Notre confrère et ancien collaborateur, Yaya Samaké, a été installé dans le fauteuil de maire de la commune rurale de Ouéléssebougou le jeudi 29 décembre dernier. C’était sous la supervision du préfet adjoint du cercle de Kati et du sous préfet de Ouéléssebougou, et en présence de ses parents et amis venus nombreux pour lui manifester leur soutien. En effet, le jeudi dernier, la cour de la mairie de Ouéléssebougou était noire de monde. Tous les ressortissants des villages, notamment de Férékoroba, son village natal, avaient fait le déplacement. Le député de Kati, Bourama Tidiane Traoré était également du rendez-vous.
Pour rappel, Yaya Samaké a été élu sur la liste indépendante « Horonya », arrivée en tête lors des communales du 20 novembre avec 12 conseillers.
Peut-on encore faire confiance à IBK ?
L’incompris est au four et au moulin
Contesté par certains et incompris par d’autres, le locataire de Koulouba tend une fois de plus sa main aux Maliens. Comme pour dire « Ayez confiance en moi ».
Depuis son accession à la magistrature suprême, le président IBK est au four et au moulin. Il cherche à redonner confiance au peuple malien, malgré la persistance des défis à relever. C’est pourquoi, dans son message à la nation à l’occasion du nouvel an, il a tenu à rassurer sa population. Le peuple malien a souffert et continu de souffrir pour de multiples raisons connues de tous : les conséquences de la crise de 2012. Il est toujours facile de mettre un pays à genou. Mais, il est souvent très difficile pour une nation de se relever de sa chute. Peut-on encore croire à IBK ? Cela dépendra des actions qui seront initiées en 2017 et qui doivent impacter la vie des populations.
AUTORITES INTERIMAIRES
Le premier challenge de 2017
Dans son adresse à la nation, à l’occasion de la nouvelle année, le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta a mis l’accent sur la mise en place des autorités intérimaires. Lesquelles avaient suscité d’énormes échauffourées dans le septentrion, notamment à Gao, mais aussi au sein de la classe politique.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du rétablissement de la paix et de la sécurité conformément à l’accord issu du processus d’Alger qui connaît certes des retards.
Si l’on s’en tient aux déclarations du président de la République, ces autorités intérimaires seront installées au cours du premier trimestre 2017 dans toutes les localités où les élections communales n’ont pu être organisées. Cette opération, lorsqu’elle sera terminée, accélérera le redéploiement de l’Administration et facilitera la réinstallation des services sociaux de base. Elle permettra aussi l’organisation plus efficiente du retour et de la réintégration de nos concitoyens réfugiés ou déplacés. Cependant, force est de reconnaitre que la mise en place de ces autorités constitue un grand défi à relever, surtout quand on sait que dans les localités sous contrôle des groupes armés, les choses risquent de tourner au vinaigre. La question de Kidal, où la CMA et le GATIA sont au coude à coude, est à prendre au sérieux. Allons-nous revivre une éventuelle reprise des hostilités entre ces deux forces. De toutes les manières, cet exercice constitue le premier challenge des plus hautes autorités en ce début de 2017.
ACCORD DE READMISSION
IBK rassure la diaspora
La fin de l’année 2016 a été éprouvante pour les maliens de l’extérieur. La polémique autour d’un accord de réadmission en est la cause. Face à cette situation, IBK a rassuré sa diaspora. Profitant de son adresse du nouvel an, il est revenu à la charge en ces termes : «Je salue votre dévouement pour le Mali, vous contribuez grandement aux efforts de développement de notre pays. J’ai entendu votre message, je comprends vos attentes et j’ai pris la mesure de vos frustrations, je vous donne l’assurance que j’en tirerais très bientôt toutes les conséquences », a confessé le chef de l’Etat.
CNID FASO YIRIWA TON
Un parti qui se meurt ?
Le Congrès National d’Initiative Démocratique (CNID Faso Yiriwa Ton), parti affilié à la majorité présidentielle, continue sa descente aux enfers. Depuis la défaite cuisante de son président, Me Mountaga Tall, aux législatives de 2013 à Ségou, le CNID a perdu toute sa notoriété sur la scène politique.
Cette contre-performance a été confirmée aux dernières joutes électorales. Les piètres résultats engrangés par le parti reflètent cette méforme. C’est dommage que le parti n’a pu obtenir que deux maires, en occurrence le maire de Kalaban coro, Issa Ballo, et le Dr Nouhoum Coulibaly de Fokola, dans le cercle de Koutiala. Ce seul élément permet de dire que le CNID est tombé très bas. Est-ce à croire que le CNID se meurt à petit feu ? En dépit de ce qu’il fut dans les temps, Me Tall et ses compagnons ont intérêt à se réveiller avant qu’il ne soit trop tard. Dans un contexte particulier, le président n’a-t-il plus de temps de s’occuper de son parti ? Trop pris dans ses fonctions de ministre de l’Economie numérique, porte-parole du gouvernement, Mountaga ne peut que constater les dégâts. C’est un choix personnel que nous respectons. Mais nous faisons aujourd’hui un constat dont les preuves sont irréfutables.
Rassemblées par la Rédaction