Dana17 informe l’opinion national et international que suite à l’événement d’hier à Kanou Kombolé lors de son assemblée générale présidé par le chef d’état-major du mouvement, un détachement des militaires maliens sont arrivés sur le lieu de rencontre, d’abord ils ont voulus récupérer nos armes, face à notre refus, ils ont incendiés nos motos, plus de 300 motos. Et ont ouvert le feu sur nous, pas de perte en vie humaine de notre côté. Face à cette situation nous avons décidé de chasser tout représentant de l’Etat dans le Pays Dogon.
Nous ne voulons plus la présence de l’Etat, Ce qui veut dire pas de vote.
Nous sommes déterminés à ramener la paix dans le Pays Dogon.
Kanou kombelé le 08 juillet 2018
Le chef d’Etat-major général
Le retour des préfets dans le centre
«…nous avons décidé de chasser tout représentant de l’Etat dans le pays Dogon. Nous ne voulons plus la présence de l’Etat, ce qui veut dire pas de vote». C’est un passage d’un communiqué rendu public par la milice dirigé par Dana Amassagou, suite à l’incendie de plusieurs dizaines de motos par les FAMAs, il y a une dizaine de jours environ. Sitôt dit, sitôt fait parce que la déclaration de la milice Dogon a été aussitôt suivie d’effet avec l’expulsion collective de préfets et sous-préfets de plusieurs localités du Centre. De quoi compromettre effectivement les élections dont le calendrier a été si fortement affecté par la grève. Il semble toutefois que les administrateurs du centre n’auront pas l’opportunité de justifier un autre absentéisme. Car il nous revient de même que la nouvelle crise naissante a été aussitôt étouffée dans l’œuf par les autorisations, qui ont obtenu la levée de l’interdiction de la milice Dogon sans recourir à la force. À quel prix donc, notre source ne le dit pas
La Rédaction.