Ils sont huit, les candidats à avoir déposé leur candidature pour briguer la candidature à la candidature de leur parti. Ils, ce sont le secrétaire général du partis Marmantia Diarra, Thioulé Koné, l’opérateur économique, Harouna Kamaté, Dioncounda Traoré, l’ancien ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Ibrahima N’Diaye, le 2è vice-président du Pasj, non moins ancien ministre du développement social et de la solidarité , Sékou Diakité et le promoteur d’une institution de micro finance, Ousmane Traoré sont les principaux candidats retenus par le Comité exécutif national du parti de l’Abeille pour briguer l’investiture Adema en vue de la présidentielle de 2012. Les candidats avaient jusqu’au lundi dernier pour se déclarer. Et, sans surprise, la candidature de l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, dont certains barons du Pasj revendiquent l’appartenance à la Ruche, n’a pas été déposée.
Hamed Diane Séméga, président du Pdes:
" Moi griot d’ATT ? Alhamdoulilaye… "
Lors de la conférence-débats qu’a organisé le parti pour le développement économique et de la solidarité (Pdes) pour fêter le neuvième anniversaire de l’accession de leur mentor au pouvoir, son président Hamed Diane Séméga, a décidé de répondre à ses détracteurs qui le taxe de grand griot d’ATT. " Je sais qu’on me qualifie d’être le griot d’ATT, moi griot ! Alhamdoulilaye. Ils ne savent sûrement pas la provenance de ma famille ", affirme-t-il.
Code électoral
Me Tall demande qu’on " ramène l’âge d’éligibilité à la présidence à 30 ans "
Rejoignant le jeune maire de la commune V et non moins président de Yelema, Moussa Mara qui, invité à la conférence-débats que la jeunesse Mpr de la Commune V a organisée, pense que les " textes du Mali doivent être revus afin de permettre la promotion du leadership jeunes ", Mountaga Tall, président du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid), un autre invité du jour, propose tout simplement une relecture du code électoral malien en ramenant l’âge d’éligibilité à la présidence à cinq ans de moins qu’actuellement, c’est-à-dire à 30 ans au lieu de 35.
Puisque les jeunes constituent l’écrasante majorité de la population du Mali, avec environ 75%, et à cause de leur faible taux de représentativité dans les instances de prise de décision, dont les postes électifs, avec seulement (8%) de conseillers, Me Mountaga Tall, président du Cnid, pense qu’il est temps pour notre pays de penser à revoir le Code électoral du pays et " ramener l’âge de l’éligibilité à la présidence de la république à 30 ans au lieu de 35 ans en vigueur».
Même chose pour les autres élus dont l’âge est actuellement fixé à 21 ans. Histoire de corriger les disparités sociales qui font que les jeunes sont réduits à n’être qu’un bétail électoral.
La drépanocytose
Le taux de prévalence national estimé à 12%
Les chiffres sont alarmants. La drépanocytose touche plus de 50 millions de personnes au monde, loin devant le sida qui compte 30 millions de personnes porteuses du Vih. Considérée jadis comme une " maladie des riches ", la drépanocytose ou ”kolotchi” en bambara est un mal qui interpelle tous. A l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré, dimanche 19 juin dernier, la journée mondiale de lutte contre le fléau.
Cette maladie est grave et handicapante donc invalidante. Selon les statistiques du Ministère de la santé, plus de 6900 drépanocytaires sont enregistrés chaque année dans notre pays et 50% en meurent avant l’âge de 5 ans, faute de suivi médical. Selon les estimations de l’organisation mondiale de la santé (Oms), environ 5% de la population mondiale portent le germe drépanocytaire. Et quant à l’organisation onusienne, elle précise aussi que plus de 300.000 bébés meurent avec la drépanocytose et 60 à 80% d’entre eux meurent avant d’avoir l’âge de 5 ans. Au Mali, un seul centre, le seul du genre dans la sous région a été créé pour aider à la réduction du taux national de la prévalence estimé à 12%.