Confidentiel : Centre de santé de référence Famory Doumbia de Ségou Des irrégularités inadmissibles

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Depuis un certain temps, le centre de santé de référence Famory Doumbia de Ségou est caractérisé par des irrégularités inadmissibles. Il s’agit, entre autres, de la non réception des médicaments par une commission ad-hoc, de la non production des états financiers, de l’inobservation des mesures d’hygiène et de sécurité dans les dépôts.

Aussi, le centre est miné par des maux comme le non fonctionnement de la commission de destruction des médicaments périmés, l’inexistence de thermomètres muraux au niveau des deux dépôts…

 

Délivrance des certificats de visite au centre médico-scolaire de Bamako

Les candidats non soumis aux visites

Les candidats ne subissent aucune visite à fortiori contre visite au centre Médico-scolaire pour l’obtention du certificat de visite. En effet, ces certificats sont vendus comme des cacahouètes. Il suffit que le candidat de se présenter au centre avec le coût du certificat pour qu’on lui délivre un certificat cacheté qu’il remplira lui-même. Autrement dit un seul candidat peut en « acheter » plusieurs, qu’il remplira au nom de d’autres.

 

Directions Régionale de la Caisse des Retraites de Kayes

Plusieurs millions de manque à gagner !

A la Caisse des Retraites de la Cité des Rails, on signale le non recouvrement des ordres de recettes émis contre la Direction Régionale du Budget de Kayes au titre des validations de services auxiliaires et stagiaires pour un montant de 4 867 979 FCFA ; contre des fonctionnaires pour un montant de 9 229484 FCFA.

A cela, il faut ajouter la remise de chèques aux percepteurs sans décharge ; le non respect des dispositions réglementaires relatives au paiement par virement des pensions dont le montant est supérieur ou égal à 50 000 FCFA.

 

 

Chic ou choc

Circulation de Bamako : vivre ou mourir

 

Pour éviter les accidents de la circulation, des normes de conduite nous sont dictées : avoir une bonne maîtrise de l’engin que l’on conduit, connaître et respecter les règles de la circulation, rouler sur ou dans un engin en parfait état technique, rouler à une vitesse modérée, etc.

Ces normes de conduite sont, dit-on, universelles. Mais notre pays, pardon Bamako, fait exception, à la règle. N’importe quel objet roulant a le “droit” de circuler, sans freins, sans phares avec très souvent aux commandes ces gens qui n’ont de respect ni pour leur propre vie, ni pour celles des autres. Chacun est maître absolu des routes et tout le monde est pressé.

Crainte de représailles des agents de sécurité ? Point ! Ceux-ci sont à leurs différents postes à travers la ville que pour “régler” les Sotrama et les dourouni. Et là, les négociations prennent trop de temps pour s’occuper des autres engins qui n’apportent généralement rien à… “manger”. D’ailleurs, ces engins, c’est les affaires des Ninjas et douaniers. Discipline alimentaire oblige, il faut s’occuper de ses oignons. Cela est connu de tous et fait le bonheur de la “Mafia” routière insolente et omnipotente. Conséquence : les plus arrogants, “je m’enfoutistes” et cascadeurs imposent leur loi et écrasent, s’il le faut, ces conducteurs experts en matière de circulation routière.

Pour ceux qui auront la chance d’échapper à la tyrannie des cascadeurs, ils doivent dévier des routes menant vers les cimetières et les mosquées. Car par là, le malheur des uns et la “foi” des autres imposent une autre loi. C’est un véritable défi que lancent les cortèges ou même les piétons aux automobilistes et conducteurs d’autres engins. Le malade que vous devez transporter à l’hôpital court tous les risques de rendre l’âme en attendant le passage du long cortège “sacré” à destination du cimetière ou encore ces fidèles qui s’entretiennent au milieu de la route parce qu’ils viennent de la mosquée d’à côté. Respect aux morts, aux lieux de culte, c’est normal. Mais cela justifie-t-il l’anarchie ?

A tout cela, s’ajoutent ces cortèges de malheur, pardon de mariage, qui se terminent très souvent par des accidents mortels qui fauchent régulièrement la vie à ces hystériques fous joyeux, lorsqu’on n’écrase pas un gamin revenant d’un centre de santé en compagnie de sa mère.

Circuler à Bamako, c’est s’ouvrir les portes de “lahara” et courir les risques de s’y faire projeter.

Mais il le faut bien. Pour vivre à Bamako ou… y mourir.

 

Boubacar Sankaré

 

Propos mémorables

 

Saouti Haïdara, journaliste (Avril 1994)

« Depuis sa sortie du gouvernement le 5 Février dernier, le CNID n’avait cessé de jeter le trouble dans les esprits y compris dans ses propos rangs où, bien de têtes pensantes et pas de moindres ne se retrouvaient plus dans la nouvelle démarche de leur Président, Me Mountaga Tall

 

Me Mountaga Tall, Président du CNID 1997

« Un proverbe bambara tranche : que tout le monde se ligue derrière un seul homme, traduit toute la culpabilité de cet homme ».

Feu Me Demba Diallo, UFD 1997

« Les assoiffés de pouvoir qui se sont alliés au diable dans le seul but de battre Alpha ! C’est la méchanceté gratuite qui les guide dans leur croisade contre Alpha. Nous avons affronté Moussa Traoré et ses armes, ce n’est pas devant une poignée de personnes que nous allons nous incliner ».

 

Alpha O. Konaré Président de la République (Juin 1997)

« Nous ne pouvons considérer comme une fatalité le fait que soit concentré aux mains d’une minorité le fruit de l’effort commun, pendant que la grande majorité du peuple est condamnée à la misère et au désespoir. »

 

Thierno Hady Thiam (prêcheur) 1999

« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu. Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».

Me Mountaga Tall, Président du CNID (2000)

« L’opposition est un exercice périlleux dans la mesure où on y joue sa liberté, sa carrière, sa fortune et parfois, sa vie ».

 

Mme Adame Bâ Konaré, Première Dame du Mali (Mars 2000)

« L’aventure humaine est une perpétuelle correction, une perpétuelle remise en cause. On n’atteindra jamais le stade du parfait. Moi, c’est ma philosophie des faits. Il faut rester humble ».

Bakary Karembé, ancien Secrétaire général de l’UNTM (Mai 2000)

« Moussa Traoré avait presque accepté de démettre le gouvernement, proposant en sourdine des portefeuilles aux plus affamés d’entre nous. Histoire d’aiguiser l’appétit ! Nous avons dit « non » sachant bien que certains étaient bien tentés ».

 

Général ATT Président de la République (Juin 2003)

Quelque soit votre volonté de lutter contre la corruption, si vous avez une justice qui ne soit suit pas, vous perdez votre temps. »

 

Boya Dembélé, Président du Tribunal de Première Instance de Koutiala, à l’occasion de la rentrée judiciaire 2003-2004 :

« Il est déplorable de constater que certains avocats, au mépris de la loi et de leur déontologie, s’adonnent à des négoces, entretiennent des rapports avec des partis adverses sur le dos de leurs clients ou prélèvent sur les sommes encaissées, le montant de leurs honoraires et même davantage, sans le consentement formel du client et sans autorisation du bâtonnier. En outre, à Bamako, nombre de citoyens se plaignent de ce que certains avocats se prévalent de leur qualité et de la difficulté de les attraire devant le juge pour refuser de payer les loyers des locaux abritant leurs études, si bien que, actuellement, un homme de droit, que vous soyez avocat, notaire, huissier ou magistrat, vous avez du mal à trouver un local à louer ».

 

 

 

Rassemblés par

Boubacar Sankaré

 

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