Quand les communautés de Ber accueillent les autorités maliennes

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C’est une journée historique et pleine d’émotion qu’ont vécue la délégation régionale et les communautés de Ber dimanche dernier : la mise en eau du BAG de traversée de Didi, instrument d’importance capitale pour lier les communautés du Haoussa à celles du Gourma. On se rappelle qu’en 2014, suite aux attaques intempestives et au banditisme grandissant, le BAG de Didi avait été immobilisé. Deux ans après que la confiance s’est instaurée entre les parties signataires de l’accord pour la paix, les uns et les autres, dans un consensus total, ont décidé de rendre opérationnel le métal sur eau. Pour la circonstance, le Moc a mobilisé tous les acteurs, autorités administratives, militaires, responsables politico-militaires des mouvements ainsi que la Minusma et Barkhane à venir témoigner de cet acte de portée majeure qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord, la restauration de la confiance entre les différentes communautés et en plus, il va contribuer au désenclavement de cette zone. Les communes de Lafia, Ber, Hamzakoma et Serrerez, qui sont les bénéficiaires directes, ont pris part à l’événement. Une gestion concertée de toutes les parties sera faite autour du BAG. Ainsi, pendant deux mois, la traversée sera gratuite grâce à l’appui en carburant de l’Etat, à travers les Fama qui ont remis 1000 litres cet après-midi à Alhousseyni Al Goulam, pour une utilisation rationnelle afin de soulager les nombreux usagers nostalgiques de Ber. Le Directeur de cabinet du gouverneur a été ovationné dans cette partie de sa circonscription qu’il n’a pas visitée depuis 3 ans. L’espoir renaît ainsi de pouvoir donner la chance à la paix tant recherchée.

 

 À la traque des coupeurs de route (Goundam)

 

La semaine passée, les jeunes de Nianbourgou ont mis hors d’état de nuire le chef des gangs de la route de Goundam qui voulait, dans une de ses opérations, attaquer ledit village. Le Monsieur, après avoir vidé ses deux cartouchières, s’est retrouvé impuissant devant des jeunes déterminés à ne plus recevoir de tels visiteurs. Alors, il a été saisi et mis à la disposition de la gendarmerie. Après plusieurs auditions, il a reconnu avoir participé à toutes les attaques contre les Fama, y compris la dernière qui a fait 4 militaires tués. Ressortissant d’Acharane, il a dénoncé plusieurs de ses camarades de la localité et actuellement, 2 autres sont aux arrêts et les interpellations continuent. Il faut espérer  que la dynamique enclenchée entre l’ensemble des parties soit porteuse d’espoir pour tous les usagers de ce tronçon qui, hier, était appelé la route de la mort.

 

 

 

Semaine noire

 

Familles endeuillées ! Nation endeuillée ! Frères d’armes endeuillés ! Tous sont morts pour Nous. Les Leçons de la vie sont les meilleures pour les Humains. Il y a trois choses à retenir -1. Il est avéré que notre problème malien n’est pas d’avoir signé un bon ou mauvais accord. Non ! Malgré l’accord, nous sommes un Peuple meurtri. Or, tout le monde est conscient que la guerre n’est pas l’alternative. Sauf, preuve contraire de mon contradicteur. 2. C’est amer de le dire, mais il faut le dire. Il est avéré aussi que le problème n’était pas lié non plus à la gouvernance d’ATT. Comparez Nampala et Aguelhok. Vous verrez la vérité. Nampala, Sokolo, Diabaly (Ségou) et Léré (Mopti), nous les avons en partage avec le voisin mauritanien. Questions : qui a pu donner des informations sur des moments d’inattention de notre Armée ? Ce qui arrive à un être humain (somnolence involontaire), peut parfaitement arriver à une Organisation. Les terroristes, où sont-ils partis ? Quelle destination ont-ils prise ? 3. Faisons attention aux revendications qui se réclament de l’Islam. C’est une couverture facile pour nous tromper. En vérité, le Mali fait l’objet d’un plan de déstabilisation bien conçu quelque part.  Comment y remédier? Un forum ou des concertations ? Quelle issue ? Un président et une Assemblée nationale sont élus et dont les mandats sont en cours. Admettons qu’on trouve un consensus avec les concertations, avec remise en cause de l’accord d’Alger. Dites-moi, quelle solution pour le Nord ? Nous sommes une Nation surplombée par des Résolutions onusiennes complexes !  La seule alternative de sortie de crise est notre cohésion pour éviter les dangers de 2012. Sortons des intérêts partisans !  Notre problème n’est plus un problème de bon ou mauvais accord.

 

Les révélations troublantes de Fahad

 

Fahad Almahmoud, secrétaire général du Gatia à propos des combats en cours à Kidal : «Il faut l’écrire, c’est moi qui l’ai dit. Depuis la visite de Bilal Ag Achérif à Bamako, le comportement de la Cma a subitement changé vis-à-vis du Gatia à Kidal. La Cma est devenue arrogante et n’hésite pas à dire à qui veut l’entendre qu’IBK lui a donné suffisamment de moyens financiers et qu’elle n’a plus peur de qui que ce soit. Elle ne veut plus respecter aucun accord avec nous». Puis, il ajoute : «IBK a donné plusieurs garanties à Bilal quand il est venu à Bamako. Premièrement, la nomination de Mohamed Ag Erlaf comme Premier ministre en janvier 2017. Deuxièmement, il a promis à Bilal de confier la gestion de toute la zone de Kidal à la Cma. Troisièmement, il a promis d’offrir des passeports diplomatiques aux responsables de la Cma. Et quatrièmement, IBK a promis à Bilal de faire partir Gamou de la ville de Kidal en le nommant quelque part comme Ambassadeur. Sans oublier l’argent qu’il a offert à Bilal, on parle de 500 à 700 millions de Fcfa. Diakité, tu peux dire que c’est moi qui l’ai dit». Sur sa page Facebook, le secrétaire général du Gatia, Fahad Almahmoud, écrit : «Les balles payées par les millions de Koulouba sont en train d’être tirées sur nous. Récoltez ce que vous avez semé. Niamey-Kidal : les produits prescrits par le médecin étaient empoisonnés».

 

Il est très douloureux de dire la vérité au Mali

 

Selon les citoyens actifs, au Professeur Issa N’Diaye, s’ajoute Doumbia Lassine Doumbia Fakoly, Another Truth Telling Intellectual !!!! Il n’a pas du tout sa langue dans sa poche!!! L’intellectuel ne se distingue pas forcément par son diplôme !!! Pour une femme d’honneur, l’idée, même évanescente, n’effleure son esprit de construire son bien-être social sur les souffrances de ses semblables. Une femme ou un homme d’honneur n’accepte jamais les compromissions toujours sources de trahison. Une femme d’honneur, un homme d’honneur dénonce et combat l’injustice, d’où qu’elle vienne. Une femme d’honneur ne craint pas, même le “diable”, encore moins les suppôts de ce dernier. Une femme d’honneur, un homme d’honneur ne craint pas, même Dieu, car Dieu, quelles que soient ses déclinaisons, encourage les prises de responsabilités dictées par la dignité. Une femme d’honneur, un homme d’honneur ne reste pas, une demi-journée de plus aux côtés de personnes en déficit flagrant d’honneur. Une femme d’honneur, un homme d’honneur ne ment jamais  et ne soutient jamais le mensonge, ni par la parole, ni par les actes, ni par le silence. Depuis, Tatam Ly, l’ex-Premier ministre et le Colonel-major Bah N’Dao, éphémère ministre de la Défense d’IBK, y a-t-il eu une seule femme d’honneur, un seul homme d’honneur dans les gouvernements successifs sous cet homme méprisant pour son peuple, au comble du mépris ?

 

Les dindons de la farce

 

Honnêtement, à quel jeu jouent tous ces mouvements : Cma, Gatia, Plateforme, Peulhs, Dogons, Bambara… N’est-ce pas un jeu de déstabilisation continuelle du pays et de ses gouvernants actuels (que je ne dédouane pas sur les forfaitures répétées) pour permettre aux véritables occupants de profiter du chaos pour exploiter nos richesses ? Il faut que nous, Maliens, poussions la réflexion pour sauver notre Nation, par une union sacrée pour tous ceux qui veulent un Mali uni et parlons avec nos frères égarés de quelque groupe qu’ils soient, car seul Un Mali bien géré assurera un niveau de vie acceptable et paisible pour chacun d’entre nous. Détrompons-nous, personne ne fera le bonheur des Maliens que les Maliens eux-mêmes. On peut vouloir diviser, diviser jusqu’à ce que chaque Malien s’arroge sa ville, son quartier, sa maison, peut-être sa chambre à lui seul, mais est-ce qu’il va pouvoir vivre sans les autres ? Et quelle que soit la richesse engrangée par le fait de la guerre et de la division, l’emporterons-nous dans nos tombes ? Comme le disait l’autre, pourquoi se battre pour un monde qu’on quittera, quoiqu’on fasse ? Alors, mes compatriotes, laissez votre égo et pensez au pouvoir de celui qui vous a fait venir dans ce monde.

 

“Kônô chou ta kan”

Nous sommes fatigués de pleurer nos morts. Si on ne nous laisse d’autre choix que la guerre, faisons-la une bonne fois pour toute. Si Gatia peut effrayer la Cma, cela signifie que nos ennemis ne sont pas aussi forts qu’ils le prétendent et que ceux avec qui nous avons signé des accords, ne contrôlent rien en vérité ou jouent à un double jeu. Il faut essayer autre chose comme : 1-Mettre un gouvernement de combat en place. 2- Réduire les charges de l’Etat et faire des retenues spéciales sur nos salaires et autres revenus pour soutenir la guerre. 3-Sanctionner ceux qui n’ont pas fait ce qu’il fallait pour éviter, sinon minimiser les dégâts récents survenus partout au Mali. 4- Mettre un comité de crise avec tous les anciens généraux, ministres de la Défense et autres pour dégager un plan d’action. 5- Organiser une Concertation nationale avec toutes les forces vives de la nation et remettre tout en cause, y compris toutes les institutions et les accords.

 

Manga, l’usurpateur

 

Ancien ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement  (sous la transition de 2012), directeur de la télévision nationale, c’est lui qui fatiguait les gens avec la reprise des grands extraits des discours d’ATT. L’homme, qui était sur la paille pendant 18 mois, revient sur la scène. Manga Dembélé est en train de faire usurpation avec la complicité de Van Djan du Méguetan. Manga Dembélé, après des mois de chômage, est nommé en conseil des ministres du 16 mars 2016. Il a été nommé directeur du Centre d’information gouvernementale du Mali. Ce service est rattaché à la Primature. CIGM est logé à la primature. Manga Dembélé sait très bien que son poste est vide. Il guette alors le poste de directeur de la cellule de communication de la primature. Un conflit né de cette situation a poussé notre confrère Makan Koné à jeter l’éponge, parce que le Premier ministre a souhaité que Manga Dembélé soit le patron de Makan Koné, alors que les deux structures sont indépendantes. Depuis le départ de Makan Koné, Manga s’affiche partout avec le PM. Il  s’occupe des activités de la primature ; il voyage avec le Premier ministre. Alors que les textes sont clairs. Van Djan du Méguetan ferme les yeux sur cette violation des textes du pays. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y aucun texte qui dit que le directeur du centre d’information gouvernementale du Mali est aussi patron de la communication de la primature. Manga Dembélé, en bon usurpateur, occupe les deux fonctions.

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