Castro, un symbole à immortaliser

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La mort seule a eu raison de lui. Les complots, les menaces, l’embargo, rien n’aura eu raison de Castro, qui, même malade, avait voix au chapitre. Il accède au pouvoir à 33  ans ; il nationalise les sociétés des impérialistes ; donne accès à tous à l’éducation et à la santé ; crée des emplois et une vie meilleure pour son peuple ; résiste à la puissante Amérique, à la France et tous les autres pendant 50 ans de pouvoir. Il est un des principaux dirigeants de la Révolution cubaine (qui renversa le régime dictatorial du général Fulgencio Batista), successivement Premier ministre de l’île de février 1959 à décembre 1976, puis président du Conseil d’État de Cuba (chef de l’État). Castro, c’est l’homme qui a   échappé à 638 tentatives d’assassinats du CIA ; qui a laissé choisir l’exil ou la mort pour tous ceux qui ne supportaient pas l’idéal cubain. Il a cédé le pouvoir sans contestation à son frère cadeau, et il est mort dans la dignité, en ayant auparavant demandé qu’il soit incinéré et sa poudre répandue en Cuba…. Comme pour dire : «Je suis sorti de la poussière et je retourne à la poussière». Quelle sagesse !

IBK pour des contrôles

Les aigris de la République ont accepté une trêve. Pour eux, le président de la République doit se reposer et doit suivre les conseils de ses médecins. Vraiment le président de la République a besoin de repos. En plus de la maladie, le président a passé une très mauvaise semaine à cause des résultats des communales du 20 novembre 2016. Une élection qui a vu son parti perdre dans les grandes communes du pays et même en commune IV où le RPM n’a jamais battu le parti Yelema. Il est affaibli et l’attaque du domicile de sa belle-famille l’a affecté. Face à tout cela, il a préféré renoncer à plusieurs déplacements. Depuis son vote, le président n’est plus apparu publiquement dans une cérémonie. C’est à cause de tout cela qu’il a entamé le 27 novembre une visite privée en France, avant sa participation au Sommet mondial sur les patrimoines en péril, du 01 au 03 décembre à Abu Dhabi. Le président de la République est attendu à ce sommet pour faire un plaidoyer pour la sauvegarde du riche patrimoine de notre pays.

 Que fait SBM ?

Après les élections municipales du 20 novembre 2016, Soumeylou Boubèye Maïga, ministre Secrétaire général de la Présidence de la République du Mali, s’est prononcé sur les ondes de RFI. «Nous allons avoir sur le plan national un taux supérieur à 40%. C’est-à-dire qu’on battrait les records de tous les taux de participation depuis l’instauration des élections présidentielles et législatives de 2013. Il y a les régions comme les régions du Nord d’ailleurs, où on a des localités qui sont au-dessus de 70% de taux de participation et donc globalement, nous avons un taux de participation supérieur à 40%», a-t-il expliqué. Cette intervention de SBM prouve à suffisance qu’il y a un problème, car le ministre, qui a organisé les élections, a été supplanté. Mieux, cette déclaration ne devrait pas venir du secrétaire général de la présidence. À Koulouba, c’est le même secrétaire général de la présidence qui a remis au nom d’IBK un véhicule Toyota 4×4 flambant neuf à la Ligue malienne des imams et érudits pour la solidarité islamique – LIMAMA- avec à sa tête leur président Mohamed Fodiè Cissé. Cela aussi prouve qu’il y a une méconnaissance, car, au niveau de la présidence, c’est le cabinet qui gère les relations publiques du président de la République et non le secrétaire général. Cela, dans le cadre du bon fonctionnement de la présidence et au nom du respect des textes. Mais, si on ne connaît pas ça, on fait ce qu’on veut.

Carte politico-électorale du Mali

«Il y a une matrice oligarchique qui secrète les élites politiques et dirigeantes depuis 1992. Sa structure connaît une mue “fluidique” par moments pour en garantir le fonctionnement mais demeure la même. Les élections communales confirment ce constat. La triade a la même racine. L’arme de l’urne et de l’isoloir n’a pas changé les signifiés du champ malgré le fétiche des signifiants. On croit faire le changement avec le renouvellement des mots qui, bien épluchés, alternent d’ailleurs les miasmes de la même réalité. La typologie des partis politiques ne peut s’établir avec les schèmes classiques. Il faut concevoir de nouveaux outils théoriques et épistémologiques pour en saisir la nature réelle au regard des spécificités maliennes. C’est mon nouveau chantier. En science politique, le concept de parti “attrape tout” fait rire mais sous les Tropiques, j’en vois bien la confirmation. L’idéologie et les idées ne suffisent pas à faire machine de guerre politique, mais leurs absences ne sont pas que tragédie d’une jachère mais vide de perspectives.»

 Malick roule pour qui ?

Le ministre de l’Energie projette de se rendre à Kidal à la fin du mois en compagnie d’Alghabass. Le ministre y sera avec une dizaine de techniciens qui vont rénover les installations électriques de la ville. Pourquoi Malick Alhousseiny accepte-t-il de se faire escorter par la CMA ou Barkhane, qui voulait désarmer le Gatia à Anefif ? Les hommes du Gatia n’ont pas voulu se débarrasser de leurs armes. Ils disent qu’ils préfèrent mourir avec les armes que de les laisser à la disposition de Barkhane. Toujours à Kidal, Alghabass a été mis à la tête du conseil supérieur de la société civile de Kidal à l’insu de tout le monde. Une autre manière de se renforcer dans le cadre de la mise en application de l’accord pour la paix : renforcer sa position vis-à-vis de son grand-frère et les autres leaders. Tout cela est cautionné par le ministre Mohamed Ag Erlaf, qui se bat aujourd’hui pour la mise en place des autorités intérimaires. Ainsi, se laissant prendre au piège savamment orchestré par Ag Erlaf, le gouvernement contribue à faire ressusciter le clan mafieux Ifoghas/Idnane qui s’est enrichi sur le dos de l’Etat avant d’utiliser les mêmes ressources contre la cohésion nationale.

Le RPM a perdu

Avant les communales, le Rassemblement pour le Mali (Rpm) avait dit haut et fort, devant Dieu et les hommes, qu’il comptait gagner aux élections. Ils ont ambitionné d’avoir 500 maires, 5000 conseillers. Sur la base des résultats provisoires, eux-mêmes affirment avoir eu 187 maires, même pas la moitié de 2582 conseillers. Avec 900 millions de Fcfa mobilisés, soit 17 millions Fcfa par cercle, pour un tel résultat, cela sans compter les aides et contributions des ministres, directeurs nationaux, et les moyens de l’Etat. Le Rpm doit reconnaître que si on était en présidentielle, perdre à Sikasso, Mopti, Bougouni, San, Koutiala, Koulikoro, Kati, Kita, Dioïla, Nioro du Sahel, Yanfolila, Kolondiéba, pour ne citer que ceux-ci, il ne pouvait nullement être au second tour. Le Rpm, c’est IBK, tout le reste, c’est du bluff. Les gens cherchent seulement leur prix du condiment, c’est le propre du Malien. On ne t’aime pas, mais on profite de toi seulement. Le président, s’il veut passer en 2018, doit rassembler tous les Maliens autour de lui. Il doit prendre des hommes qu’il faut à la place qu’il faut, sinon tout le reste n’est que du blabla. Si IBK veut compter sur ces tocards pour aller à la conquête d’un second mandat, il peut préparer sa retraite politique. Parce que même le résultat actuel du Rpm n’est autre que le fruit de la complicité de l’administration. Sans quoi, on s’est rendu compte que le Rpm a perdu dans les 6 communes de Bamako.

Situation sécuritaire

La situation sécuritaire se dégrade au fur et à mesure dans la région de Tombouctou. Le 24 novembre, le gardien d’une ONG de la place a été victime d’une barbarie par des hommes armés qui avaient voulu enlever le véhicule du partenaire humanitaire, heureusement en déplacement. Le 25 novembre vers 18 heures, sur la route de Teherdjé, un autre véhicule appartenant à un particulier a été enlevé. L’ONG fut également braquée et le véhicule emporté. 02 autres véhicules ont été enlevés sur la route Tombouctou-Goundam. Pire, les groupes armés font des contrôles sur ce tronçon. Ils ne vous demandent pas la carte d’identité, mais plutôt le prix du thé.

Les nouvelles régions

Depuis la création des nouvelles régions du Mali, les gens voulaient connaître  les cercles et communes composant les régions de Taoudéni et Ménaka. La région de Taoudeni sera composé de 4 cercles : le cercle de Foum-Alba comprenant les Arrondissements de Foum Alba central, Alhank, Araouane, Téghaza et Taoudéni ; le cercle de Achouratt comprenant les Arrondissements de Achouratt central, Algatara, Alfagrouna, Almatala et Liraka ; le cercle de Al-Ourche comprenant les Arrondissements de Al-ourche central, Djaba, Oum-Laadam, Touwal et Ziriba ; le cercle de Boudje-Béha comprenant les Arrondissements de Boudje-Béha central, Agoni, Ereg Khal, Limgassim et Zouéiya. Quant à la région de Ménaka, elle sera aussi composée  de 4 cercles. Le premier  cercle est Ménaka avec comme arrondissements Ménaka central et Infourkaraïtane ; le cercle d’Andéramboukane comprendra les Arrondissements de Andéramboukane central et Azawak (In Chinanane) ; le cercle de Inékar aura les Arrondissements de Inékar central et Ilamawane (Fanfi) ; et le cercle de Tidermène a les arrondissements de Tidermène central, Alata (Sahen) et Tedjarerte.

Blaise, buveur de sang

Une atrocité révélée sur Blaise Compaoré par sa fille : «Mon père buvait du sang…». Maeva Compaoré se confie à une amie (entretien issu d’écoutes) : «Mon père est un vrai buveur de sang. Je sais par expérience que mon père avait tué des enfants au cours de rituels. J’ai été témoin de l’un d’eux. Mon père est un adepte de satan. À un moment donné, mon papa est devenu accro au sang humain ; il croyait qu’en buvant du sang, il gagnerait en longévité et en énergie. Il apprécie tout particulièrement le sang des petits enfants et des albinos. Il croyait que la force vitale était contenue dans le sang et que celui des enfants en bas âge apportait encore plus de force vitale. Il les torturait alors qu’ils agonisaient et les terrorisait, car il croyait que la force vitale serait ainsi décuplée. Quand j’avais 5 ans, il m’a fait taillader les veines du cou d’un bébé. On avait fait couler le sang dans un calice. Puis nous, mon père, ma mère, moi, avons bu à tour de rôle le sang ainsi récolté. J’ai besoin d’aide car je suis aussi devenue accro. Quand je vais dans la rue, je regarde les cous et les nuques des gens et je me dis que la tentation de ce garde-manger est irrésistible. Nous sommes nombreux au Burkina, en Afrique, le peuple était notre garde-manger.»

Première visite de Mandela

À sa sortie de prison, en juillet 1991, Nelson Mandela s’est rendu à Cuba, afin de remercier son ami Fidel Castro pour son soutien militaire à la lutte contre l’apartheid. Cuba a été l’une des premières nations à apporter son aide à l’ANC. À ce propos, Nelson Mandela soulignera : «Je dois dire que quand nous avons voulu prendre les armes, nous nous sommes approchés de nombreux gouvernements occidentaux à la recherche d’aide, et nous avons seulement obtenu des audiences avec des ministres de rang subalterne. Quand nous avons rendu visite à Cuba, nous avons été reçus par les plus hauts fonctionnaires, lesquels nous ont immédiatement offert tout ce que nous souhaitions et tout ce dont nous avions besoin. Ce fut notre première expérience avec l’internationalisme de Cuba.»

Salise 2016, le désintérêt des Ségouviens

Le festival du livre à Ségou suscite un désintérêt chez les Ségoviens. Cette situation s’explique par le comportement de son fondateur et organisateur, Monsieur Makalou. À chaque édition, il se fait entourer par de nouveaux collaborateurs. Makalou semble être un mauvais payeur. Et pour ne pas payer les anciens prestataires, il change de collaborateurs à chaque fois. Les Ségoviens l’ayant compris boudent tout simplement les activités du salon du livre.

Insécurité

«La sécurité est renforcée à Bamako. Des policiers avec des pick-up flambant neufs postés au niveau de certains carrefours stratégiques de la ville (‘prêts à agir en cas de pépin’), des rafles au quotidien ; des commerçants dégagés des trottoirs, des routes colmatées, le CICB, l’aéroport, et certains hôtels en pleine restauration, bref Bamako s’apprête à abriter le prochain sommet de la “FrAfrique”, j’allais dire le défilé de Bamako. Ça va vite dèh, course contre la montre ! Papa F. Hollande «le Roi des Rois, sa majesté» et ses hôtes arrivent !!!Hey Soubahanallahi ! Il nous fallait attendre la grande France pour prendre soin de nous-mêmes, de nos infrastructures, de notre environnement, de notre sécurité, etc. Et après le sommet, pardon le défilé ? Par ailleurs, notre capitale reste encore très sale, des déchets plastiques jonchent les routes, des animaux en divagation dans les rues de presque tous les quartiers, des camions bennes et autres engins lourds stationnés sur les trottoirs, des chargements de gravier et de sable déchargés çà et là, des vendeurs ambulants, enfants de la rue et mendiants déambulent au niveau de tous les grands carrefours, un chaos indescriptible.

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