Agacé par les accusations sournoises de certains individus qui soupçonnent son « héros » de vouloir rempiler en 2012, un « ami » de notre très cher général président bien-aimé a pris sa plus belle plume pour couper les langues pendues de Bamako et Menaka. Dans un article aux accents guerriers, il défend son homme et se fend d’une révélation : Les Amerloques courent derrière Amadou pour le nommer patron d’un méga projet gérant des milliards de dollars. Excellente idée ! Primo, nous serons débarrassés du général et de ses amis le 08 juin 2012 à 10h 30 et secundo, nous lui suggérons de recruter Oumar Ibrahim Touré comme comptable et Sékou Diakité de la « Commine 2 » comme informaticien spécialisé en serveur.
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Tour cycliste des magouilles
La Fédération malienne de cyclisme et le ministère de Hamane Niang versent des larmes de croco parce que le Tour cycliste du Mali a été annulé pour des raisons de sécurité. Ils parlent de vitrine touristique, de visibilité et autres balivernes. Pieux mensonge ! En fait, c’est une combine avec le Comité national olympique dirigé par Habib Sissoko (un fonctionnaire exemplaire, paraît-il), une histoire de gros sous avec Malitel et Orange, une saga cotonneuse de manigances, mensonges et trahisons que Dieu a fait lamentablement foirer. Ils peuvent se consoler en enfourchant leur bicyclette pour faire le tour des devantures des banques de Bamako. Ils n’auront pas l’argent, en tout cas, pas cette année !
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Bit Tard
Bien assis dans son fauteuil d’arrogance et de mépris propre aux nouveaux riches, l’ex-vendeur d’essence, transporteur de casseroles, imprimeur tout-terrain (juteux), Jeamille Bittar est, pour une fois, sur la défensive. Son idée saugrenue de collecter (comme Cosa Nostra ?) les commerçants pour dilapider des centaines de millions en ripaille est devenue une honte nationale. Le parrain qui avait 330 millions en caisse a fait sa fête le 05 février. Il ne reste plus au procureur Sombé Théra qu’à faire la fête du plus célèbre chauve du Mali. Option se chargera de collecter des citoyens bénévoles pour construire une excellente prison à … San.
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Dioncounda Koulouba
Le très cartésien président de l’Assemblée nationale (là où les députés applaudissent sans arrêt) est plus que jamais déterminé à jouer sa carte ADEMA et être le candidat des Abeilles en 2012. Bientôt octogénaire, le mathématicien ne peut se permettre d’attendre cinq années supplémentaires et de prendre le risque de faire campagne en fauteuil roulant. Se confiant à un visiteur, il murmure : « Les gens me comparent à IBK et Soumaïla Cissé pour dire que je ne fais pas le poids ou que je ne suis pas aimé. Ils ne m’ont jamais vu en campagne présidentielle et je vous assure qu’ils verront un tout autre homme si je suis choisi. » Sauf que candidat ou pas, Dioncounda Traoré gardera toujours cette tare : il est avare. Ça, c’est un péché mortel en politique malienne.
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Housseyni Blablabla
Décidément, le tonitruant chef de la CODEM, Housseyni Amion Guindo, a raison de dire qu’il pourrait faire un excellent ticket avec l’encyclopédique Moussa Mara, de Yéléma. Dans les coulisses d’une réunion de son parti, en fait un soliloque ennuyant pendant lequel personne n’ose le contredire, Poulo a phosphoré sur ses ambitions pour le Mali, son expertise, son expérience, sa jeunesse, etc. Bon, il a quand même gardé des fragments de savoir-vivre en ne parlant pas de sa fortune et des dépenses engagées pour le parti. En somme, le jeune dogono ne voit pas de compétiteur sérieux en face et crie que « l’avenir, c’est la jeunesse ». Faut pas gâter la sauce quoi, Poulo ne fait plus partie des jeunes !
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Sacré Blaise
Option a toujours eu raison d’adorer Mamadou Sangaré alias Blaise, alias bis « mogotigui » de Bougouni. Son sens de l’humour, de la réplique, du don de soi est inégalé. Et de tous les micro-partis politiques du Mali, la CDS est une des rares qui tient régulièrement ses assises. Et Blaise a accepté de quitter son bunker de Sirakoro Doufing, les odeurs d’encens et sa dernière épouse, le temps de présider un congrès de son groupe. Selon lui, en 2012, la CDS sera debout. Et Blaise non plus ne sera pas couché. Question existentielle : Comment va-t-il concilier une campagne électorale et des noces qui s’éternisent ?
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Commerçant fraudeur
Un des plus grands importateurs de bazin du Mali est dans l’œil du cyclone, croit-on. On soupçonne l’opérateur économique d’avoir importé des tissus d’une valeur de plusieurs milliards de francs CFA en les faisant passer pour de la camelote, genre Tergal, ce tissu dont on vous couvre pour vous jeter au fond d’un trou quand vous aurez cassé la pipe. Le confrère qui en parle à sa Une fait semblant de découvrir une affaire connue du tout Bamako le moindrement informé. Le commerçant ne sera jamais poursuivi a fortiori emprisonné parce qu’il est malin comme un rat d’égout. En plus des douaniers véreux qu’il inonde de sa générosité, il expédie un quota de ses tissus à tous les « grands et grandes » du Mali. Celui qui osera le mettre au gnouf n’est pas encore né, wallaye !
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Consulat d’égout
Tous les Maliens qui ont eu la malchance de débarquer un jour dans notre consulat à Paris sont répartis la rage au cœur à moins qu’ils ne soient des cochons. Locaux exigus, sales, infectés de coquerelles et blattes ; personnel négligé, arrogant, impoli, discourtois… curieusement, seuls les Blancs sont bien accueillis, par pure gourmandise financière et complexe. Une connaissance d’Option a eu la mauvaise idée de marier sa fille au Consulat. Et bien, avec deux heures de retard, tous les invités sont partis et la gamine a signé en présence de deux pelés et trois tondus. Nous apprenons que le nouvel ambassadeur (c’est un petit vieux proche de la retraite) a promis de nouveaux locaux. Juste à côte de la prison de la Santé ? Même installés en plein air, le personnel diplomatique ou consulaire malien ne changera jamais : il n’est pas là pour les Maliens !
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Une image vaut une bedaine
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Qu’est-ce que les images peuvent être assassines ! Dans la série documentaire consacrée au Cinquantenaire de l’armée nationale du Mali, on voit une reprise de la cérémonie de graduation des élèves-officiers de l’EMIA, promotion 1985. Le général Moussa Traoré est là, entouré de sa cour de l’UDPM du genre Djibril Diallo et un des formateurs interviewé était en verve. Il s’agit d’un gringalet, freluquet lieutenant du nom de… Gabriel Poudiougou. Dans un français, disons, très moyen et peu fluide, il explique le sacerdoce du métier des armes. Un doc plus tard, on revoit le même, devenu général (division veut dire quoi ? ) à peine 22 ans plus tard, complètement métamorphosé, le ventre bien rebondi, répondant à d’autres types de questions. La démocratie à un avantage incroyable ! Les généraux de Moussa que l’on nous montrait étaient aussi maigres que du Spaghetti. Le tisseur de couronne d’enfer savait tenir son monde !
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15 minutes de retard
Le journal télévisé de Télé Bozola a démarré, le 31 janvier, avec 15 minutes de retard. Un avis défilant en bas d’écran annonçait le délai. Toujours à la recherche du détail qui est le diable en personne, Option a tenté quelques coups de téléphone pour connaître la nature de l’événement majeur qui justifiait cette décision. Oumar Ibrahim Touré livrait des moustiquaires imprégnées ? Sékou Diakité de la « commine 2 » avait décidé de rendre gorge et de remettre le pognon ? Mystère et boule de gomme jusqu’à un dernier coup de fil. « ATT revient du Sommet de l’OUA, et pour Sidiki qui se dit docteur en communication et expert en journalisme, filmer l’arrivée de son bienfaiteur est plus important qu’un coup d’Etat en Egypte. Alors, les gens attendent la cassette pour voir ATT descendre de l’avion ». Mais de quoi se plaint-on ? Si on interdit à Nfa Sidiki de cirer les bottes d’ATT, il cirera d’autres. ATT qui arrive de voyage mérite la Une. C’est tout !
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Et Tandja ?
Les Nigériens ont voté en masse le 31 janvier dernier pour élire leur nouveau président de la République et leurs députés. Option n’a pas diffusé l’info mardi dernier parce que nous étions à la recherche d’une info pertinente : Puisque Mamadou Tandja n’a pas encore été jugé ou condamné, il garde ses droits civiques, alors, de sa cellule de la prison de Niamey, a-t-il voté, si oui, pour qui ? La junte n’a donné aucune nouvelle de l’ancien président, mais une mauvaise langue de l’Adema et de l’ADJ nous jure avoir vu un vieillard en uniforme de prisonnier, chaînes aux pieds balayer la cour de prison le jour du scrutin. Il ne peut nous certifier s’il s’agit de Tandja, mais à ses dires, le mec criait sans arrêt «mon mandat n’est pas fini ! » C’est donc Tandja, nous le savons.
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Le sort des avis
Un informateur aigri nous demande avec insistance d’enquêter sur le pactole du journal l’Essor. « Il faut vous intéresser au magot, particulièrement celui qui concerne les avis d’enquête de commodo et incommodo. Je suis sûr que vous découvrirez des choses très intéressantes et très croustillantes ! » Nous aimerions bien enfreindre les règles non-écrites de confraternité pour titiller l’ancien organe de l’USRDA, du CMLN, de l’UDPM, d’Alpha Oumar Oumar Konaré et d’ATT, mais personne à la rédaction d’Option ne sait ce que signifient « commodo » et « incommodo ». Le seul sympathisant ayant fait son latin-grec refuse de se mêler à cette histoire. Et bon Dieu, nous savons seulement que les frères Drabo n’iront jamais à la retraite. Capri c’es fini !
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Fréquences ORTM
Nous avions évoqué le sujet il y a quelques mois : le contrat des diffuseurs de l’ORTM à l’étranger était arrivé à expiration. Malgré le feu vert de Sidiki Premier, roi de Bozola et des vespasiennes alentour, la ministre Mariam Flantiè Diallo refusait de signer le renouvellement du contrat. Un confrère qui n’a jamais été démenti a révélé que Flantiè-la-moue a même fait venir les entrepreneurs d’Europe pour ensuite refuser de les recevoir. Et encore et blablabla autour d’une histoire qui sentait la combine à mille lieues. Bon, encore, l’ORTM annonce maintenant un changement de fréquence, de position de réception et plein de baratin technico-financier. Nous allons enquêter sérieusement cette fois-ci pour savoir si les jeunes promoteurs ont craché le magot ou si c’est une nouvelle entreprise qui a payé pour décrocher le marché. Toujours est-il que nous trouvons Mariam Flantiè trop propre et imbue de sa personne pour nager dans des eaux putrides.
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Le bureau de Dag
Débarqué sans sommation de son bureau de DG du CESPA et bombardé « chargé de mission » au ministère de la Communication, le grand-frère Baba Daga n’a pas encore retourné notre appel, nous qui nous inquiétions de savoir s’il avait, au moins, un bureau à sa disposition. Dag, un Malien qui fut parmi les plus brillants étudiants de l’histoire du CESTI de Dakar, a été déclaré persona non grata à l’ORTM et, depuis son départ de la Primature, n’arrive pas à se caser, comme s’il faisait peur. S’il ne trouve pas de bureau chez Mariam Flantiè, il peut toujours se rabattre sur Koulouba où ATT nomme des conseillers à la tonne et au quintal. Ainsi, il sera libre pour faire des consultations, animer des colloques, séminaires et symposiums.
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SBM stratège
Il semblerait que les chancelleries occidentales détentrices des cordons de la bourse au Mali, souhaitent que notre très cher général président bien-aimé nomme Soumeylou Boubeye Maïga aux Affaires étrangères ou à la Défense, histoire de donner plus de visibilité à la stratégie malienne dans la lutte contre Al-Qaeda au Maghreb Islamique. Les Occidentaux sont prêts à ouvrir les coffres-forts pour permettre à SBM de réussir sa mission. Mais, à l’ADEMA où tout le monde aime son frère, les barons frémissent de douleur rien qu’à l’idée de voir SBM assis sur un petit matelas d’argent. « Il faut toujours se garder de lui donner des moyens financiers. Dès qu’il est riche, il devient dangereux » marmonne un anxieux. Si l’ex-éminence grise d’Alpha est à l’aise financièrement, rien ne l’empêchera de se présenter à la présidentielle de 2012, veut-il dire. ATT sait ce qui lui reste à faire pour torpiller l’ADEMA.
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Le piège
Les chefs d’Etat de l’UEMOA ont demandé à Soumaïla Cissé de rester en poste jusqu’à la désignation du nouveau président de la Commission. L’enfant de Niafunké a, semble-t-il, flairé le piège en acceptant cette prolongation. Pourvu qu’elle ne devienne pas une habitude. Candidat pour 2012, il sait qu’après huit ans d’absence, il lui faudra du temps pour reprendre le contrôle effectif du parti et s’incruster dans le paysage. Oumar Ibrahim Touré voulait d’ailleurs profiter de l’occasion pour le défenestrer. S’il s’éternise encore à Ouaga, les spécialistes des combines nocturnes auront tout le temps pour peaufiner leur stratégie. Et Soumi ne veut, en aucune façon, passer pour le dindon de la farce.
Pour terminer le colportage de ragots de la semaine, Option tient à rassurer les uns et les autres. Tout le monde attend le remaniement ministériel et les spéculations deviennent insupportables. Alors, nous vous livrons un scoop : au nom d’Allah le Tout-puissant, il y aura un nouveau gouvernement au Mali après le 08 juin 2012, mais avant cette date, nous ne pouvons rien vous jurer. Alors, on se calme. Changer de ministre ne changera rien au Mali.
La rédaction.
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