En réaction à notre article paru dans L’Aube no 793 du lundi 25 avril 2016 et intitulé « Caravane Bamako-Dakar : ATT décline l’honneur », un des organisateurs de cette caravane initiée pour rendre hommage au président Amadou Toumani Touré et remercier les autorités sénégalaises, nous a saisis pour apporter quelques précisions au sujet de cette initiative. Pour lui, ladite caravane aura bel et bien lieu dans les mois, voire les semaines à venir. Dans leur décision de report, les organisateurs ont tenu compte du contexte sécuritaire actuel, défavorable à tous points de vue dans la zone, et qui impacte négativement sur toutes les activités. Donc, la caravane se fera dès que le climat sécuritaire s’y prêtera.
Notre interlocuteur précise également que le président Touré n’avait pas pour l’instant été saisi officiellement de l’initiative. Cependant, ATT est très reconnaissant à l’endroit des organisateurs et tous ceux qui, au Mali et à l’extérieur, ne cessent de lui témoigner leur solidarité et leur soutien. Enfin, le président Touré ne cesse de prier pour le Mali et pour toutes les initiatives (individuelles et collectives) qui vont dans le sens de réconcilier les fils du pays.
Nord du Mali :
Un dépotoir de déchets nucléaires ?
Que se passe-t-il réellement dans certaines localités du septentrion malien ? Nul ne sait.
En plus de la présence de groupes armés (djihadistes, narcotrafiquants, rebelles, mercenaires, barbouzes), le nord du Mali devient le théâtre d’activités illicites dont certaines seraient menées par un pays occidental qui s’y est confortablement installé pour ses propres intérêts. En plus, l’on évoque aujourd’hui des activités obscures (menée par ce pays) plus dangereuses que les trafics d’armes et de drogue. Il s’agit du transfert de déchets nucléaires destinés à être enfouis dans le septentrion malien. Est-ce pourquoi l’Etat malien est à présent maintenu éloigné de cette partie du Mali ? L’on est tenté de le croire.
Front social :
Raky Talla dépassée par les événements
Au moment où le monde du travail s’apprête à célébrer le 1er mai, journée internationale du travail, la ministre du travail et de la fonction publique, Raky Talla, est en mauvaise posture.
En effet, plusieurs dizaines de cahiers de doléances s’entassent sur le bureau de la ministre qui est dépassée par les évènements. Conséquences : des préavis de grèves, des grèves en cascade et des manifestations syndicales. Le tout illustre la dégradation de la situation sociale, à cause de l’incapacité notoire du département du travail à trouver des solutions aux revendications des travailleurs… Ainsi, beaucoup d’observateurs se demandent si Mme Talla peut diriger ce département qui, visiblement, est au-dessus de ses capacités.
Primature :
Une démission au mauvais moment pour le premier ministre
Le chef de la communication de la primature, Makan Koné, a démissionné le mardi dernier.
Pour le moment, aucune raison n’a été avancée autour de cette démission.
Cependant, Makan Koné s’en va au moment où le premier ministre, Modibo Keita, a son image sérieusement ternie au sein de la presse, voire de l’opinion nationale. Et pour cause, l’attribution (frauduleuse) à sa famille de logements sociaux. Aussi, le manque de performance de l’équipe gouvernementale, les revendications sociales, le dossier du nord…sont autant de problèmes actuels qui se posent au premier ministre. En réalité, l’échec de Modibo Keita est patent. Cet homme qui jouissait de préjugés favorables dans l’opinion a tout simplement déçu les Maliens. Et la démission de son directeur de la communication n’est pas pour arranger les choses à la cité administrative.
Kidal :
Les maisons de Gamou et d’autres responsables vendues
Lors de l’occupation djihadistes, des maisons appartenant à des responsables (civils et militaires) de la région de Kidal ont été confisquées puis vendues par les occupants. Dans le lot, il y a les maisons du général El hadji Gamou et de Ag Ilyene, ambassadeur du Mali au Niger, et ancien gouverneur de Kidal. Tous deux sont ressortissants de cette localité.
Pour l’instant, l’on ignore si les propriétaires ont pu récupérer leurs maisons.
Aussi, des bâtiments administratifs de la localité sont toujours sous le contrôle des rebelles de la Cma. Au même moment, les responsables de cette coordination se pavanent à Bamako, aux frais de l’Etat malien.
La Rédaction
Si nous Malien sommes capables de liberer des terroristes sans jugement pourquoi le régime veut-il nous mettre la poudre aux yeux laisser ATT,les vrais problèmes sont l eau l électricité le panier de la ménagère la santé et l éducation tout en sachant qu’il on a déjà perdu le nord
Comments are closed.