La déclaration de candidature à titre personnel. Elle se fait en double exemplaire revêtue de la signature du candidat intéressé portant attestation sur l’honneur qu’il remplit les conditions de l’éligibilité requises. Parmi les éléments importants de la déclaration de candidature, le candidat doit indiquer la couleur pour l’impression de son bulletin. Chaque déclaration de candidature doit comporter au moins la signature légalisée de 10 députés et 5 élus communaux dans chacune des régions et des 6 communes du district de Bamako. De fait, un élu ne peut soutenir plus d’un candidat. Au terme des deux jours qui suivent la déclaration de candidature, le candidat devra payer au trésorier payeur ou percepteur du trésor, qui le transmettra au trésorier payeur, un cautionnement de 10 millions de FCFA remboursable à 50% pour les candidats ayant obtenu 5% au moins des suffrages exprimés lors du 1er tour de la présidentielle.
4 faux agents de la croix rouge arrêtés
Selon des populations de la ville de Ménaka, située à 300 Km de Gao, les militaires maliens et nigériens de la Misma ont procédé à l’interpellation de quatre individus déguisés en employés de la Croix-Rouge à Ménaka, le vendredi 24 mai à l’entrée Est de la ville. L’information a été confirmée à Bamako par le capitaine Modibo Nama Traoré de la Dirpa (Direction de l’information et des relations publiques des Armées) : «les terroristes sont prêts à tout. Ils étaient déguisés en agents de la CICR avec des jackets portant les signes de cette organisation humanitaire. Leur attitude suspecte nous a conduits à les interpeller. Ils ont été remis à la gendarmerie prévôtale à des fins de procédure judiciaire».
Bally revient avec le désordre
Baba Dagamaïssa a laissé un lourd héritage à Bally Idrissa Sissoko, l’actuel Directeur général de l’Ortm. En plus de la bonne santé financière de Bozola, Dag, comme l’appellent les intimes, avait instauré le sérieux et la rigueur dans le travail. Mais depuis la prise de fonction de Bally Idrissa Sissoko, le désordre a repris du service à l’Ortm. Les éditions sont mal présentées. Certains journalistes sportifs achoppent sur des mots très courants, tandis que des stagiaires et même des chefs de service manquent au rendez-vous. Une situation qui ne déplaît guère à certains agents d’autant qu’ils affirment que Bally les connaît autant qu’ils le connaissent. Sans commentaire.
Me Soyata à Bamako
Maître Soyata Maïga, commissaire à la Commission des droits de l’homme et des peuples de l’Union africaine, a été reçue avant-hier en audience par Diango Cissoko. Elle était venue parler de son élection comme commissaire et de ses missions. L’avocate de formation sera chargée avec les autres membres de la Commission de promouvoir et de protéger les droits de l’homme sur le continent. La commission a aussi vocation de recevoir des plaintes des individus contre les Etats africains. Me Soyata Maïga en a profité pour saluer la Côté d’Ivoire qui a beaucoup contribué à son élection à l’instar d’autres pays africains.
Justice transitionnelle
En prélude au colloque national sur la justice transitionnelle, le ministre de la Justice a initié une série de journées préparatoires. À travers ces journées, il s’agit de mettre en place des mécanismes pour aboutir à une justice transitionnelle. La première journée concerne les commissaires de la Commission dialogue et réconciliation nationale et les experts des Nations unies sur la promotion des droits humains. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Garde des Sceaux, qui avait à ses côtés le président de la Commission dialogue et réconciliation nationale et le représentant résident du PNUD au Mali.
Niafunké en fête
Après Goundam et Diré, l’administration malienne a signé son retour à Niafunké, le 3ème cercle de la région de Tombouctou. Le gouverneur de la région de Tombouctou, qui a procédé à l’installation du préfet, s’est dit impressionné de la grande mobilisation des populations pour cette cérémonie. Avant l’arrivée du préfet, c’est un détachement de l’armée malienne et une cinquantaine de militaires burkinabés qui sécurisaient la ville et ses environs. Aussi, les administrateurs, qui étaient déjà sur place, avaient commencé à travailler. Il faut ajouter qu’en plus des militaires, la police et la protection civile y sont présentes.
522 000 tonnes de cotons graines
C’est le résultat que les zones de production de coton comptent atteindre pendant la campagne agricole à venir. Pour y arriver, le ministre de l’Agriculture a entamé une visite dans la zone CMDT, afin d’échanger avec les agriculteurs et autres producteurs de coton. Il a été surtout question des difficultés rencontrées au cours de la campagne écoulée et par la même occasion de donner des orientations pour celle à venir. Ainsi, selon le ministre Baba Berthé, le kilo du coton de première qualité sera fixé à 250 FCFA, cette année. Il a en outre expliqué que toutes les dispositions seront prises à temps pour doter les producteurs en intrants et semences.