Célébration du 2ème anniversaire du syndicat libre du secteur de l’énergie du Mali

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Le Syndicat Libre du Secteur de l’Energie du Mali (SyLSEM) a célébré, le samedi 18 février 2017 à la bourse du travail, son 2ème anniversaire d’existence et a profité de l’occasion pour organiser une conférence de presse au cours de laquelle, il a présenté le bilan du SyLSEM. La cérémonie présidée par M. Mamadou Touré, secrétaire général du SyLSEM a eu lieu en présence de M. Mohamed El Moctar Maïga, membre du Syndicat ainsi que plusieurs autres personnalités. Aux dires du secrétaire général du SyLSEM,  cette conférence de presse était l’occasion pour le SyLSEM de présenter  le bilan d’existence de l’organisation. En parlant de l’appréciation du bilan, M. Mamadou Touré se dit très satisfait des actions menées. Il a poursuivi en ajoutant que ce n’est que le début, plusieurs autres démarches et actions sont en cours. Parmi les actions menées par le SyLSEM, on peut citer entre autres : la doléance pour demander l’audit sur le recrutement ; le recensement des stagiaires et des bénévoles de l’EDM et tant d’autres. Par ailleurs, le secrétaire général du SyLSEM a très déploré que de 2006 à 2015 (près de 10 ans) l’EDM n’a  fait aucune augmentation. A cela, il a ajouté que ce qui l’inquiète le plus, est le non recrutement des stagiaires  et bénévoles formés par l’EDM et laissés dans la nature.  Selon lui, cette situation est un danger permanent pour la survie de l’entreprise. Pour conclure, M. Touré dira que la mission du Syndicat Libre du Secteur de l’Energie du Mali est l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et la préservation du patrimoine de l’EDM qui a donné  tout à ses travailleurs.

 «Nous faisons le pari, ici à Bamako, de “Renouveler le Monde” par le biais de la littérature » dixit  Madame le ministre de la Culture à l’ouverture de la Rentrée Littéraire, édition 2017

Des écrivains, éditeurs, libraires, critiques littéraires et des professionnels des métiers du livre étaient réunis le mardi 21 février 2017 au Musée National à l’occasion de l’ouverture de la 7ème édition de la Rentrée littérature, 2017. Présidée par Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture, cette ouverture de  la rentrée littéraire 2017 s’est déroulée en présence de ses homologues de l’Education Nationale, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, des diplomates et un public venu nombreux pour la circonstance. Le thème retenu, cette année, est «Renouveler le monde», avec à la clé des cafés littéraires, des tables rondes, des conférences, des spectacles ainsi que des expositions, qui prennent fin demain samedi 25 février, par la soirée de remise de prix littéraires 2017. Dans son discours d’ouverture de la Rentrée Littéraire, le ministre de la Culture a indiqué que «si le Mali était un livre, il serait sans doute le meilleur hymne aux vertus de l’hospitalité et du dialogue interculturel». Elle ajoutera en déclarant que «nous faisons le pari, ici à Bamako, de “Renouveler le Monde” par le biais de la littérature. Ce n’est pas un pari fou quand on sait que la littérature est une discipline universelle qui participe, selon ses méthodes et ses moyens propres, à l’émancipation et à l’épanouissement intellectuel de l’homme. Elle a acquis droit de cité dans un monde qui a besoin d’élargir ses horizons. La littérature fait partie, en effet, des formes de représentations qui contribuent à forger l’identité d’une société, à en façonner le visage. Elle offre des créneaux inédits pour alimenter la réflexion sur l’évolution du monde. Il serait intéressant, par conséquent, de cerner son apport spécifique au renouvellement des représentations du monde».

Validation des besoins en produits de santé du secteur marchand pour l’année 2017

La Direction Générale de la Pharmacie Populaire du Mali en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et l’USAID-SIAPS a organisé le 20 février 2017 un atelier national de validation des besoins en produits de santé du secteur marchand pour l’année 2017.  Ouvrant les travaux de l’atelier, le Dr Moussa Sanogo, directeur général de la Pharmacie Populaire du Mali,  a noté que l’estimation des besoins en produits pharmaceutiques représente un défi majeur au Mali au regard  des multiples contraintes  parmi lesquelles l’on peut citer l’absence d’une procédure nationale écrite de quantification, l’insuffisance  dans la satisfaction  des besoins exprimés à tous les niveaux de la pyramide sanitaire et l’absence des besoins de façons détaillée. Pour le premier responsable de la Pharmacie Populaire du Mali, au nombre des grands besoins, figure le projet d’installation des entrepôts modernes de la PPM à Bamako, Koulikoro, Mopti et Kayes. A cela, il faut ajouter un investissement important sur les magasins à Bamako et dans les régions.

Toujours à en croire, le Dr. Sanogo, la Pharmacie Populaire procédera à l’achat de nouveaux  véhicules et à la rénovation de son  département galerie.

Coopération Mali-Algérie : deux centrales de 40 MW pour Kati et Darsalam

 La réalisation de ces deux infrastructures améliorera l’offre d’électricité dans la capitale, tout en réduisant le déficit énergétique de notre pays. Dans un délai maximum de huit mois sortiront de terre à Kati et à Darsalam (Bamako) deux centrales hybrides d’une puissance de 20 MW chacune. La signature des contrats autorisant la mise en œuvre de ces projets électriques, un partenariat entre l’Énergie du Mali (EDM sa) et la société privée « Amimer Énergie », a eu lieu lundi dernier. Le directeur général d’EDM sa, Dramane Coulibaly et le Président directeur général du groupe « Amimer », Amar Boukheddami, ont signé le document. C’était en présence des ministres malien et algérien de l’Energie respectivement, Malick Alhousseini Maïga et Noureddine Boutarfa, et de l’ambassadeur du Mali à Alger, le général Naïny Touré. Le projet de réalisation de ces deux centrales électriques a été initié par le département malien en charge de l’énergie. Situant l’événement dans le contexte de mise en œuvre du programme d’urgence sociale du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, le ministre Maïga a rappelé que ces projets matérialisent l’un des deux protocoles d’accord en matière d’énergie signés lors de la 12ème  session de la grande commission mixte, tenue à Bamako le 3 novembre dernier. Il a précisé que les contrats signés sont une infime partie desdits protocoles qui portent sur la construction de centrales hydrides d’une puissance regroupée de 200 MW dans la partie sud du Mali et de 80 MW dans les régions du nord. Ce programme d’urgence sociale qui est destiné à l’amélioration de l’accès géographique et financier des populations démunies est, selon le ministre Maïga, un pas important vers l’atteinte de l’objectif d’un taux d’accès à l’électricité de près de 83% à l’horizon 2030, contre 36% actuellement. Il permettra aussi de corriger le déséquilibre d’accès à l’électricité entre les zones urbaines et rurales. Car « le Kwh coûte 110 F cfa en ville. Il est cédé à près de 2500 F cfa en milieu rural. L’objectif est de faire en sorte que le milieu urbain, qui bénéficie de tous les investissements, participe au recouvrement des coûts en milieu rural », a-t-il expliqué. Avant de confirmer que le soutien et l’expertise de l’Algérie qui dispose de 15 000 MW de puissance installée, seront très utiles dans la réalisation de cet objectif.

 

 

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