Capitaine Boli, enfin dans la légalité

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C’est le moins que l’on puisse dire, six mois après sa nomination à la tête de cette structure en charge de la réforme de l’armée, le président de la République par intérim, Pr. Dioncounda Traoré a investi officiellement mercredi dernier Amadou Haya Sanogo comme président du Comité de suivi et de la réforme de l’armée. Cette nouvelle fonction de l’ex-chef de file du coup d’Etat du 22 mars 2012, à en croire plusieurs observateurs, lui permettra sans nul doute de retourner désormais dans la légalité.

Élections générales de 2013, Moussa Sinko Coulibaly rassure

Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, col. Moussa Sinko Coulibaly, a rencontré la presse. C’était le jeudi dernier dans la salle de conférence du Gouvernorat du district à la faveur d’une conférence de presse. Avec la cinquantaine de journalistes présents, le ministre a rappelé les deux défis du gouvernement de Transition : la reconquête du Nord et l’organisation des élections. S’agissant de l’organisation d’élections crédibles et transparentes en 2013, selon le ministre Coulibaly, des techniciens de son département se sont mis à la tâche pour peaufiner toutes les actions pendantes mais aussi et surtout prendre à bras-le-corps les nouvelles directives inhérentes aux exigences de la transition. Ainsi, le recensement administratif à caractère civil (Ravec) a connu un suivi avec le démarrage de l’enrôlement de nos compatriotes en Côte d’Ivoire en décembre dernier. Aux dires du conférencier, son département a anticipé le retour de l’Administration dans les trois régions du nord à travers la mise en place d’une commission ad hoc qui a fait un gros travail d’évaluation des besoins, de simulation de ce retour de la manière la plus efficace dans le temps et l’espace. À propos du chronogramme, selon le ministre, le collègue électoral sera convoqué courant mois de mai et le 1er  tour est prévu le 7 juillet 2013.

Réunis à Kidal

Le Mnla a fui Anefis depuis qu’il a appris l’attaque de Gao par les islamistes. Certains de ses éléments se sont mis aux côtés des Français. Alors que d’autres ont été aperçus à Gao, ils voulaient se battre aux côtés des islamistes pour récupérer la Cité des Askia. Malheureusement, ils ont été matés par l’armée malienne et ses alliés. C’est dans cette ambiance que les hommes du Mnla ont quitté Ménaka et les autres localités, pour se retrouver à Kidal aux côtés des soldats français. Tout porte à croire que ce sont des islamistes qui sont à Kidal, au lieu du Mnla qui n’existe que de nom.

Vive tension à Kidal

Une guerre entre Arabes et Touareg plane sur Khalil. Il se dit que le Mnla a kidnappé et violé des femmes arabes, que des touareg armés ont volé des voitures, pillé des boutiques le 5 février dernier dans cette localité à majorité arabe. Face à cette situation, les Arabes seraient sur le point d’attaquer le Mnla qu’ils accusent d’avoir troublé leur quiétude et stabilité. Selon nos sources, tous les étudiants arabes d’Algérie ont regagné la base de Tin douma. Qui est à quelques kilomètres de Borj. On peut craindre un autre conflit ethnique, quand on sait que les membres de la communauté de Gamou (les Imghads) traînent une vieille rancœur contre celle de Alghabass (Iforas).  Tout cela se passe au moment où il y a des démissions au sein du Mnla, notamment celle de Bilal Ag Chérif, qui reconnaît désormais le Mali. Il reste aux autorités maliennes de déjouer les pièges actuels des hommes bleus afin d’asseoir la souveraineté totale du Mali.

«Dakabana»

C’est le mot que Bally Idrissa Sissoko, conseiller technique à la Primature, a fâché en parlant de l’Ortm dont l’équipe de reportage était en retard pour couvrir la cérémonie d’ouverture du séminaire gouvernemental, qui se tenait le samedi 16 février à l’ACI 2000. Le Premier ministre Diango Cissoko a même fait le reproche à son ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Manga Dembélé, en lui  faisant remarquer que son équipe était en retard. «Dakabana» est venu après l’ouverture. À sa décharge, le reporter a dit clairement que ce n’est pas de faute, car le séminaire gouvernemental n’était pas programmé dans les reportages du jour à Bozola. Bally Idrissa était en colère en entendant cela, car, dira-t-il, il avait lui-même avisé les responsables de la rédaction. Bon, puisque c’est l’Ortm, malgré ce retard l’équipe de reportage a été admise dans la salle pour faire un balayage. Avant la fin des travaux.

 

La bêtise du ministre

Il y a des choses, des actes que des décideurs ne posent que si ce n’est pas au Mali. Le ministre de l’Action humanitaire a commis une grosse bêtise en disant à la face du monde, qu’il n’a pas de moyens aériens pour acheminer les dons vers les régions du nord du Mali. Comme pour dire qu’il n’a rien à faire des populations de Gao, Tombouctou et Kidal, elles qui sont dans le besoin. Le ministre l’a dit sans se gêner, comme si de rien était. Mais ce qu’il oublie, être ministre, comme le disait l’autre, c’est savoir anticiper pour trouver des solutions aux problèmes. Alors, s’il est incapable d’envoyer des dons à nos populations du nord, il peut démissionner. Il y a d’autres Maliens qui ont les moyens de le faire.

Modibo Sidibé chez  les siens au Badialan

Comme le dit si bien le poète, quand l’enfant apparaît, le cercle de la famille applaudit. On aura applaudi mercredi dernier Modibo Sidibé quand celui-ci  se présenta en famille (au Bandialan I) pour la cérémonie de sacrifice en la mémoire de son défunt père, le capitaine Sidibé. La cérémonie de prières se transforma en une scène de mobilisation : qui pour voir Modibo Sidibé, qui pour le saluer. Parents, amis, proches et sympathisants et curieux, personne ne voulait manquer cette occasion de voir Modibo Sidibé. Et chacun y allait de son commentaire. Et pour cause, le quartier Badialan a vu grandir Modibo Sidibé. Il a surtout remarqué sa présence, chaque année, à cette cérémonie de prières pour le capitaine Sidibé. Comment expliquer l’engouement populaire pour cette  édition ?  «Modibo  porte depuis 2012 notre espoir, l’espoir d’un Mali meilleur», nous confie ce sympathisant. Modibo Sidibé va-t-il désormais assumer une présence publique ? Wait and see !

La Rédaction

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