Selon les résultats d’une enquête dénommée INDEX STIGMA-Mali qui a concerné 686 personnes vivant avec le VIH (PVVVIH), dont 257 hommes et 429 femmes sur toute l’étendue du territoire national à l’exception de la région de Kidal, ces derniers sont victimes de stigmatisation et de discrimination de plusieurs ordres. Ainsi, il ressort de cette enquête que 8, 5% des personnes vivant avec le VIH qui ont fait l’objet de l’enquête, ont été exclues au niveau social et familial à cause de leur statut sérologique. L’enquête montre que les PVVIH sont souvent privées de leur droit d’accès aux logements, au travail et aux services sociaux de base. 12, 1% des femmes vivant avec le VIH ont été exclues de leur logement contre7% des hommes. Concernant la stigmatisation interne et les craintes ressenties, le sentiment de honte est plus marqué avec 45, 3% contre 4, 8% pour celui du suicide. 18, 7% ont décidé de ne plus avoir d’enfants et 47, 5% de l’échantillon ont peur des commérages. Un autre aspect non moins important des craintes des PVVIH, c’est celui lié à la possibilité de jouir normalement de sa sexualité. Il apparaît ici que 23, 5% des femmes ont une réponse positive contre 20% des hommes. Les résultats de l’étude de cette enquête ont été partagés le mercredi 10 aout 2016 au cours d’un atelier tenu au CICB sous la présidence de M. Malick Sène, président du Haut conseil national de lutte contre le VIH-SIDA.
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CONFERENCE DE PRESSE DU PARTI FRONT AFRICAIN DES FORCES POUR L’INTEGRATION ET LA SOLIDARITE DANS UNE NOUVELLE AFRIQUE (FRAFISNA)
Le Frafisna a organisé, le mercredi 10 août 2016 à la Pyramide du Souvenir une conférence de presse pour déterminer et expliquer sa position par rapport à la vie politico-sécuritaire du pays. La conférence a été animée par M. Boubacar Mintou Koné, président du parti Frafisna. Il avait à ses côtés Fodé N’Diaye, président d’honneur ainsi que plusieurs autres personnalités. Aux dires du président, le Frafisna a été créé le 1er Décembre 2015 et il a pour vocation d’initier l’esprit critique au sein de l’opinion publique malienne tout en édifiant sur les droits et obligations de chaque citoyen. Le Frafisna se réclame un parti de gauche et panafricain qui défend l’intérêt général. Le conférencier a parlé sur tous les problèmes qui minent aujourd’hui le pays depuis la crise de mars 2012 en passant par l’assainissement de la ville de Bamako, la signature de l’Accord pour la paix et sa difficile mise en œuvre, l’installation des autorités intérimaires, la manifestation des jeunes de Gao contre le processus de DDR et l’attaque de Nampala. En ce qui concerne la sécurité, le parti propose au président de la République de s’approprier le portefeuille du Ministère de la Défense et de nommer deux secrétaires d’Etat dont l’un sera chargé de la Défense militaire et l’autre des Anciens Combattants. Pour terminer, le Président Boubacar Mintou Koné a réclamé l’érection d’un monument en la mémoire des soldats assassinés à Aguel Hoc le 23 janvier 2012.
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LES CORPS SANS VIE DE 5 MILITAIRES PORTES-DISPARUS ONT ETE RETROUVES DANS LE FLEUVE NIGER
L’information a été donnée le mercredi 10 août 2016, par le colonel Abdoulaye Sidibé, conseiller technique chargé des opérations et non moins porte-parole des armées au Ministère en charge de la Défense, lors d’un point de presse dans la cour de la DIRPA. Selon le colonel Sidibé, il s’agit des militaires disparus lors de l’attaque de Ténenkou et Diafarabé que sont le lieutenant Ibrahim N. Dembélé, Soldat 2ème classe, Boubacar Traoré, le 1er cavalier Alfousseiny Maïga, soldat Mahamane Cissé et soldat Lassina Hissourou. Les dépouilles du lieutenant Ibrahim N. Traoré et Alfousseiny ont été retrouvés à Dia et celle du soldat Lassina Hissourou à Tenenkou. Ils sont tous morts par noyade, a ajouté le conférencier. Les cérémonies funérailles ont été organisées par les FAMA et la population locale. Le lieutenant a été enterré à Dia, les autres à Tologo et à Kera. Le ministre en charge de la Défense a remercié toutes les habitants des différentes localités et environnants pour leur appui et collaboration. Pour conclure, le colonel Abdoulaye Sidibé a souligné que cette attaque n’est autre que l’œuvre d’Ansar-Eddine au centre.
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SECOND TOUR DE L’ELECTION LEGISLATIVE PARTIELLE DE BAROUELI : MALGRE LA DEFAITE, LE BUREAU NATIONAL DU MOUVEMENT DES JEUNES DE L’URD SE FELICITE DE L’AVANCEE DU PARTI
Le BNMJ-URD, après la proclamation des résultats provisoires du second tour de l’élection législative partielle de Baroueli, remercie les militantes et militants de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) pour leur grande mobilisation et surtout pour l’engagement militant dont ils ont fait montre tout au long du processus électoral. Le BNMJ-URD demande aux militants de rester mobiliser pour les prochaines élections.
Le BNMJ-URD tout en félicitant le candidat de l’ADEMA pour sa victoire et lui souhaitant plein succès pour son mandat, salue l’esprit de faire Play du candidat de l’URD.
Le Bureau dénonce avec la dernière rigueur l’attitude du Président de la République qui aurait instruit aux ministres de la majorité de « descendre sur le terrain pour barrer la route au candidat de l’URD ». Cette allégation se confirme aisément par la présence des six ministres le jour du lancement de la campagne pour le second tour du candidat de l’ADEMA. Pour rappel la Constitution du 25 Février 1992 interdit au Président de la République d’être partisan une fois élu, il doit être impartial et à équidistance de toutes les formations politiques y compris la sienne.
Le BNMJ-URD, condamne avec la dernière énergie l’utilisation des moyens de l’Etat à des fins de campagne par les ministres de la majorité, et prend à témoin l’Opinion nationale et internationale sur les risques que ces pratiques font planer sur les futures élections.
Le BNMJ-URD exhorte les militantes, militants et sympathisants de l’URD à plus de vigilance et à rester mobiliser pour empêcher les apprentis sorciers de tourner en rond. Ces élections partielles de Baroueli ont une fois de plus prouvé que l’URD est non seulement une force montante, mais aussi et surtout qu’elle est la première force politique au Mali.