C’est désormais officiel, le Médiateur de la République, Baba Hakib Haïdara, vient d’être nommé par le président de la République pour présider les travaux préparatoires de la Conférence d’entente nationale. C’est un communiqué de presse signé des mains de Soumeylou Boubèye Maïga, secrétaire général de la présidence, qui l’annonce.
Selon le communiqué, cette nomination participe de la volonté du Chef de l’Etat de mettre en œuvre intégralement l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.
Cette nomination est une véritable avancée dans le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale. Car, c’est une exigence de l’Accord, mais aussi une forte demande de l’opposition politique.
Cependant, la nomination du Médiateur de la République à ce poste suscite beaucoup de débats au sein de l’opinion nationale, car c’est Tiébilé Dramé, président du Parena, (opposition) qui en a fait son cheval de bataille. Il se racontait que ce dernier était même pressenti pour diriger la commission d’organisation de cette conférence. Mais que s’est-il passé entre temps ? En entendant d’avoir la réponse à cette interrogation, l’homme semble avoir repris du service avec ce qu’il sait faire de mieux : critiquer. Alors question : l’opposition va-t-elle boycotter cette conférence ? Le temps nous le dira. A suivre.
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ELECTIONS COMMUNALES DU 20 NOVEMBRE: Mamadou Djigué et son parti ont décidé le boycott
C’est sur sa page Facebook que le jeune milliardaire Mamadou Djigué dit Djaff a annoncé que lui et son parti ont décidé de boycotter les élections communales du 20 novembre 2016. Dans son post, il affirme que sa formation politique dénommée Parti démocratique pour l’alternance et le renouveau (Pdar-Mjcd) a décidé de boycotter ces élections municipales parce qu’il existe toujours des zones de non droit au Mali. Il ajoute que c’est par souci de préserver et de sauvegarder le Mali un et indivisible dans la justice et dans la paix sur toute l’étendue du territoire nationale, que cette décision est prise.
Djaff ajoute : « nous restons fidèles à notre engagement qui est le «renouveau» c’est-à-dire un nouveau Mali avec une gestion plus responsable différente de celle que nous avons connu jusqu’ici. Quand le peuple à grande majorité en aura assez des dérives du système de gestion du pays par le régime en place et de l’opposition complice. Qu’ils sachent qu’ils peuvent toujours compter sur le Pdar-Mjcd pour une gestion saine dont nous avons toujours tant rêvé. Le partage du gâteau perdurera même avec cette opposition au détriment du peuple malien parce qu’elle est membre permanente de ce système de gestion depuis des décennies. En attendant, continuons tous à subir le poids du mensonge, de l’injustice et du grand banditisme. «On ne fait pas du neuf avec du vieux» malgré notre boycott nous vous conseillons de voter la nouvelle génération de partis politiques et de ses candidats ».
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BRAQUAGE DU SUPERMARCHE SYMPARALA A DJELIBOUGOU
Le cerveau de la bande dans les filets du 12eme arrondissement
Fin de course pour le cerveau de la bande de malfrats qui a attaqué, il y a un mois, le supermarché Symparala à Djélibougou. C’est le vendredi 4 novembre dernier que les limiers du 12ème arrondissement, après une longue enquête, ont fini par mettre la main sur le chef de la bande. Répondant au nom de Siaka Sissoko dit Chapé, ce gaillard, selon des sources policières, est le cerveau de la bande qui a attaqué à mains armées et en pleine journée le supermarché situé en face de la Malienne de l’Automobile. On apprend que c’est de fil en aiguille que les enquêteurs sont parvenus à arrêter Chapé. Maintenant qu’il est dans les filets de la police, il va devoir répondre de ses actes. Toutefois, les enquêtes suivent leur cours pour mettre la main sur ses complices qui sont toujours dans la nature.
A noter que Chapé n’est pas à son premier forfait. C’est un multirécidiviste connu pour ses pratiques et son mode opératoire avec fracas. Lors de l’attaque du supermarché en question, il était avec d’autres complices à bord d’un véhicule avec une immatriculation gouvernementale. Ils ont emporté avec eux une dizaine de millions de nos francs.