Choguel Kokalla Maiga en France : Où sont passées les injonctions d’IBK aux ministres

Il était invité pour raconter la situation qui prévalait à Sevaré et donner la version du gouvernement. Ça il l’a fait. Mais ce que les Maliens n’ont pas compris c’est ce que lui Choguel faisait à Paris. Alors même que c’est lui-même Choguel qui a annoncé au peuple que le Président de la République a ordonné aux ministres, malgré les vacances gouvernementales, de ne pas quitter le pays. Que l’on sache, il n’y a aucune mission officielle dans ce pays. Donc, les injonctions du Président IBK ne s’appliquent pas à tous. Surtout lorsqu’on s’appelle Choguel Kokalla, où bien, il pense qu’il a le droit d’aller se la couler douce au bord de la Seine pendant que le pays brûle. Si ça se trouve, il n’est pas le seul en dehors du pays. En tous cas, il doit des explications à son employeur et au peuple.

A suivre.

Communication gouvernementale :

Le Mali finance la presse privée française

C’est écœurant que pendant que notre gouvernement affame les entreprises de presse  au Mali, en les maintenant dans la misère, il se permet d’aller acheter des pages à hauteur d’une cinquantaine de millions de nos maigres sous. Décidément, Choguel n’a pas pitié de nous.  L’on se rappelle des acrobaties et le bras de fer que les responsables de la presse malienne avaient fait auprès du gouvernement pour que ce dernier accepte de leur donner une misère que des centaines d’organes de presse se sont arrachés. Au lieu de financer ou d’aider les entreprises de presse malienne à se performer, Choguel prend nos maigres sous pour acheter 4 pages d’autopromotion du Mali dans le magazine français « Le Point », propriété du milliardaire François Pinault. L’on connait le coup d’une page d’un magazine moins huppé que Le Point, à savoir, « Jeune Afrique » qui coute 10 millions de nos francs. Alors combien peut couter une page dans «Le Point».

Ce sont nos confrères du «Canard» en France qui ont donné l’information dans l’une de leurs dernières livraisons. Ils ont même approché la régie publicitaire de l’Hebdomadaire qui n’a pas souhaité leur répondre sur le montant de la facture.

Comment  l’un des pays les plus pauvres de la planète peut se permettre un tel luxe surtout que la cible qui est le peuple malien n’a pas accès à ce magazine ? D’aucuns pensent même que c’est une bonne affaire pour l’entourage du Président, surtout le cabinet du département de la communication. Est-ce pour régler  cette facture que Choguel est à Paris ?

Comme quoi les plus démunis peuvent aussi contribuer au développement de la presse des pays les plus riches, pendant que leur presse à laquelle on demande de se taire et d’accompagner se meurt.

BRAQUAGE D’UN CENTRE COMMERCIAL A BACO-DJICORONI

L’insécurité bat son plein partout à Bamako

Décidément, l’insécurité bat son plein à Bamako. Le vendredi  7 août 2015, en pleine journée, un groupe de  bandits a attaqué le centre commercial Azar libre center de Baco- Djicoroni en commune V du district de Bamako. Dans cette opération, les assaillants une fois sur les lieux ont pris les vigiles en otage. Des policiers en faction dans les environs ont apporté leur secours aux malheureux otages en pénétrant à l’intérieur du bâtiment pour les libérer et tenter d’arrêter les assaillants. Malheureusement, ceux-ci n’ont pu relever ce défi. Appel a été fait à la Brigade criminelle qui a immédiatement envoyé un contingent. Le commissariat de police du 15e Arrondissement a aussi envoyé des renforts. Cette grande mobilisation des forces de sécurité  a permis de mettre hors d’état de nuire les bandits avec le soutien de la population. Au même moment,  le bureau du Commandant de Brigade de gendarmerie de Baguineda a été criblé de balles par un inconnu et  une voiture incendiée dans cette attaque. Heureusement  pour les enfants, une roquette a raté sa cible pour terminer sa course sur les toits d’une école. Les enquêtes sont en cours.

ORGANISATION DES ELECTIONS CONSULAIRES DE LA CCIM

La Cma dit niet !

Dans une lettre adressée au gouvernement le 25 juillet dernier, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) conteste des décisions prises par les autorités publiques sans aucune concertation avec elle et la Plateforme, les trois parties signataires de l’Accord d’Alger. Parmi les décisions et activités ciblées par la CMA, figure la tenue des élections consulaires de la Ccim. Pourtant, dans les trois régions du nord du pays considérées par la CMA comme faisant partie de la fantomatique République de l’Azawad, il n’y a pas eu d’élections consulaires pour des raisons sécuritaires. L’équipe sortante a été reconduite. C’est d’ailleurs un traitement discriminatoire et la prochaine Assemblée consulaire sera composée de membres élus et d’autres purement et simplement désignés, contrairement à la loi. Si l’on sait qu’à Gao l’équipe sortante a dû être aux affaires grâce à une décision de justice, après avoir été déclarée vaincue aux urnes par une coalition formée par le Maire Sadou Diallo et Ould Néma de la société de transports Sonef, Reconduire cette équipe sans élection est le contraire des décisions prises à Bamako pour disait-on, mettre fin aux divisions.  Maintenant que la CMA s’en mêle, l’on se demande comment réunir les délégués de toutes les régions à Bamako, dans le cadre de la tenue de l’Assemblée consulaire devant mettre en place le nouveau bureau national et ainsi élire le président.

DAVIDO AU MALI

Un concert qui coûte 45 millions de F Cfa

C’est le montant que l’agence de communication Comcaf, appartenant au fils de Soumeylou Boubèye Maïga, Idrissa Maïga, a déboursé pour faire venir l’artiste Nigérian à Bamako pour un concert d’une nuit. La question que l’on se pose est de savoir quelle est l’opportunité d’un tel événement avec la situation actuelle d’un pays comme le nôtre où l’insécurité et le terrorisme battent leur plein ? Quel serait le dispositif sécuritaire pour que le concert puisse bien se tenir sans bobo dans la situation d’insécurité que l’on connait ?

En tous cas, l’organisateur va devoir mettre le paquet en termes de mobilisation pour rentabiliser son investissement ou à défaut en tirer au moins sa mise. A suivre.

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