Mardi 14 avril au siège de l’union des cotonculteurs, les syndicalistes ont tenu un point de presse. Autour du Secrétaire Général Issa F. Dembélé, Mahamane Maïga, Dramane Konaté et Aimé Diarra pour faire une mise au point. “Pas de conflit entre le Pdg et le syndicat”, dixit M. Dembélé avant d’indiquer que tout va très bien et que les résultats de cette année le prouvent. “Nous tenons tout simplement à rassurer l’ensemble de nos camarades à tous les niveaux que nous n’avons approché aucun journal. Cependant, nous cherchons à situer les responsabilités.”, soutient Issa.
Quoi qu’il en soit, le vin est tiré, il faut le boire. Tout n’est pas clean dans la boite, il ne s’agit pas d’être marabout pour le découvrir.
Grogne des Sotramas du marche médine
Des chauffeurs bien mâtés par la police
Le mercredi 15 avril dans l’après midi, suite à une tentative de sabotage des pros Marafa, la police a énergiquement intervenu. Par une descente musclée, les policiers sont parvenus à tout remettre en ordre. Alors que certains chauffeurs tentaient de créer la zizanie en appelant d’autres à la révolte. Ils furent bien mâtés afin d’éviter un désaveu.
Approche des examens
Les manœuvres ont débuté
Certains Directeurs d’école ont déjà commencé leurs manœuvres. Ils gonflent les notes, mettent des groupes de traite de sujet pour les examens. Ceux-ci sont sous traités car les barons prennent des sous avec des parents d’élèves en promettant de traiter tous les sujets pour leurs enfants. Les promesses se tiennent à 90%, les chefs de centre étant les premiers complices de cette mafia qui minent l’école depuis les débuts des années 90.
Gouvernance
Les pros putsch de 2012 se lâchent !
Sans l’avouer à cor et à cri, le Rpm d’IBK a bien pactisé avec Amadou Haya Sanogo. Ce soutien a permis au mandé mansa de se faire une place au soleil. Il est élu président presque plébiscité. Quelques temps de gestion, la déchirure est visible, la plaie s’agrandit. La preuve !
N’ayant jamais nié son appartenance ou son alignement au putsch d’où son nom MP22, l’association monte de plus en plus au créneau. Déçue, désabusée, elle ne rate plus d’occasion pour jeter des piques au président IBK et à son régime. C’est pourquoi lors de sa conférence de ce mercredi 15 avril, les responsables ont estimé que : ” Notre gouvernement a consenti à reconnaître lâchement l’Azawad alors que le Président IBK répondait pas plus tard qu’hier à Blaise Compaoré : l’Azawad n’existe pas ! “. Pire, ils vont plus loin : “Le temps est venu pour tous ceux qui s’illusionnent encore sur ce régime de rompre définitivement avec lui et se convaincre que la vie sûre pour assurer la libération totale du Nord Mali, c’est celle de l’armement du peuple et le réarmement de l’armée nationale”.
Ousmane COULIBALY