Le Capitaine Sanogo ou les larmes du «boucher» gréviste

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Amadou Aya Sanogo, ancien meneur du coup d'Etat de mars 2012, sera bien jugé. © AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO

Le célèbre général-capitaine de Kati, Amadou Haya Sanogo, est passé à une vitesse supérieure de son combat contre la justice malienne.  Depuis quelques temps en effet on parle avec insistance d’une grève de la faim qu’il a entamée pour protester contre le manque de diligence dans la conduite de son affaire, tant il a désormais hâte de connaître son sort. Pourquoi ce brusque changement de posture, est-on tenté de s’interroger, pour qui sait que le procès ouvert à Sikasso s’était enlisé dans le dilatoire par la faute des avocats de Sanogo et comparses eux-mêmes. Ce sont eux qui avaient occasionné en son temps une reprise de l’autopsie des dépouilles de leurs présumées victimes. Quoi qu’il en soit, l’ancien « boucher de Kati » étonne par ses exigences et surenchères carcérales quand on sait qu’elles viennent d’un homme qui n’avait aucun égard pour les droits de l’Homme du temps de sa toute puissance. Sous sa direction et peut-être même sous ses instructions, le CNRDRE s’était illustré comme une redoutable machine répressive contre des personnalités civiles et militaires  triées sur le volet pour subir des détentions arbitraires et extrajudiciaires ainsi que des traitements infrahumains inqualifiables. Et dire qu’à l’époque les organismes de défense des droits de l’Homme n’avaient même pas le droit de rendre visite aux séquestrés. Signe des temps, peut-on en déduire.

La Rédaction

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2 COMMENTAIRES

  1. Merci Yugubané. Vous avez tout dit. Sans commentaire. Votre intervention est extraordinaire. Franchement si ce farfelu, qui a mis à genou notre cher Mali, pouvait trépasser par cette grève de la faim, le malien honnête n’aura qu’à se réjouir.

  2. Ce Bonobo finira par se rendre compte que ses grimaces, sa grève de la faim, sa mort ou sa vie nous fout carrément à L’équateur !! Lui et sa bande de drogués ne s’étaient pas contentés seulement de réveiller les prisonniers pour aller les fusiller, ils se sont ensuite permis de qualifier de SOUNGOUNROUNBA les mères et les veuves qui ne demandaient qu’à ce qu’on leur remette les corps de leurs enfants ou maris.

    Quant on est lâche, ce n’est pas pour 24 heures ! 💡🕯

    Après avoir voulu (paraît-il) se suicider pour ensuite chier de peur à la vue d’une vipère providentielle, il décrète maintenant une grève de la faim de 7 jours seulement (Quelle lâcheté !). Quant on fait une grève de la faim, on n’annonce pas d’avance pour combien de temps. Pour nous qui savions que les toxicomanes n’ont pas d’appétit, 7 jours de grève, ça n’émeut pas, ils doivent aller pour 7 semaines au minimum. 😛😛

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