Pourquoi ne pas le démentir ? Dans le cadre d’une lutte coordonnée contre les bandes armées sévissant en toute impunité dans le grand désert du nord, l’Algérie a équipé
Lorsque l’alerte fut donnée après l’enlèvement de trois Espagnols en Mauritanie, trois jours après celui d’un Français au Mali, Pierre Camatte, tous étaient dans le réseau, excepté le Mali, les signaux n’étaient pas perceptibles sur les écrans du dispositif. Inquiètes, les autorités auraient demandé le pourquo?
Vérifications faites côté malien, la surprise est de taille : le véhicule-radio bâché, était simplement garé sous les hangars, attendant que soit donné l’ordre de sa mise en service! De quoi faire sortir un diplomate de ses gongs jusqu’à douter que notre pays puisse organiser dans ces conditions un " grand sommet des pays de la bande sahélo – saharienne" .
Nouveau Pdg à l’Office du Niger
Un choix contesté ?
Les mauvaises langues dans le grand univers agricole se perdent en conjectures depuis la nomination de l’ancien directeur général de l’Office Riz Ségou comme Pdg de l’Office du Niger. Pour certains, Kassoum Dénon, puisque c’est de lui qu’il s’agit, se serait vu récompensé par ce prestigieux poste parce qu’il détiendrait les preuves de l’échec de la première opération de l’initiative riz. Quelque chose comme le prix du silence ? Pour d’autres, les raisons de cette promotion sont stratégiques, politiquement parlant, la zone constituant à elle seule près 600 000 électeurs.
3ème édition de ”Une vie une expérience”
L’invité s’appelait Sadou Abdoulaye Yattara
Pour la 3ème édition du Cadre d’échanges qu’elle a opportunément créé pour que les novices de la corporation puissent s’inspirer des expériences des ”doyens”, l’Assep avait invité le directeur de publication du journal Aurore dans les années 90.
L’Association des éditeurs de presse privée (ASSEP) a tenu samedi dernier à l’Hôtel Kountena, la 3ème édition de ”Une vie une expérience”, cadre d’échanges qu’elle organise entre anciens et jeunes journalistes. L’objet de la rencontre est de permettre aux jeunes de la profession de s’inspirer de l’expérience professionnelle des aînés. L’invité du jour, Sadou Abdoulaye Yattara, a eu l’honneur d’échanger avec les jeunes sur ses 20 ans d’expériences.
Avec ses 20 ans de vie professionnelle active dignement remplie, le conférencier dirige actuellement la cellule de communication du Centre d’Etudes et de Renforcement des Capacités d’Analyse et de Plaidoyer CERCAP, il avait plein de choses à partager avec les jeunes. Le premier journaliste de presse privée Chevalier de l’Ordre national du Mali, Sadou Abdoulaye Yattara, a un DEA en journalisme obtenu à l’Université Lénine de Biélorussie en Union soviétique. Il a été le 1er président de l’Assep et de
Sa philosophie du journalisme, c’est de réparer les torts à celui qui a subi des injustices. Car c’est un métier qui permet d’aider les citoyens dont les droits et les intérêts sont spoliés.
Les échanges avec les jeunes ont porté sur les opportunités qu’offre le métier du journalisme qui, selon lui, ouvre toutes les portes, mène à tout et forge la culture générale à ses pratiquants.
Il a expliqué le contexte dans lequel est née la presse privée, les pressions qu’ils ont subies sous le régime de Moussa Traoré. Chaque fois qu’ils faisaient le journal, ils recevaient des intimidations, des menaces et les harcèlements de la police et de
Il a aussi évoqué l’impérieuse nécessité des journalistes à s’organiser pour faire face à leurs préoccupations et surtout aux difficultés liées à l’exercice du métier. C’est ainsi qu’ils ont créé l’Assep et
Par ailleurs, le conférencier a reçu plusieurs hommages de la part de ses collègues et autres doyens du métier.
Ainsi pour Hamèye Cissé, c’est un activiste, un militant de la presse. Il a donné une dimension à la presse privée. Selon Makan Koné, c’est le meilleur ambassadeur de la presse malienne à l’étranger. Il est très connu et écouté à l’extérieur du pays. Le conférencier a demandé aux jeunes de se former et de se cultiver pour que ce qu’ils écrivent soit passionnant et leur permette d’aller de l’avant. Et de mesurer leur responsabilité morale avant d’écrire car le journaliste doit savoir peser les conséquences de ce qu’il écrit, il vit avec les réalités de la société.
Ousmane Coulibaly