Conférence de presse du regroupements pour le changement : « La presse malienne ne comprend pas le français ! » dixit un militant écervelé du RCP

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La presse malienne vient d’être une nouvelle fois insultée ! Le pire c’est qu’à chaque fois les insultes faites aux hommes des médias proviennent des personnes médiocres rien qu’à en juger par leur expression. Lors de la conférence de presse organisée par le regroupement des forces patriotiques pour le changement(RCP), le 9 septembre dernier, à la Maison de la presse, deux hommes offusqués par les incessantes questions des confrères voulant savoir comment le RCP comptait concrétiser sa vision du changement et s’il avait envisagé une alternative en cas de départ des forces étrangères, deux militants chevronnés du RCP, peu démocrates, peu à cheval sur la civilité et la politesse, à en juger par leur discours dans une salle contenant rien que de personnes responsables. Pour le 1er intervenant, les incessantes questions des confrères s’expliquent par le fait que « les hommes des médias ne comprennent pas le français », a-t-il indiqué tout en conviant Modibo Sangaré à reprendre son discours en bambara. Quant à l’autre, intervenant dans des propos fanatiques, a demandé à ce que les confrères exerçant dans les ‘radios étrangères’ quittent la salle.
Point besoin d’être fin analyste pour présager qu’en encourageant de tels personnages aigris, obtus, on ne peut conduire le Mali qu’à sa dérive. Et si le RCP veut réellement le changement, ce n’est certainement pas avec des militants de cette image là.

CADRE INSTITUTIONNEL ET REORGANISATION TERRITORIALE
Dr Abdoulaye Amadou Sy propose la création d’une 4ème République
A l’occasion de nouvelles adhésions au parti Mplus Ramata, ce 03 septembre 2015, son président, Dr Abdoulaye Amadou Sy, soulignera la nécessité de la création d’une 4ème République au Mali.
Dans son argumentaire, il dira que les inquiétudes nées des diverses interprétations du contenu de l’accord pour la paix, notamment les chapitres consacrés au cadre institutionnel et à la réorganisation territoriale ainsi qu’à la représentation de l’Etat et au contrôle de légalité peuvent être résorbés par la refondation de l’Etat. Et la création de nouvelles institutions pour prendre en charge le cadre de concertation des représentants de l’Etat dans les régions ainsi que la coordination de l’action des présidents des Assemblées régionales élus au suffrage universel par le Président de la République. «Une telle refondation de l’Etat conduira infailliblement à la mise en œuvre d’une nouvelle Constitution à faire approuver par le peuple malien tout entier par Référendum ainsi que la création de la 4ème République», a déclaré Dr Abdoulaye Amadou Sy, président du parti Mplus Ramata.

ELECTIONS CONSULAIRES DE LA CCIM
La foire des membres consulaires
Les membres consulaires devant élire le président du bureau national de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim) se sont bien frotté les mains pendant la campagne électorale. Courtisés par tous les candidats, ils se sont bien gavés de millions. De Kayes à Tombouctou, en passant par Mopti, Ségou, Sikasso, Gao et Koulikoro, les membres consulaires ont reçu tous les candidats à qui ils ont promis leurs voix ce lundi 14 septembre 2015. Pour les encourager, les candidats n’ont pas lésiné sur les moyens. Un des candidats, nous apprend-on, aurait donné 15 millions par délégation régionale. Un autre candidat a affrété un avion spécial pour faire venir les membres consulaires à Bamako, le week-end dernier. Il les a logés, nourris et blanchis dans 4 de ses somptueuses villas qu’il possède à Bamako. Tout cela pour les amadouer et s’attacher leurs faveurs. Mais une chose est sûre, ces temps de campagne ont été une véritable aubaine pour les membres consulaires qui continuent de se lécher les babines, surtout en cette veille de fête de Tabaski. Comme dit l’adage « A quelque chose malheur est bon ».

MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE LA FAMILLE ET DE L’ENFANT
La ministre Sangaré Oumou Ba serait-elle sourde à la situation des femmes ?
Les élections communales prévues le 25 octobre prochain donnent lieu à une grande frénésie au sein des partis politiques. Des discours du président de la République et des PTF à favoriser les candidatures des femmes, la réalité est tout autre. En effet, nous avons 14 femmes à la députation sur les 147 à l’hémicycle et 8 conseillères communaux. Et à l’orée des communales, le ministère de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant ne joue point sa partition. La ministre et ses collaborateurs se limitent juste à s’afficher aux côtés des ONG et structures qui s’activent à organiser ateliers de formation ou autres rencontres de sensibilisation en faveur de la participation des femmes aux élections. Bien que doté d’un budget conséquent, le ministère de la promotion de la femme s’intéresse très peu à la cause des femmes. Oumou Bah serait plus préoccupée par son fauteuil que par la cause des femmes, apprend-on de source proche d’elle. Sangaré Oumou Ba est tout autant décriée par les femmes dans son parti d’appartenance (RPM) qu’au ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la femme. Elle est accusée de faire ‘du clanisme’ et de mépriser toutes idées novatrices ne provenant pas de ses protégées. Madame la ministre, que faites-vous pour booster le projet de loi gouvernemental instituant un quota de femmes dans les postes électifs et nominatifs ? A quand une loi interdisant la pratique des MGF?
L’EPOUSE DE KARIM KEITA CANDIDATE AUX COMMUNALES EN C II
Vive la dynastie Keïta au Mali !
Depuis l’élection d’IBK à la tête de la magistrature suprême du pays, on a l’impression que le Mali est devenu un patrimoine de la famille Keïta. Pour être aux affaires, il faut appartenir à la famille présidentielle ou faire partie du cercle de ses vieux amis du temps colon.
Pour preuve : il fallut qu’IBK soit élu Président de la République pour que son fils aimé, Karim Keïta se présente aux législatives de 2013 en commune II. Une fois élu député sous l’influence de son père, il a été désigné président de la commission Défense de l’Assemblée nationale. Avant, le beau père de Karim a été défendu bec et ongle par la famille présidentielle afin qu’il occupe la présidence de l’Assemblée nationale. Il s’agit d’Issaka Sidibé.
Après l’élection du père, du fils, du beau père, c’est le tour de la belle fille. Il s’agit de la tendre épouse de Karim Kéïta, belle fille du Président de la République qui lorgne la mairie de la commune II. En effet, il nous revient que sur la liste composée par le bureau contesté de Mamadou Diallo, figure la femme du député Keïta. Elle représente l’association, la Voix du peuple sur cette liste. Comme pour dire que sa candidature confirme la «dynastisation» du Mali.

AFFAIRE FONCIERE A KALABAMBOUGOU
Le président du bureau local du CNJ en prison
En attendant que sa demande de mise en liberté provisoire soit examinée ce 15 septembre prochain, David Dakouo, président du Conseil national de la jeunesse, bureau de Kalabambougou, croupit dans les locaux de la Maison centrale d’arrêt de Bamako. Le leader jeune paie ainsi les frais d’une affaire qui oppose la jeunesse de son quartier à une riche dame au sujet d’une parcelle. En effet, il y a un peu plus d’un mois, Mme Samaké a entrepris la construction d’une école privée sur une parcelle sur laquelle elle aurait un contrat de bail avec les autorités administratives du district de Bamako. Mais la dame a fréquemment vu son chantier saboté, par des jeunes qui y jouent, depuis des années, au football. Selon ces derniers, il n’est pas question que ce qui est réservé à la construction d’une école communautaire tombe dans le champ d’une propriété privée. Ce bras de fer qui s’est engagé avait ainsi conduit le président du bureau de quartier du Conseil national de la jeunesse en prison. David Dakouo qui introduit une demande en liberté provisoire auprès du tribunal de la commune IV a été, dans un premier temps, confronté à l’indisponibilité du juge en charge du dossier. C’est finalement demain que la requête du jeune Dakouo sera examinée.
Affaire à suivre!

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