a abusivement acheté des produits alimentaires pour un montant de 40 167 442 de F CFA et de journaux pour un montant de 11 168 464 F CFA. A cela s’ajoutent également la passation par entente directe de marchés d’un montant de 462 148 900 F CFA et le paiement au personnel sans base juridique d’indemnités d’alimentation, de transport, de communications téléphoniques et d’heures supplémentaires pour 57, 38 millions de nos francs.
Mairie de la Commune II du District de Bamako
Le bal des prédateurs
A la mairie de la Commune II du District de Bamako, la mauvaise gestion a occasionné une perte financière sans précédent, de 425 millions de F CFA.
Autre irrégularité, c’est la non régulation des dépenses d’investissement. Le montant concerné s’élève à plus de 214 945 142 F CFA.
Il y a aussi, le non paiement de la caution par les régisseurs de recettes et d’avances, la non tenue du registre de recettes et de versements, la fixation du plafond d’avances à 3.000.000 F CFA suivant l’arrêté n°002/MCII-DB du 25/01/01. Cela en violation de l’arrêté Interministériel n°02-2169/MEF-MATCL du 08 octobre 2002 qui fixe à 2.000.000 F CFA, le plafond d’avances.
Commune V du District de Bamako
Peur sur la ville
Depuis le lynchage à mort d’un instructeur sportif, pris par erreur pour un voleur par une foule à Baco-djicoroni, c’est le sauve qui peut en Commune V, notamment dans les quartiers comme Sabalibougou, Baco-djicoroni et Torokorobougou. Raison de cette situation, le commissariat du 15è arrondissement qui a, en charge l’affaire, traque aveuglement les populations.
Ainsi, à la vue du moindre porteur d’uniforme, c’est la débandade, chacun cherchant à se cacher pour éviter d’être conduit au commissariat.
Coopérative des femmes maraîchères de Baco-djicoroni
La raison du plus riche
Situé le long des berges du fleuve Niger à Baco-djicoroni, les parcelles (environ 10 ha) qui servent de lieux de maraîchage aux femmes de ce quartier, (depuis plus de 30 ans) sont convoitées par les riches de la place depuis quelques années. Position géographique oblige.
Mais, face à la pression des habitants et des occupantes des lieux, l’endroit n’avait pu être investi jusqu’en fin 2010, quand le riche opérateur économique Bakary Cissé a, contre vents et marées réussi à dénicher des titres fonciers (N° 22 54 et N° 22 55), l’autorisant à occuper les lieux.
A la surprise des maraîchères et de leur avocat, la réquisition du domaine a été claire et sans ambiguïté : «il n’y a, au niveau de cette structure aucun titre foncier répondant aux numéro 22 54 et 22 55 ».
D’où sortent alors les titres fonciers du puissant BATEXI ?
