Annoncé pour le dimanche prochain, les populations de la commune IV doivent élire les hommes et les femmes qui auront la destinée de la commune pour le temps restant du mandat en cours, les cartes d’électeurs sont toujours dans les cantines.
Une semaine après l’ouverture de la campagne, les populations n’accordent toujours pas d’importance ou de crédit a cette élection partielle. Le retrait des cartes d’électeurs est très timide voire inexistant dans certains centre de la commune. Aussi du coté de la mobilisation pour les manifestations des campagnes, le nombre peut être compté du bout des doigts. Sauf au niveau des quelques partis politiques qui ont les grands moyens et aussi qui ont la capacité de mobilisation. Pour le jeune Sidy Diallo habitant à Lafiabougou, les populations en ont marre du jeu d’intérêt des politiciens. « Cet attitude des populations s’explique par le manque de confiance à l’ endroit des politiques. Les vainqueurs sont connus d’avance et les mecontents cherchent toujours à détruire, alors pourquoi joué avec nous ? »
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Ravec
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Recensements : les partenaires bourdonnent
Le recensement administratif à vocation d’Etat civil (Ravec) n’a pas fini de faire des vagues. Les partenaires techniques et financiers qui accompagnent l’opération ont tenu à y voir clair. Ils se sont réunis la semaine dernière avec le ministre de l’administration territoriale et des collectivités locales. Au sortir de cette rencontre qui a duré plusieurs heures, il a été question des difficultés que rencontre le Ravec. Les PTF qui avaient cru bon de financer une telle aventure n’ont pas caché leur scepticisme par rapport à sa réussite. Selon des sources concordantes, les ressources mises à la disposition du département ont été mal gérées. d’où l’inquiétude des bailleurs qui, faut-il le souligner, ont pris du temps avant de se décider à mettre la main à la poche. Il a fallu que le président de la république vienne à la rescousse en octroyant une partie des ressources de la vente de la Sotelma pour financer le Ravec.
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Trafic de stupéfiants
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Le double jeu de la douane malienne
Il ne se passe plus une semaine où les Maliens ne voient sur le petit écran des actions de saisie de stupéfiants quelque part sur le territoire national. Mais on est en droit de se demander ce qu’il advient de ces marchandises saisies. Car les rares fois qu’une opération d’incinération a eu lieu, la quantité est toujours top secret. Ce qui fait dire à nombre d’observateurs que la douane joue un double jeu. En fait, certains agents de la douane seraient complices des hors-la-loi, sinon comment comprendre que des quantités importantes de produits comme la cocaïne, le chanvre-indien et autres produits psychotropes puissent entrer sur le territoire malien et même être vendus comme de petits pains sans que personne n’en dise un mot. Les douanes maliennes doivent changer tout simplement de fusil d’épaules.
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Cinquantenaire de l’armée
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La démonstration de trop
Pour fêter son 50ème anniversaire, l’arme malienne n’a trouvé mieux que d’organiser une séance de démonstration d’actions de guerre. Le choix de l’unité dans laquelle le président a évolué pose problème. Qu’est-ce le président ATT voulait montrer aux Maliens et au monde qu’ils ne connaissent pas déjà ? Ce qui est clair, la force d’une armée n’est pas que de la fiction, c’est plutôt ses actes sur le terrain. Défendre l’intégrité du territoire qui, de nos jours est menacé à cause de la présence terroriste. La séance de démonstration de combat à Kati, retransmise en direct à la télévision nationale ne suffit pas pour prouver le contraire. De la simulation, nos concitoyens en ont assez. Le président de la république et son armée doivent revenir sur terre pour imposer la paix sur l’ensemble du territoire.
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Rencontres internationales et sécurité à Bamako
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L’amateurisme des hommes de la sécurité
Gendarmes, gardes, policiers et autres agents de sécurité se comportent comme dans un pays en guerre chaque fois que notre capitale accueille de grandes rencontres. Ce qui fut le cas le samedi 22 janvier dernier lors du 15è sommet de la conférence des chefs d’Etats de l’Uemoa. Ils sont nombreux mais peinent à faire convenablement leur travail, ils ‘’tirent’’ sur tous ce qui bougent. Comme si cela ne suffisait, ils humilient d’honnêtes citoyens. Cela ne surprend guère quand on connaît les conditions dans lesquelles le recrutement se fait dans notre pays. Exit les enquêtes de moralité ! Nombre d’entre ces hommes en uniforme sont recrutés sur la base de critères extramilitaires, subjectifs et complaisants.
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Mahamane Ousmane
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