Le comité de suivi de la crise du football : Vers un nouveau blocage

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Le comité de suivi de la crise du football a créé beaucoup de désordre. Ce  comité a fait un parti pris de façon flagrante. Au lieu d’être juge, il est devenu partie avec des pratiques pour troubler le jeu. Alors que le président sortant de la Femafoot n’a pas dit son dernier mot. Le général Baba Diarra, jusqu’au mois d’octobre, roulait avec les ministres membres du comité de suivi. Ce comité, par la signature d’un accord qu’il n’a même pas respecté, n’a posé aucun acte concret dans le cadre de la sortie de crise. Il se trouve que ce comité ne parvient même pas à déposer son rapport. Il ne dit rien aussi concernant la ligue de Ségou, alors que le directeur national des sports a fait la mise en place de la ligue de Ségou. Et c’est Mamadou Sow qui a été élu président. Mais le rapport de cette élection est bloqué par le comité de suivi qui roule pour le candidat du général Baba Diarra, en la personne de Barou Soumounou. Cette situation est en train de polluer l’atmosphère du football malien. Tout le monde est en train de laisser cette situation se pourrir jusqu’au jour de l’élection.

Une bonne et une mauvaise…

Le gouvernement annonce que si quelqu’un a 5 enfants, son salaire sera augmenté à 500.000 FCFA. Un homme ayant entendu l’annonce dit à sa femme : «j’ai un enfant avec ma copine, je vais le récupérer pour qu’on l’ajoute à nos 4 enfants». À son retour, il remarque qu’il ne reste plus qu’un enfant. Il demande où sont les 3 autres ? Sa femme répond : «tu n’es pas le seul à avoir entendu l’annonce. Leurs pères sont venus les récupérer». C’est comme un fou qui ramasse un poulet mort, un policier ayant suivi l’action lui dit : toi là, tu es vraiment fou. Ce poulet est mort depuis 2 jours et tu veux le manger ? Le fou répond : c’est toi le fou ! Tu as déjà vu quelqu’un manger un poulet vivant ? Poulet venu de France que tu manges là, tu connais la date de son décès ?

”La pourriture”

Un homme, devenu alcoolique, se rend chez son psychologue pour tenter d’arrêter de boire… Éric est en visite chez son psychologue. Ils se mettent à parler de ses habitudes de consommation d’alcool. Le psychologue veut savoir pourquoi Éric boit autant. «Eh bien, commence Éric, je suis tombé amoureux d’une veuve, mère d’une jeune femme. Je me suis marié avec la veuve, mais un an ou deux plus tard, mon père a épousé la fille de la veuve, qui est par conséquent devenue ma belle-mère. Ma belle-mère a par la suite eu un fils avec mon père. Mais puisqu’en plus d’être le fils de mon père, il est le fils de la fille de ma femme, je me suis retrouvé grand-père maternel de mon frère. Un peu plus tard, ma femme et moi avons aussi eu un fils. Ce fils est le beau-frère de mon père, puisque sa sœur est la femme de mon père. Je suis par conséquent le frère de mon propre fils. Mon fils est le neveu de ma grand-mère paternelle, et je suis mon propre grand-père paternel. Je suis le frère de mon père, en plus d’être à la fois son fils et son père. Et comme si tout cela n’était pas suffisant, ma femme est à la fois ma belle-mère, ma mère, ma belle-sœur et ma bru. Le psychologue réfléchit un moment, puis dit : «Vous devez continuer à boire.»

Expérience et espérance

Un médecin sénégalais a déclaré : «Au Sénégal, la médecine est si avancée que nous avons coupé le foie d’un homme et l’avons mis sur un autre homme, et en six semaines, il cherche du travail. Le médecin burundais dit : «Ce n’est rien. Au Burundi, nous prenons une partie d’un cerveau, le mettons dans un autre homme, et en 4 semaines, il cherche du travail. Le médecin égyptien dit : «Messieurs, nous prenons un demi- cœur d’un homme, le mettons dans la poitrine d’un autre, et en 2 semaines, il cherche du travail. Le docteur camerounais rit et dit : «Vous êtes tous derrière nous… Il y a 50 ans ou plus au Cameroun, nous avons pris un homme sans cerveau, sans cœur, sans foie, et fait de lui le président.  Maintenant, tout le pays cherche du travail !

T0-TAL

Discours d’un chef de quartier Mossi à l’inauguration d’un hôpital. «Mr les «zonorables» invités, «laiché-moi» vous dire notre bonheur d’avoir ce nouveau “Zopito” (en même temps on lui souffle à l’oreille “hôpital”), il rectifie et continue. Nous tous on sait qu’il y avait longtemps on n’a pas construit des “ZOPITAL” dans ce quartier là (On lui souffle encore “hôpitaux”), il rectifie et puis continue. Donc ce “ZOPITO” qu’on va inaugurer (on lui dit encore “hôpital”). Là, c’est gâté !!! Il pète les plombs et dit : C’est quoi même ? Quand je dis “TAL”, tu me dis “TO” et quand je dis “TO”, tu me dis “TAL”. C’est quoi cette affaire de TO-TAL même ? C’est Station vous avez construit ou Hôpital ?»

Aïd El Adha

Aïd al-Adha, elle est aussi appelée Aïd-el-Kébir ou fête du mouton en souvenir du sacrifice d’Abraham. Il n’empêche que la commémoration du sacrifice d’Abraham, actualisée chaque année par le sacrifice d’animaux, est devenue la «grande fête» (al-‘îd al-kabîr) des musulmans, célébrée le 10 de Dhû l-Hijja, mois du pèlerinage. Le Hajj, ceux qui l’ont accompli le savent bien, est une épreuve : répétition du Jugement dernier. À l’instar de la bête, le pèlerin est l’offrande sacrificielle dont le parcours rituel permet à la communauté musulmane, et au-delà à l’humanité, de se régénérer. Si le sacrifice animal garde aujourd’hui toute sa pertinence, et si le partage et le don de la viande perpétuent «l’hospitalité sacrée» d’Abraham, il importe de ne pas perdre de vue le sens premier du sacrifice : la purification intérieure.

Le bélier de Tabaski

Selon l’imam Ousmane Traoré de la Mosquée Mountada d’Hamdallaye ACI, il y a des critères pour un bélier de Tabaski,  communément appelé «lahiya» au Mali. Ce sacrifice, comme la prière, a des exigences pour être agréé. Le sacrifice du «lahiya» est subordonné à l’état de la bête et certains comportements que le sacrificateur doit observer. Tout d’abord, le mouton à immoler. Dans le choix de l’animal, il y a trois critères à observer : l’état physique de l’animal, son âge, et le temps de l’immolation. Il a décliné quatre défauts majeurs, qui, une fois remarqués sur une bête, ne peut servir de «Lahiya» : un mouton borgne, éclopé, maladif et enfin très maigri à tel point que toutes ses côtes soient identifiables. Les autres défauts qui entrent en compte sont : un animal qui a une corne cassée, une queue coupée à une dimension non raisonnable n’est pas acceptable. Un autre détail important est l’âge de l’animal. Selon l’imam Traoré, un mouton de Tabaski doit avoir six mois révolus. Pour les trois autres animaux, en l’occurrence le chameau, le bœuf, la chèvre, il faut respectivement trois ans, deux ans et un an. Pour l’immolation de votre animal, le facteur temps est très précieux. D’après l’imam Ousmane Traoré, le moment le plus propice est le jour «j» de la fête après la prière collective. Et celui qui n’arrive pas à le faire le jour de la fête, pour une raison ou pour une autre, peut le faire le deuxième ou le troisième jour après la fête.

GPM porte ses fruits

Le Groupe des patriotes pour le Mali (GPM), créé à Ségou afin de rétablir les relations militaires entre le Mali et la Russie, commence à porter ses fruits. Grâce aux actions de ce groupe qui est en train de réunir 8 millions de signatures de Maliens, à travers une pétition, la Russie a pris langue avec le Mali. Un ministre russe était même à Bamako. La  semaine passée, notre ministre de la Défense et des Anciens combattants était en Russie. «Nous espérons que la Russie participe au renforcement des forces armées au Mali», a notamment déclaré le ministre de la Défense, rappelant l’histoire de coopération militaire entre les deux pays, mais aussi entre le Mali et l’URSS par le passé. Interrogé par RT France, Tiéna Coulibaly s’est montré favorable à ce que Moscou, «grand champion dans la lutte antiterroriste», s’investisse davantage au Sahel. Il a en outre souligné l’importance de l’opération Barkhane menée par l’armée française. «Barkhane est un appui important que nous apprécions beaucoup», a-t-il assuré, soulignant que Paris était le partenaire principal de Bamako dans la lutte contre le terrorisme.

Regret d’une fin

Nous avons remarqué qu’après le renvoi de la révision constitutionnelle, certains en profitent pour retourner à leur sport favori de critiques acerbes à l’encontre de certains ministres. Il ne s’agit pas de défendre un ministre, mais qu’on évite de personnaliser ce débat en trouvant des boucs émissaires. On entend qu’un tel ministre a fait ceci, un tel autre n’a rien fait, etc. Ce débat autour de la révision constitutionnelle aurait dû être porté et défendu d’abord par les chefs de partis politiques qui sont dans la majorité. Les ministres concernés par le dossier étaient dans leur bon rôle en défendant ce dossier, mais le raccourci que certains veulent trouver pour régler leurs comptes à des ministres, qui n’avaient rien à voir dans ce dossier, est un peu déplacé. Par contre, si un projet porté par le gouvernement n’aboutit pas, ce n’est plus le seul ministre porteur du dossier qui est responsable, mais tous les ministres du gouvernement. D’ailleurs, au lieu de citer des ministres, et le PM, lui-même, dans tout ça ? Il n’a fait aucune déclaration publique concernant cette révision constitutionnelle. Sans être dans tous les secrets, certains ministres et des personnes ressources ont travaillé sans relâche dans la plus grande discrétion pour trouver une solution à cette crise. Maintenant qu’IBK a sifflé la fin de la récréation, que chacun aille chercher son prix du mouton chez lui, et sortons enfin de cette affaire de révision pour faire face aux urgences du moment.

L’impécuniosité

C’est le grand manque d’argent, et la grève de 72 heures du SYNABEF pour soutenir leur camarade de NSIA assurance Siaka Traoré, licencié, n’a rien arrangé à la situation. Les banques après 72 heures de grève de mardi 22 au jeudi 24 août. La quête du mouton n’a pas été facile ; le manque d’argent est passé par là, mais certains se sont débrouillés. Aujourd’hui, les taximen se plaignent parce que les conducteurs des «kata-katani» leur ont pris le transport du bétail, après les bœufs lors de la fête de ramadan, et maintenant les moutons. Les policiers à la circulation ont multiplié leur nombre et les points de contrôle des engins à deux ou trois roues. Le grand manque d’argent a frappé de plein fouet les jeunes cadres des partis politiques et les associations, eux qui pleurent la mort de la révision constitutionnelle, leur vache laitière. Maintenant, ils ont anticipé avec les cartes de soutien dans le cadre des activités du 22 septembre. Comme pour dire que tous les moyens sont bons pour avoir son bélier.

L’idée de Ramata Sissoko Cissé

«Si seulement tout l’argent investi par nos familles pour préparer chaque fête de Tabaski pouvait être utilisé pour acheter et mettre une poubelle devant nos familles, mettre une fosse septique dans nos maisons, creuser des caniveaux dans nos rues, placer des lampadaires au bout de nos carrés. Même si chaque fête, chacun prend un seul point comme objectif. D’ici à 10 ans, il n’y aura plus d’ordures jetées partout en famille et dans nos rues, des eaux usées de cuisine et de linge devant nos portes et dans nos rues, de l’obscurité dans les rues. La cité sera propre, ordonnée et illuminée et ensuite, on pourra réinvestir dans nos fêtes comme avant. Il est plus facile d’accuser la France et le gouvernement, mais le changement, pour être réel, commence par ne pas faire semblant d’être ce qu’on n’est pas, ou d’avoir ce qu’on ne possède pas. Et pourtant, les gens aiment les gens, mais il faut qu’on se dise la vérité…».

Ichrach reçu avec tous les honneurs

Lors de sa conférence de presse du 14 août dernier, la Cma avait promis et juré, la main sur le cœur, que le gouverneur de Kidal pouvait retourner à Kidal sans problème. C’est désormais chose faite. Sidi Mohamed Ag  Ichrach, le gouverneur de Kidal, a été accueilli à l’aéroport de Kidal avant d’être conduit à l’intérieur de la ville. Il a eu une série de rencontres avec les populations, une partie de l’administration scolaire qui est sur place. Après le déjeuner, il a repris le même exercice avec les chefs de fractions et autres chefs coutumiers de la région. Le gouverneur que nous avons eu au téléphone reste une semaine à Kidal avant de revenir à Gao. Lors de son séjour, il a visité Kidal ville, le gouvernorat, tous les endroits sans aucune difficulté. Ce retour a été possible grâce à la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) qui  contrôle la ville de Kidal. La Cma a aussi accepté de signer avec la plateforme une trêve sur le terrain. La Cma, pour une fois, a respecté ses engagements. Elle est même allée loin en signant une trêve de 15 jours avec les responsables de la plateforme. Ce retour marque un tournant dans l’application de l’Accord et le retour de l’administration à Kidal. Car, après le gouverneur, il y aura les Forces armées maliennes, le Moc et très prochainement les combattants de la Plateforme.

Le populisme, oui le populisme !

On aime trop ce mot en ce moment ! Force est de constater, pour compliquer notre tâche de compréhension du phénomène, que la signification du mot populisme est relativement floue et varie selon la personne qui l’utilise. Le moins que l’on puisse dire est que ce mot est généralement utilisé dans un sens péjoratif. Il est traditionnellement synonyme de démagogie, d’électoralisme et d’opportunisme. En un mot, il n’est jamais bon pour un homme (une femme) politique de se voir affubler du qualificatif de populiste tant il résonne mal chez le commun des mortels, assimilé qu’il est au sceau de l’infamie. Donc faisons attention aux débats que nous menons. Les mots que fournissent les médias empêchent la pensée. Lao Tseu disait, les mots sont comme le filet de pêche : «quand on a attrapé le poisson, on oublie le filet.» Cependant, le populiste a son monde qui le suit parce qu’il dit des choses que le public veut entendre pendant que lui-même intérieurement ne croit pas à ce qu’il dit. C’est aussi du machiavélisme politique et social.

La diaspora se positionne

Des murmures qui se confirment, des candidatures qui se confirment. C’est à partir de Dakar que est tout est parti avec certaines réunions. Mais, de nos jours, des têtes sortent de l’eau même si elles ne sont plus dans la même dynamique d’une candidature unique. On parle de Hamadoun Touré, Mamadou Diarra dit Igor ou encore Malamine Koné. Plusieurs jeunes et même des leaders de certains partis politiques sont en train d’aller vers ces candidats. Ces candidatures sont surtout basées sur  le fait que les Maliens ne veulent plus des leaders actuels de la classe politique. Certains vont loin en demandant que les leaders actuels ne soient même pas candidats à la prochaine présidentielle. En tout cas, il ne faut pas négliger la vieille garde, parce qu’elle dispose de formations politiques qui ne se laisseront pas faire. En plus de cette offensive de la diaspora, il y a des candidats comme Modibo Koné ancien PDG de la CMDT, qui vient de lancer une association. D’autres vont certainement lui emboîter le pas.

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