Les jours de foire sont maintenant devenus des occasions pour les bandits armés de s’illustrer. La semaine dernière, certains d’entre eux ont fait un passage éclair dans la commune de Monépobougou, cercle de Macina.
C’était encore un jour de foire. Sur des motos, bien armés selon nos sources, ils se seraient permis d’interroger les populations sur la présence des éléments des forces de l’ordre, du sous-préfet ou du Maire. En désespoir de cause, ils se seraient alors ravitaillés en carburant auprès des revendeurs d’essence. Avant de se retirer de la Commune, direction Ouénina.
Mali. L’armée malienne, constituée d’éléments de la zone militaire de Mopti, désormais déterminée à combattre les jihadistes partout où ils se trouvent, vient de déloger sept jihadistes qualifiés de «terroristes » et une dizaine d’autres blessés après une bataille enragée de six heures dans la région de Mopti, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest du Burkina Faso.
Des jihadistes délogés par l’armée malienne
Un accrochage entre l’armée malienne et les jihadistes a duré six heures dans une forêt du centre du Mali de la région de Mopti, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest du Burkina Faso.
L’armée malienne, constituée d’éléments de la zone militaire de Mopti, avait dégagé d’importants moyens armés car, ayant en face, des ennemis lourdement armés.
Selon nos sources, sept jihadistes qualifiés de «terroristes» ont été tués et une dizaine d’autres blessés. Des armes, des caisses de munitions, du matériel roulant appartenant aux jihadistes, ont été saisis. Un renfort de l’armée nationale a été dépêché le jeudi 29 octobre dernier dans la forêt où ont eu lieu l’affrontement et la saisie avec pour objectif de nettoyer la zone.
De sources concordantes, le but des jihadistes était de s’installer à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso pour mener des opérations dans ces deux pays. Il y a deux mois, ils avaient utilisé la même stratégie à la frontière entre le Mali et la Côte d’Ivoire avant d’en être délogés aussi.
Youssouf Sangaré
