Pour contribuer au renforcement de capacités des médias maliens, l’ambassade de la République populaire de Chine offre des équipements à certains organes. Ainsi, neuf médias maliens ont reçu des équipements offerts par l’ambassadrice, Mme Lu Huiying, le jeudi 11 août 2016. Composé d’équipements de bureau, d’ordinateurs, de motos, d’imprimantes, d’appareils photos, ce don est destiné au quotidien national L’Essor, l’Office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM), Les Echos, L’Indépendant, L’Indicateur du Renouveau, Info Matin, Le Républicain, les sites Malijet et Maliweb. Quels sont les critères pour bénéficier de ce don ? C’est la question que les responsables de nombreux autres organes se posent. Selon nos investigations, l’ambassade passe par l’Assep et le Groupe pour faire cet appui. Et curieusement, ce sont les mêmes organes qui avaient bénéficié du même geste de l’ambassade de la République de Chine, l’année dernière. Et les autres ? Où est la solidarité professionnelle ? Il est vrai que la charité bien ordonnée commence par soi-même. Mais les responsables de ces organisations de presse doivent aussi se rappeler cette sagesse du regretté Ali Farka Touré, qui nous rappelait que «le miel n’est pas doux dans une seule bouche».
Me Tall se ridiculise
IBK corrige la bourde de Me Mountaga Tall, qui, dans un communiqué gouvernemental, disait qu’Adama Traoré n’était pas un Malien, et beaucoup d’autres incongruités. Après tout cela, la famille de feu Adama Traoré a été reçue en audience par Ibrahim Boubacar Kéïta, président de la République. C’était le vendredi 12 août 2016 au Palais de Koulouba. Feu Adama Traoré est mort le 19 juillet 2016 en France lors de son interpellation par la police française, selon sa sœur Assa Traoré. Les membres de la famille de feu Adama Traoré reçus par le président de la République étaient sa mère Oumou Diawara, sa sœur Assa Traoré et son Oncle Maman Traoré. Ont assisté à cette audience, le ministre des Mines assurant l’intérim du ministre des Maliens de l’Extérieur, le ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, et certains membres du cabinet présidentiel. Le président IBK a rappelé toute l’importance et la considération qu’il accorde aux Maliens tant de l’intérieur comme de l’extérieur. C’est pour cette raison qu’il n’a de cesse d’inviter nos représentations diplomatiques à apporter le concours et l’assistance nécessaires en cas de besoin. C’est tout le contraire des propos de Me Mountaga Tall, qui s’est, une nouvelle fois, ridiculisé après l’affaire de Nampala.
PSDA, un parti sans militant
Ils sont nombreux les partis politiques de la majorité présidentielle à ne pas avoir de militants ; la plupart sont autour de la sauce nationale sans conviction, ni idéologie politique. Certains n’ont pas de militants, à l’image du Parti social-démocrate africain (Psda). Cette formation politique n’excelle que dans l’organisation des activités folkloriques à travers le pays, alors qu’elle n’a aucune structure de base. Ce parti n’a aucun comité, aucune section ou sous-section. Mais il bénéficie de l’argent de l’Etat, tout simplement parce que son président Ismael Sacko est un conseiller du président de la République. Le seul responsable connu de cette formation politique est son président. Qui d’ailleurs n’hésite pas, lors de ses sorties, à demander aux gens de constituer des listes pour être des candidats de son parti lors des communales à venir. Et lui-même dit qu’il ne sera pas candidat aux communales du 20 novembre prochain, parce qu’il n’a aucune base ; il n’a aucune structure base, il est sans fief. Mais quand il s’agit de tenir des grands discours, il se présente dans les activités de la majorité présidentielle. Un véritable opportuniste qui s’était battu pour être membre du Mouvement Citoyen.
Une histoire de livres
Une jeune fille est assise avec son père à la maison quand soudain elle aperçoit son petit ami arriver. Sachant que son père est quelqu’un de très strict, elle décide d’entamer la conversation avec son copain. Fille: es-tu venu prendre ton roman intitulé «Papa est à la maison» de Jean Pliya ? Copain : non, je veux ton livre de chant intitulé «Où dois-je t’attendre» de Bernard Dadié. Fille : oh, je ne l’ai plus mais j’ai celui intitulé «Sous le manguier» de Wolé Soyinka. Copain : bien, mais n’oublie pas de m’apporter «Je t’appellerai dans 5 minutes» de Aimé Césaire, en venant à l’école. Fille : ok, je t’apporterai le nouveau livre d’Olympe Bhêly-Quenum intitulé «Je ne t’abandonnerai pas». Père : ces livres sont nombreux, pourrait-il tout lire ? Fille : oui, il est bon et très excellent en lecture. Père : d’accord, n’oublie pas de lui apporter celui intitulé «Je ne suis pas stupide, j’ai tout compris» de Molière et aussi celui dont le titre est «Prépare-toi à te marier si tu tombes enceinte» de Nicolas Bouleau.
Violation des accords
Le Gatia et la Cma ont fait plusieurs accords entre eux, sans jamais les respecter. Conséquence : il y a eu plusieurs affrontements entre ces groupes armés. Les affrontements de mardi et mercredi passés ont fait 39 morts dans les rangs des combattants du Hcua, 3 véhicules brûlés, 7 autres récupérés (en bon état) et 34 blessés. Le Gatia a perdu 5 combattants et 24 sont blessés dont 3 graves. Selon la même source, d’autres blessés seraient en partance pour le Niger en vue de se faire soigner là-bas. Les blessés du Gatia sont arrivés à Gao. Il y a comme une bizarrerie dans l’affaire qu’il convient à juste titre de nommer dorénavant “le business Kidal”. Tenez bien : les véhicules du Hcua sortis du Camp I le 9 août 2016 de Kidal vers 15h ont été survolés pendant de longues minutes par des hélicoptères de Barkhane, selon un berger qui faisait paître quelques chèvres dans la banlieue de la ville. Barkhane savait bien donc que la colonne partait attaquer les positions de la Plateforme entre les épineux rabougris de Edjerer-Tassik. Le 10 août 2016, suite à la demande d’interposition adressée par M. Alghabas Ag Intallah à la Minusma, Barkhane menace désormais de frappes aériennes les deux belligérants s’ils n’arrêtent pas les combats.
Imghads contre Ifoghas
Pour bon nombre d’observateurs, les affrontements en cours à Kidal opposent les Imghads -la communauté des combattants du Gatia- aux Ifoghas avec des combattants du Hcua. Le Hcua est sous la protection de la Minusma et de Barkhane, même si nous savons qu’il est la face fréquentable d’Ançar-Adine. Les déconvenues du Hcua ne plaisent donc pas aux amis de qui vous savez. Pour attester qu’ils combattent toute la Cma, des hommes du Gatia ont mis pied à Anefif, à 112 km de Kidal, localité occupée depuis la semaine dernière par les Idnane conduits par Rouga Ag Boubakar et Alkhalifa Ag Atinatine, à la tête d’une unité combattante d’une quinzaine de véhicule. Aucun heurt entre Imghads et ceux qu’ils ont trouvés sur place, car les Idnane, les Dag Acheick, les Kounta et les Chamnamas ont dit ne pas vouloir combattre leurs frères Imghads au nom d’une guerre qui n’est pas la leur. Au contraire, les communautés ci-dessus énumérées tentent une médiation entre les parties (Ifoghas et Imghads) en conflit. Le même jour, les Imghads, Idnane, Kounta, Chamanamas et Limhar ont partagé des verres de thé et des pains de semoule sous les acacias de la localité.
Négociations à Bamako
Le Haut représentant du chef de l’État pour la mise en œuvre de l’accord a rencontré vendredi 12 août les représentants des groupes armés et de la Médiation internationale. Objectif : «impulser une nouvelle dynamique» au processus de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Parmi les points inscrits à l’ordre du jour, figure «l’obtention d’un cessez-le-feu entre le Gatia et le Hcua», après les affrontements de ces derniers jours à Kidal. Les négociations vont se poursuivre sur les questions sécuritaire, politique et institutionnelle. Autour de la table une délégation de la Cma conduite par Alghabass Ag Intalla, colonel Hassane Fagaga, le lion blessé de Tin Essako, Ibrahim Ould Sidatti, Mohamed Najim, venu du Maroc. La plateforme était au grand complet ; la communauté internationale et la médiation ont répondu à l’appel du Haut représentant du chef de l’Etat pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.
Fausse alerte
Après une fausse alerte d’attaque terroriste à Bamako, les forces de sécurité ont arrêté mardi 9 août la personne soupçonnée d’avoir hissé un drapeau, comme celui des jihadistes, sur le toit de l’ancien hôtel Royal, sur l’Avenue de l’OUA. C’était la panique totale à Bamako ce mardi 9 août 2016. Dans la matinée, les populations du quartier Faladiè ont pris peur en apercevant sur le toit de l’ancien hôtel «Royal» le drapeau noir des jihadistes. Prévenues, les forces de sécurité ont rapidement quadrillé les lieux pour parer à toute éventualité. Heureusement, il s’agissait d’une fausse alerte. L’auteure du drapeau noir, la promotrice de l’ancien hôtel, a été mise aux arrêts, selon le ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Il n’y avait ni prise d’otage encore moins d’attaque contrairement aux rumeurs qui circulaient dans la capitale. C’était «simplement des revendications personnelles de la promotrice de l’hôtel, écrites sur un drapeau noir et hissé au fronton de l’établissement», rappelle le ministère dans une publication. «L’intéressée est actuellement entendue à la Gendarmerie», conclut le ministère.
Formation des gardes du corps
Les Bamakois, surtout ceux qui sont matinaux, aperçoivent, tous les matins, des hommes en armes en train de faire le tour de la ville. Ils chantent en courant, et sont encadrés par leurs supérieurs. Ces hommes se forment au métier de garde du corps, nouvelle formule. C’est le début de la quatrième session de la formation cyclique des gardes du corps, qui a repris le vendredi 05 août 2016 au Centre national d’entraînement commando de Samanko. Cette session, qui durera deux semaines, est intégralement composée de jeunes policiers en formation et sélectionnés après de rigoureux tests d’aptitude. Au nombre de 130 éléments, ces futurs gardes rapprochés renforceront le vivier pour assurer la sécurité des hautes personnalités, aussi bien en temps normal que dans des circonstances exceptionnelles. D’ores et déjà, près de 500 agents ont été formés. Un bilan fort encourageant à consolider en raison de la permanence de cette mission.
Message du président d’honneur de l’ADP-Maliba
À l’occasion de la fin des Consultations Nationales, en ma qualité de Président d’Honneur, j’adresse mes sincères félicitations aux militants du parti qui ont su faire preuve de citoyenneté et de civisme en participant massivement et activement aux Consultations Nationales. Cela démontre à quel point nos compatriotes ont soif de démocratie. Je tiens à féliciter les membres du Comité Exécutif pour la réussite de ce rendez-vous démocratique avec la base du parti. Ces jeunes qui sont au cœur de la gestion de l’ADP-Maliba me démontrent quotidiennement leur engagement et leur créativité au service d’un Mali de paix. Vous savez toute l’importance que j’accorde à la jeunesse malienne. J’ai toujours eu confiance aux capacités des jeunes à apporter un changement qualitatif dans la gouvernance de notre cher Mali. Ils ont tout simplement besoin d’être écoutés et responsabilisés pour agir positivement. Le résultat de cette Consultation avec notre base me confirme que la jeunesse malienne a un sens élevé du patriotisme, de la responsabilité et de l’éthique. C’est très important que la jeunesse continue de se prendre en main pour assurer une relève à hauteur des défis existentiels auxquels notre pays fait face. Bon courage pour la suite ! Qu’Allah bénisse le Mali ! Aliou Boubacar Diallo, Président d’Honneur.
Talon : joindre l’acte à la parole
Le président du Bénin Patrice Talon est en train de faire bouger les choses dans son pays. Il a augmenté le budget alloué aux bourses universitaires ; entamé la construction de 4 centres médicaux ; pris un décret qui interdit de cumuler les postes administratifs opérationnels (être ministre et maire à la fois, par exemple, ou DG d’une société publique et maire). Pour ses déplacements, Talon utilise un cortège de 5 voitures maximum (dont la sienne) et ne se déplace que dans ses propres voitures (dans le cadre du travail une Range Rover et une Bentley, pour les détentes ou week-end, il a d’autres voitures dont une Porsche). Parce qu’il juge inutile tout le parc-auto mis à la disposition d’un seul individu, chef d’Etat fusse-t-il. Patrice Talon a réduit de 40% la TVA sur les produits surgelés importés (viande, poisson etc.) et de 30% sur tous les autres produits de 1ère nécessité faisant baisser les coûts d’achat. Il a baissé le train de vie des ministres et DG (les ministres ont deux voitures de locomotion et 2 de sécurité). Ils doivent respecter le code de la route et ne pas utiliser les gyrophares (sauf en cas de crise). Le président béninois a autorisé le solaire qui est une bonne solution pour les foyers à faibles revenus ; les véhicules en plus (vu qu’il a réduit les frais de l’administration) seront échangés contre d’autres de standing inférieur et en nombre plus important, ce qui permettra d’économiser 4,6 milliards. Cela permettra l’équipement des administrations de l’intérieur en véhicules. Il vient aussi de réduire le nombre d’ambassades (par exemple, le pays a 3 représentations en France : un consulat, une ambassade, et une ambassade auprès de l’Unesco qui sont passés de 3 à une seule représentation). Il a interdit à ses ministres de parrainer des cérémonies ludiques (concerts, festivals etc.), d’employer le terme “Don” et surtout il a économisé 177 milliards en réduisant le train de vie de L’Etat.